paroles de chanson Tandem - Bigflo & Oli
J'construis
l'cadre,
j'peins
l'tableau
et
j'suis
l'galeriste
Pendant
qu'les
autres
prennent
l'air,
moi,
j'préfère
prendre
des
risques
J'me
vante
pas
d'savoir
tout
faire,
j'libère
mes
tripes
quand
j'écris
Détermination
d'fer,
j'garde
les
yeux
ouverts
pendant
l'éclipse
Ma
ville
rose
en
hiver,
on
est
bien
loin
du
gang
des
Crips
Des
clans
s'étripent
sur
Terre,
depuis
quе
l'argent
existe
À
la
rеcherche
des
réponses
claires,
que
seul,
le
temps
précise
J'ai
mis
des
bouteilles
à
la
mer,
pourvu
que
le
vent
les
guide
Du
bon
côté
de
l'hémisphère,
la
chance
ici,
les
gens
guérissent
Suffit
d'traverser
une
frontière,
pour
voir
c'que
les
géants
négligent
Destin
spectaculaire,
les
légendes
s'écrivent
en
équipe
J'veux
t'rendre
service,
faire
naître,
un
sourire
sincère
quand
t'es
triste
J'veux
vendre
du
rêve
et
plaire,
j'le
fais
pas
juste
pour
vendre
des
disques
J'voulais
remplir,
avec
mes
vers,
tout
c'qui
me
semblait
vide
J'avais
la
rage
dans
l'revolver,
le
succès,
m'a
fait
changer
d'cible
J'veux
la
médaille,
sans
le
revers,
avec
mon
frère,
j'me
sentais
libre
Un
texte
sur
l'agenda
scolaire,
j'faisais
le
fier
devant
les
filles
J'ai
pris
tout
ce
jeu
à
l'envers,
dans
l'rap,
je
suis
l'enfant
terrible
Je
plante
mes
rimes,
j'ai
l'temps
d'vieillir,
même
si,
ici,
l'présent
s'effrite
Mettez
les
artistes
à
couvert,
j'suis
l'plus
puissant
des
fantaisistes
La
fleur
qu'le
talent
m'a
offert,
m'avait
caché
autant
d'épines
Faudrait
juste
qu'on
soit
solidaires,
y'aura
des
pleurs
avant
les
rires
Dans
l'parapluie,
des
trous
d'gruyère,
j'ai
dansé
sous
l'intempérie
Oui,
j'avais
peur
mais
j'avais
l'flair,
j'trouvais
toute
cette
attente
pénible
Et
dans
ma
chambre,
j'faisais
la
guerre,
et
des
concerts
devant
mes
livres
Moi,
j'rappais
des
nuits
toutes
entières,
pendant
qu'la
bière
vous
rendait
ivres
Jusqu'à
cracher
du
sang,
des
glaires,
pour
jamais
qu'le
talent
s'épuise
Aujourd'hui
sous
la
lumière,
pourtant,
tu
sais,
souvent,
j'hésite
J'ai
l'cran,
j'résiste,
la
langue
est
riche,
j'suis
dans
l'élite
Je
lance
des
piques,
j'apprends
des
mythes,
les
gens
me
disent
de
m'taire
J'suis
ce
petit
qui
engrange
des
rimes,
dans
l'temps,
j'médite,
je
prendrai
le
titre
Une
grande
maîtrise,
pourtant
ces
types,
me
pensaient
vite
sous
terre
Oli,
yeah
J'ai
d'jà
pensé
au
suicide,
mais
putain
c'qu'la
vie
est
belle
J'crois
qu'j'aime
trop
la
musique,
j'pourrais
jamais
me
passer
d'elle
Y'a
Oli
qui
m'passe
le
sucre,
quand
ma
vie
a
le
goût
d'sel
Quand
j'suis
dans
l'dur,
tu
vois
l'truc,
quand
j'suis
coincé
dans
le
carrousel
J'écris
ce
texte
au
studio,
construit
dans
une
cave
Toulousaine
Le
plafond
en
voûte,
comme
un
cocon,
l'son
à
fond,
les
acouphènes
On
taff
sur
l'prochain
album,
on
sait
qu'il
faut
qu'on
s'renouvelle
Minute
de
silence
pour
les
sons
qui
finiront
à
la
poubelle
Allez
Flo,
sois
assidu,
c'est
pas
si
dur,
on
va
s'y
mettre
J'rêvais
d'sortir
un
album,
j'en
suis
déjà
au
quatrième
Sous
la
pluie
diluvienne,
avec
Oli,
on
est
trempés
Le
bateau
ne
fait
que
tanguer,
où
est
passé
le
capitaine?
