paroles de chanson Face à face - Anodajay
C'était
un
8 juin
2006,
j'étais
en
route
pour
les
Francos
Ma
mère
me
dit:
Mon
fils,
tout
en
sanglots
Une
nouvelle
des
plus
tristes
qui
me
laissait
sans
mots
C'est
ton
cousin
Patrick,
il
est
parti
en
haut
Elle
m'annonçait
ton
accident
Tu
venais
de
partir,
j't'ais
impuissant
J'voulais
pas
croire
qu'à
vingt-cinq
ans,
tu
partirais
si
rapidement
Sans
avertissement,
sans
saluer
les
gens
Nouvelle
qui
frappe,
juste
à
la
veille
d'un
spectacle
Tout
c'que
j'pouvais
faire,
mon
Pat,
c't'ait
d'te
dédier
mes
tracks
Journée
pluvieuse,
j'devenais
pluvieux
J'espère
qu'en
haut,
t'es
bien,
j'espère
qu'en
haut,
t'es
mieux
T'étais
le
plus
jeune
des
mousquetaires
J'étais
le
plus
vieux,
Frank
au
milieu
C'était
un
triste
jour
sur
terre
Des
larmes
aux
cieux,
un
jour
pluvieux
J'veux
m'excuser
pour
toutes
les
fois
Qu'on
t'a
rejeté,
c'tait
pas
méchant
Tu
sais
c'que
c'est
quand
on
est
trois
C'est
souvent
le
même
qui
s'en
ressent
J'garde
bon
souvenir
de
ta
joie
d'vivre
T'étais
toujours
de
bonne
humeur
Des
qualités,
t'en
avais
plusieurs
Parmi
celles-ci,
t'avais
du
cœur
Tu
n'finissais
pas
c'que
tu
commençais
C'est
souvent
comme
ça
qu'on
t'a
jugé
Ç'a
pris
du
temps
avant
qu'tu
t'branches
À
la
fin,
t'avais
l'air
décidé
T'étais
retourné
aux
études
et
pour
une
fois
t'étais
content
T'avais
l'air
sûr
et
plus
mature,
comme
si
t'avais
trouvé
ton
champ
Tu
laisses
dans
le
deuil
ton
père
malade
Ta
mère
secouée
et
tes
deux
sœurs
D'ailleurs,
la
plus
jeune
a
nommé
Son
premier
fils
en
ton
honneur
Te
souviens-tu
du
bon
vieux
temps?
Tous
nos
étés
passés
au
camp
Ou
encore
bien
avant
qu'tu
partes
Quand
tu
trippais
sur
du
Tupac
J'me
rappelle
tes
dix-neuf
ans
Peut-être
pas
toi,
c'est
comprenable
Les
verres
de
fort,
les
danses
aux
tables
Jusqu'à
s'en
rendre
malades
Te
souviens-tu
du
trip
de
pêche
À
Baie
James
les
trois
garçons
C't'ait
toi
l'plus
petit,
mais
rien
n'empêche
T'as
quand
même
pris
l'plus
gros
poisson
Ça
pas
été
facile
dans
un
milieu
pas
évident
S'adapter
de
ville
en
ville
Pour
vivre
les
mêmes
vieux
sentiments
Une
fois
de
retour
de
Montréal
J't'ai
vu
sans
vie
dans
ton
cercueil
C'est
là
qu'j'ai
compris
tout
le
mal
Que
j'aurais
à
devoir
vivre
le
deuil
Encore
aujourd'hui
à
Noël
Ou
à
tout
autre
rassemblement
On
s'arrête,
on
regarde
au
ciel
Tu
nous
manques
énormément
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