Bernard Lavilliers - Chiens De Guerre paroles de chanson

paroles de chanson Chiens De Guerre - Bernard Lavilliers



Dans Chinatown Paris 13ème
J'entends ses pas sous la pluie
Pont de Tolbiac sous l'acier blême
La voie ferrée tord et crie
Travail des traverses
Gonflées par l'averse
Imagination, tordue par le son
Tueur d'Austerlitz
Notant sur sa liste
Chinatown Paris 13ème
Personne ne sort plus la nuit
Portes blindées, verrous et chaînes
Fusils chargés prés du lit
Plus loin dans la zone
Tenue par les jaunes
Les anciens de Saigon
Préparent la potion
Couchés sur des nattes
Paris devient gris sur le quai de Bercy
Paris Saigon brûle encore au plafond
Comme un drap froissé gris-bleu délavé
Un long ciel se lisse sous le pont d'Austerlitz
Rêves de gloire troublant la mémoire
De le assassin qui traîne sur les voies du 13ème
Dans Chinatown Paris 13ème
Nouveau jour et lumière crue
La victime était Vietnamienne
Étranglée, glacée et nue
Au milieu des traverses
D'une voie sans issue
Tenue par les jaunes
La zone s'est tue
Qui vient sur la liste
Du tueur d'Austerlitz?
Très loin, très loin d'ici, il existe une zone
on garde en secret l'après-midi des faunes
les souvenirs à jamais emmurés
Ont des histoires d'amour toujours inachevées
Et jamais abouties comme sont les conquêtes
Les chevaux ruisselants juste avant la défaite
Quand le seigneur de guerre reconnaissant les siens
Sous les masques de fer se penche
Et ne dit rien
Et chaque nuit
Les villes brûlent
Les villes brûlent
Ma compagne de feu, as-tu connu ces hommes?
Ces hommes du refus au loin des compromis
Que l'argent corrompu n'a jamais assagis
Ceux qui tiennent leur clan en dehors de la norme
Chiens de guerre qui fermez les portes des cellules
Il reste pour les loups ce battement de coeur
Ce tempo de survie venu des profondeurs
Cette rage de vivre rivée sous la férule
Et chaque nuit
Les villes brûlent
Les villes brûlent
Ne prenez pas les aigles pour de blancs albatros
Au cas le destin confierait au hasard
La fin du millénaire et des ordres bâtards
Chiens de garde, en passant, surveillez bien votre os
Très loin, très loin d'ici, il existe une zone
Aux frontières du réel près des grands trous d'ozone
le ciel est rouge et la nuit infinie
Il existe une zone très loin, très loin d'ici



Writer(s): Bernard Lavilliers, Georges Baux


Bernard Lavilliers - Clair Obscur
Album Clair Obscur
date de sortie
20-08-1997




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