paroles de chanson Daouzek Hunvre - Denez Prigent
Douze
chants
de
combat,
dont
celui-ci,
pour
mettre
la
Terre
à
se
fendre...
Onze
roues
allumées
dans
le
Ciel
de
Mai,
aveuglent
celui
qui
ne
les
voit
pas...
Onze
roues
déchaînées
qui
somment
les
feuilles
des
arbres
de
se
flêtrir...
Dix
nuits
sans
Soleil
ou
tant
d'autres
sans
Lune,
Neuf
étincelles
noires
dans
la
grande
vasque
de
cire...
Huit
danseurs
androgynes,
sans
visage,
qui
farandolent
autour
de
la
source
éteinte...
Huit
danseurs,
huit
danses
rituelles
qui
ne
veulent
plus
rien
dire...
Sept...
(Seizh...)
Sept
esprits
perdus
en
habits
de
chair
qui
marchent
en
file
entre
deux
mers,
Qui
marchent
en
file
sur
le
chemin
d'écume,
un
mauvais
vent
les
pousse...
Six
Terres
Sacrées,
et
mises
à
vendre
six
cathédrales
de
chêne
qui
pourrissent
Sur
des
tours
d'acier
sans
cuivre
qui
mènent
le
venin
jusqu'à
l'hymen...
Ils
ont
brisé
la
Cinquième
Pierre
pour
laisser
passer
le
chemin
des
colons...
Quatre
têtes
coupées
dans
la
Rivière
Sans
Nom,
pleurant
et
riant
à
la
fois...
Trois
Vierges
pendues
aux
branches
dues
au
chanteur
y
ont
crevé,
langue
arrachée...
Au-dessus,
trois
Corbeaux
gris,
disant
l'un
à
l'autre,
l'un
à
l'autre,
disant,
envolons-nous
de
Kervellen...
Un
combat
est
livré
dans
notre
forêt,
nous
y
trouverons
beaucoup
de
peine,
et
sûrement
viande
plus
fraîche...
Plus
que
deux
saisons
dans
le
cercle
de
l'an,
et
bientôt
plus
aucune...
Une
fumée
sur
une
montagne
de
Feu,
et
j'entends
l'odeur
du
sang
qui
brûle,
le
sang
de
nos
frères,
de
nos
pères,
Ce
chant
que
la
Terre
ne
vit
que
pour
eux,
puissent-ils
briser
les
murs
du
monde
nouveau...
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