paroles de chanson Le Soleil et l'Ouvrier - Balbino Medellin
Le
Soleil
Et
L'Ouvrier
se
lèvent
sans
se
plaindre
Dehors
la
première
benne
n'est
pas
encore
partie
quelques
rêvent
encore
qui
colore
cette
étreinte
avant
le
corps
a
corps
ou
chaque
heure
a
un
prix.
Leurs
caresses
se
mèlent
sur
la
joue
d'une
femme,
qu'ils
trouvent
encore
belle
après
les
drames.
Ils
voient
dans
son
sommeil
les
jours
heureux,
ils
savent
qu'il
s'en
rappelle
quand
elle
ouvre
les
yeux.
Et
elle
est
passé
la
nuit
trop
brève,
dans
les
curs
c'est
la
grève
il
n'y
a
plus
de
printemps,
ils
attendent
la
relève
ouai
Le
Soleil
Et
L'Ouvrier.
Ils
sont
les
deux
derniers
camarades
à
voir
aux
coins
des
rues
des
barricades
et
du
temps
pour
s'aimer
c'est
Le
Soleil
Et
L'Ouvrier.
Le
Soleil
Et
L'Ouvrier
en
ont
construits
des
chemins
et
même
dans
leurs
sommeil
ils
soulèvent
des
parpaings.
Ils
gardent
un
morceaux
de
cuir
au
creux
des
mains,
ils
rêvent
d'un
voyage
un
voyage
sans
fin.
Quand
le
marchand
de
sable
ne
vend
plus
que
des
graviers,
les
paupières
en
ballade
laissent
prendre
le
ciment;
la
où
il
y
a
nom
et
un
cur
de
gravé
par
la
branche
anonyme
qui
scelle
les
sermons.
Et
elle
s'est
perdue
dans
la
nuit
la
fièvre
dans
les
curs
c'est
la
grève
il
n'y
a
plus
de
printemps,
ils
attendent
la
relève
ouai
Le
Soleil
Et
L'Ouvrier.
Ils
sont
les
deux
derniers
camarades
à
voir
aux
coins
des
rues
des
barricades
et
du
temps
pour
s'aimer
c'est
Le
Soleil
Et
L'Ouvrier.
Le
soleil
il
est
tricar
et
l'ouvrier
sur
cythere,
la
grisaille
pour
l'un
le
medef
pour
son
frère,
il
lèvera
le
poing
et
finira
sous
terre
à
diluer
dans
la
sueur
ces
venants
prolétaires,
à
diluer
dans
la
sueur
ces
venants
prolétaires.
Et
elle
s'est
perdue
dans
la
nuit
la
fièvre
dans
les
curs
c'est
la
grève
il
n'y
a
plus
de
printemps,
que
du
sable
et
des
prières
dans
le
sommeil
des
ouvriers.
Mais
à
l'heure
du
premier
bus
les
camarades
ont
encore
aux
coins
des
rues
des
barricades
et
du
temps
pour
rêver,
c'est
Le
Soleil
Et
L'Ouvrier...
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