paroles de chanson Complainte du progrès (les arts ménagers) - Carmen Maria Vega
Autrefois,
pour
faire
sa
cour
On
parlait
d'amour
Pour
mieux
prouver
son
ardeur
On
offrait
son
coeur
Maintenant,
c'est
plus
pareil
Ça
change,
ça
change
Pour
séduire
le
cher
ange
On
lui
glisse
à
l'oreille
Ah,
Gudule,
viens
m'embrasser
Et
je
te
donnerai
Un
frigidaire
Un
joli
scooter
Un
atomixer
Et
du
Dunlopillo
Une
cuisinière
Avec
un
four
en
verre
Des
tas
de
couverts
Et
des
pelles
à
gâteaux
Une
tourniquette
Pour
faire
la
vinaigrette
Un
bel
aérateur
Pour
bouffer
les
odeurs
Des
draps
qui
chauffent
Un
pistolet
à
gaufres
Un
avion
pour
deux
Et
nous
serons
heureux
Autrefois,
s'il
arrivait
Que
l'on
se
querelle
L'air
lugubre
on
s'en
allait
En
laissant
la
vaisselle
Aujourd'hui,
que
voulez-vous
La
vie
est
si
chère
On
dit
"Rentre
chez
ta
mère"
Et
on
se
garde
tout
Ah,
Gudule,
excuse-toi
Ou
je
reprends
tout
ça
Mon
frigidaire
Mon
armoire
à
cuillères
Mon
évier
en
fer
Et
mon
poêle
à
mazout
Mon
cire-godasses
Mon
repasse-limaces
Mon
tabouret
à
glace
Et
mon
chasse-filous
Et
la
tourniquette
À
faire
la
vinaigrette
Le
ratatine-ordures
Et
le
coupe-friture
Et
si
la
belle
Se
montre
encore
rebelle
On
la
fiche
dehors
Pour
confier
son
sort
Au
frigidaire
À
l'efface-poussière
À
la
cuisinière
Au
lit
qu'est
toujours
fait
Au
chauffe-savates
Au
canon
à
patates
À
l'éventre-tomates
À
l'écorche-poulet
Mais
très,
très
vite
On
reçoit
la
visite
D'une
tendre
petite
Qui
vous
offre
son
coeur
Alors
on
cède
Car
il
faut
bien
qu'on
s'entraide
Et
l'on
vit
comme
ça
Jusqu'à
la
prochaine
fois
Et
l'on
vit
comme
ça
Jusqu'à
la
prochaine
fois
Et
l'on
vit
comme
ça
Jusqu'à
la
prochaine
fois
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