J'reprends
la
barre,
fixe
le
regard,
direction
une
archipel
Elle
me
dit
tout
l'temps
qu'elle
s'aime
pas,
mais
moi
j'la
trouve
archi-belle
Elle
a
trouvé
sa
place
près
de
moi,
qui
suis
si
solitaire
Jeté
un
sort
sur
mon
cœur
mort,
comme
la
plus
grande
magicienne
Mais
j'm'égare,
je
suis
sur
mon
navire
qui
traverse
la
tempête
On
m'a
dit
qu'le
rap
est
mort,
donc
j'ai
mené
ma
p'tite
enquête
Sur
internet,
dans
la
vie,
j'ai
jamais
compris
autant
d'haine
Avec
Oli,
le
Tour
de
France,
on
l'aurait
fait
sur
un
tandem
On
voulait
gagner
le
match,
c'était
pas
pour
nous
la
banquette
J'ai
toujours
un
ou
deux
As,
cachés
dans
l'fond
de
ma
manchette
J'ai
enterré
mon
trésor,
personne
trouvera
la
cachette
Aujourd'hui,
j'achète
c'que
j'veux,
mais
j'veux
jamais
qu'personne
m'achète
Tout
prendre
avant
qu'le
temps
nous
prenne,
les
pieds
dans
des
charantaises
J'l'ai
ouverte
y'a
longtemps,
faudrait
qu'j'referme
la
parenthèse
Non
c'est
pas
des
conneries,
j'ai
ouvert
ma
fromagerie
J'en
avais
marre
qu'ce
soit
les
mêmes
qui
s'partagent
le
camembert
J'voudrais
juste
mes
amis,
dans
le
paradis
ou
l'enfer
Ils
ont
voulu
fermer
la
porte,
donc
j'suis
passé
par
l'courant
d'air
J'ai
encore
faim
de
vivre,
comme
si
j'avais
pris
douze
ans
fermes
Ceux
qui
voudraient
m'gâcher
l'plaisir,
j'crois
qu'au
fond,
je
vous
emmerde
Eh
ouais,
ce
son,
c'est
pour
les
nôtres,
ceux
qui
se
disent
"Visionnaires"
On
se
soutient,
prenez
ma
main,
on
va
plus
loin,
je
vous
emmène
Une
pensée
pour
les
absents,
que
l'ami,
la
mort
nous
enlève
Les
arbres,
que
le
vent
soulève,
que
soulage
ceux
qui
s'en
souviennent
On
est
plus
souvent
dans
les
cœurs,
même,
six
pieds
sous
terre
Prenez
ces
mots
comme
un
onguent,
pour
ceux
qui
ont
souffert
Peu
importe
la
direction
du
vent,
quand
on
sera
poussière
J'm'inquiète
trop
pour
Oli
(parfois
j'aimerais
le
mettre
sous
verre)
En
attendant,
j'fais
du
rap,
pour
pas
me
faire
sauter
l'couvercle
J'fais
que
des
classiques,
j'me
s'rais
entendu
avec
Schubert
La
vie
est
un
casino,
qui
fait
tourner
la
roulette?
J'ai
fait
tapis
et
puis
j'ai
fait
un
p'tit
clin
d'œil
à
la
croupière
J'voulais
être
Aristochat,
moi
le
p'tit
chat
de
goutière
Avant
qu'on
prenne
ma
place
et
qu'on
m'ramène
à
la
fourrière
Ça
fait
longtemps
qu'j'suis
là,
j'ai
l'impression
dêtre
une
fougère
La
paix,
l'amour,
la
musique
pour
moi
le
reste
c'est
des
foutaises
J'me
suis
mis
devant
l'miroir,
et
j'me
suis
redécouvert
J'ai
le
rap
et
mon
frère
en
cartouche
sur
ma
bandoulière
Accroche-toi
ça
va
le
faire,
même
si
tu
trouves
plus
l'sommeil
On
apprécie
mieux
l'soleil,
après
un
temps
couvert
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