paroles de chanson Bonhomme - Claude Nougaro
À
bras
le
corps,
Brassens
À
bras
le
corps
de
l′arbre
Où
la
vie
et
la
mort
entrelacent
leur
loi
Avant
de
replonger
dans
le
torrent
de
barbe
qui
coule
Du
menton
d'un
Jupiter
gaulois
La
barbe,
au
sel,
à
Seth
Aux
salives
de
marbre
de
la
mer
Oui,
toujours,
toujours
recommencer
Tu
n′acquît
d'un
maçon,
certainement
pas
glabre
Et
travailla
bientôt
ta
guitare
à
penser
C'est
dur,
George
C′est
vache
d′être
un
pouêt
Un
pouêt,
pouêt
De
posséder
un
peuple
ajusté
à
sa
voix
Bel
homme,
sous
ta
moustache
je
fris
mon
omelette
Et
que
l'œuf
bien
cassé
te
donne
de
la
joie
Malgré
la
bise
qui
mord
La
pauvre
vieille
de
somme
Va
ramasser
du
bois
mort
Pour
chauffer
Bonhomme
Bonhomme
qui
va
mourir
De
mort
naturelle
Mélancolique,
elle
va
À
travers
la
forêt,
blême
Où
jadis
elle
rêva
De
celui
qu′elle
aime
Qu'elle
aime
et
qui
va
mourir
De
mort
naturelle
Rien
n′arrêtera
le
cours
De
la
vieille
qui
moissonne
Le
bois
mort
de
ses
doigts
gourds
Ni
rien
ni
personne
Car
Bonhomme
va
mourir
De
mort
naturelle
Non,
rien
ne
l'arrêtera
Ni
cette
voix
de
malheur
Qui
dit
"quand
tu
rentreras
Chez
toi,
tout
à
l′heure
Bonhomme
sera
déjà
mort
De
mort
naturelle"
Ni
cette
autre
et
sombre
voix
Montant
du
plus
profond
d'elle
Lui
rappeler
que,
parfois
Il
fut
infidèle
Car
Bonhomme,
il
va
mourir
De
mort
naturelle
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