paroles de chanson On gère - Deen Burbigo
La
peu-sa
pue
la
zeb,
y'a
que
ça
qui
m'apaise
Je
n'veux
pas
nuire
à
mes
chances
de
réussite
mais
la
zizanie
m'appelle
J'ai
déserté
les
bancs
d'la
fac,
préféré
les
plantes
salaces
Sans
savoir
que
je
n'ferai
qu'errer
sans
travail
Déréglé,
éméché,
j'essaierai
d'être
aimer
et
d'cesser
mes
péchés
Mais
c'est
dur
cousin
de
se
réveiller
seul
d'vant
sa
glace
J'dois
prendre
ma
part,
défendre
ma
place
Rien
à
célébrer,
pour
m'égayer
j'panserai
mes
plaies
sans
Hansaplast
Chacun
d'mes
silences
cache
une
cicatrice
énorme
Besoin
d'une
thérapie
ou
d'une
vraie
racli,
seul
j'dilapide
mais
fort
Ici
la
ville
est
moche
et
si
la
miss
est
bonne
J'suis
capable
des
pires
folies,
homie,
oui
ma
vie
est
chaude
J'ai
des
rêves
immensément
grands
Tu
veux
m'stopper?
Pas
la
peine
d'y
penser
mon
grand
Présent
à
l'appel,
d'l'aisance
à
la
pelle
J'vise
une
villa
à
la
mer
avec
une
diva
caramel
J'pèse
rien
sur
la
balance
comme
celui
qui
t'bicrave
ta
lamelle
Et
j'me
sens
nulle
part
à
ma
place
tout
comme
un
G.I.
à
La
Mecque
C'est
un
cauchemar,
tout
c'qui
m'fait
du
bien
me
fait
du
mal
Inéluctable,
chaque
mort
nous
rappelle
qu'ici
rien
n'est
durable
L'oseille
et
les
femmes,
la
zeb
dans
le
crâne
On
gère
Le
stress,
les
fans,
la
peine,
les
drames
On
gère
Pas
fiers
de
nos
actes,
on
gère
le
naufrage
Mon
frère
Nos
rêves
de
départ
se
perdent
avec
l'âge
On
sait
L'oseille
et
les
femmes,
la
zeb
dans
le
crâne
On
gère
Le
stress,
les
fans,
la
peine,
les
drames
On
gère
Avant
qu'ça
casse
mon
frère
J'attends
qu'ça
passe
J'ai
fait
les
choses
biens
et
d'autres
un
peu
moins
reluisantes
Que
je
n'expliquerai
pour
rien
au
monde
à
des
gamins
de
dix
ans
L'innocence
est
perdue,
on
vit
d'violence
et
d'verdure
Psychotant,
spliff
au
vent,
puis
rigolant
d'nos
blessures
Ici
la
vie
n'est
pas
facile,
on
a
trop
rien
pour
l'accommoder
No
bottom
aux
rôles
donnés,
faut
consommer
pour
s'consoler
Gosse
malade
rêvant
de
grosses
bananes
Mes
canailles
financent
la
vraie
racaille
via
Coca
Light
Comme
les
autres
poiscailles
j'mords
à
toute
sorte
d'appâts
Et
j'perds
un
bras
a
chaque
réédition
des
Jordan
3
J'ai
la
science
d'éliminer
les
limites
avec
la
gent
féminine
J'ai
mes
gimmicks,
on
m'édifie
la
célébrité
d'une
divinité
lyrique
Je
me
perds
en
futilités
mais
l'avidité
d'liquidités
m'horrifie
Pris
d'lucidité,
l'humilité
des
paysans
d'Bolivie
Me
parle
plus
que
la
suffisance
de
ceux
à
qui
le
pays
obéit
Seul
j'm'emploie
à
m'tuer
la
santé,
tchin'
à
la
votre
J'n'oublie
pas
la
mort
et
j'espère
être
prêt
à
l'instant
T
Un
quart
de
siècle,
j'en
ai
vu
passer
des
saisons
Enchaîner
les
tafs,
m'engrainer
à
n'en
plus
garder
la
raison
J'ai
vu
armes
et
agressions
dans
des
rues
squattées,
allées
sombres
Et
su
éloigner
la
pression
quand
il
fallait
lâcher
l'éponge
Et
si
demain,
il
me
fallait
tout
recommencer
Je
referais
tout
pareil
et
je
viendrais
pour
vous
l'romancer
1 Rimeur à gages
2 Soldat sûr
3 On gère
4 Arithmétique
5 Un je ne sais quoi
6 Ma IV
7 Roule
8 Debout à l’aube
9 Couteau suisse
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