paroles de chanson La journée est finie - Claude-Michel Schönberg
La
journée
est
finie
quatorze
heures
à
la
peine
Le
nez
sur
l'établi
quatorze
heures
à
la
chaine
C'est
fini,
ça
recommence
Dans
la
vie,
nous
les
femmes,
on
a
la
chance
D'avoir
un
deuxième
patron
a
la
maison
Que
l'on
sert
en
silence
La
journée
est
finie,
bien
finie
la
journée
On
a
bien
merité
le
pot
de
l'amitié
Le
dernier
que
l'on
se
jette
Attendant
que
la
soupe
soit
enfin
prête
Et
d'aller
dormir
enfin
jusqu'à
demain
Sans
demander
son
reste
Aime
ce
que
tu
as
quand
t'as
pas
ce
que
t'aimes
Quand
t'as
pas
ce
que
t'aimes,
aime
ce
que
tu
as
Et
nous
aut'
comme
on
n'a
rien
Ni
le
superflu
ni
le
necessaire
On
ne
peut
que
s'aimer
bien
Pour
mettre
un
peu
d'azur
dans
notre
enfer
Et
pouvoir
encore
sourire,
continuer
à
vivre
S'il
n'est
pas
trop
crêvé,
si
j'ai
encore
la
force
Nous
on
se
fait
du
bien
quand
les
enfants
s'endorment
Entre
nous
et
les
bourgeois
c'est
avec
la
mort,
ma
foi
Le
seul
moment
où
y
a
pas
de
difference
Et
voilà
nos
vacances
T'as
vu?
Le
contremaître
avait
l'air
contrarié
C'est
la
faute
à
la
Louise
qui
l'a
laissé
tomber
Si
le
patron
savait
qu'il
nous
fait
des
avances
Il
perdrait
de
sa
morgue
et
de
sa
suffisance
Le
bon
Monsieur
Madeleine,
qui
__
Ne
permet
pas
qu'on
se
joue
de
la
morale
Et
il
le
prendrait
très
mal
Aime
ce
que
tu
as
quand
t'as
pas
ce
que
t'aimes
Quand
t'as
pas
ce
que
t'aimes,
aime
ce
que
tu
as
Et
nous
aut'
comme
on
n'a
rien
Ni
le
superflu
ni
le
necessaire
On
ne
peut
que
s'aimer
bien
Pour
mettre
un
peu
d'azur
dans
notre
enfer
Et
pouvoir
encore
sourire,
continuer
à
vivre
Est-ce
ton
amoureux
qui
t'écrit
en
cachette
Fantine,
fait
nous
voir
ce
qui
est
dans
cette
lettre
Envoyez
quinze
francs,
malade
votre
enfant
Risque
la
mort
sous
peu
vite,
il
faut
la
sauver
C'est
signer
Thenardier
Rendez-moi
ma
lettre,
ravalez
votre
haine
Pensez
à
vos
misères,
et
laissez-moi
la
mienne
Allez
rentrez
vite,
vos
maîtres
vous
attendent
Oh,
pardon
vos
maris,
vous
qui
en
avez
un
qui
partage
votre
vie
Séparez-vous,
je
vous
l'ordonne
Je
ne
conduis
pas
un
troupeau
C'est
une
usine
que
je
mène
Avant
de
vous
prendre
aux
cheveux
Et
quel
que
soit
le
differend
Dont
vous
allez
me
faire
l'aveu
Sachez
rester
dignes
quand
meme
Et
maintenant
qu'on
me
revèle
Les
raisons
de
cette
querelle
Bravo,
mademoiselle,
on
la
croyait
sérieuse
Mais
elle
était
la
nuit
tout
autant
travailleuse
La
Fantine
est
fille
mère
Mais
malheur
a
celle
qui
trop
tôt
gaspille
La
vertu,
seule
fortune
des
pauvres
filles
Tant
pis,
tant
pis
pour
elle
Bravo,
mademoiselle,
on
te
voit
a
l'église
Mais
c'est
pour
d'autres
messes
que
tu
ôtes
ta
chemise
Et
bien
sur
elle
va
nous
dire
Que
de
lui
elle
était
très
amoureuse
Mais
Jésus,
gare
au
serpent
Sa
piqure
est
parfois
tres
vénimeuse
Et
les
hommes
c'est
tout
pareil
malheur
a
qui
leur
cède
Bravo,
mademoiselle,
on
n'a
que
ce
qu'on
sène
Cette
sainte
nitouche
y
a
touché
quand
meme
Je
ne
veux
pas
d'histoire
de
cette
sorte
Voilà
cinquante
francs
je
vous
mette
à
la
porte
1 La journée est finie
2 L'air de la misère
3 Les beaux cheveux que voilà
4 J'avais rêvè d'une autre vie
5 Dites-moi ce qui se passe
6 Fantine et monsieur madeleine
7 Mon prince est en chemin
8 Mam'zelle crapaud
9 La devise du cabaretier
10 Valjean chez les thénardier
11 La valse de la fourberie
12 Donnez, donnez
13 Rouge et noir
14 Les amis de l'ABC
15 A la volonté du peuple
16 Cosette: dans la vie
17 Marius: dans la vie
18 Voilà le soir qui tombe
19 Le cœur au bonheur
20 L'un vers l'autre
21 La faute à voltaire
22 La nuit de l'angoisse
23 Demain (final 2e acte)
24 Ce n'est rien
25 L'aube du 6 juin
26 Noir ou blanc
27 La mort de gavroche
28 Marius et monsieur Gillenormand
29 Le mariage, "soyez heureux"
30 L'aveu de valjean
31 Marchandage et révélation
32 Epilogue: la lumière
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