paroles de chanson Portrait de l'Epoque - Fayçal
Les
yeux
verts
couleur
dollar,
du
silicone
plein
la
poitrine
Se
fout
des
douleurs
du
taulard,
joue
l'icône
derrière
les
vitrines
Conne,
c'est
sa
mère
qu'elle
insulte
escroque
son
aspect
Amer
se
comporte
en
inculte,
se
moque
bien
du
respect
Les
siens
s'emballent
pour
un
cul,
pour
un
écu
se
vendent
De
mon
vécu
je
l'ai
vu
prendre
la
balle
dans
le
camp
des
vaincus
Elle
roule
en
berline
allemande,
en
crédit
revolving
Elle
nous
met
à
l'amende
en
scret-di
dans
les
grands
holding
Pas
maligne
elle
s'affiche,
trop
souvent
au
Carlton
Nous
laisse
du
vent
sur
les
fiches
de
paye,
est-ce
que
cela
t'étonne?
La
paix
elle
s'en
contrefiche,
elle
l'a
flinguée
à
la
naissance
Déglingué
la
connaissance,
préfère
montrer
ses
montres
aux
riches
Ses
frères
sont
au
G8,
elle
s'exhibe
dans
la
jet
set
Les
miens
s'imbibent
genre
au
Get
'7
quand
elle
les
tient
sous
cuite
Du
botox
plein
les
lèvres,
livide
et
sans
cervelle
Nos
sales
traits,
nos
vides
elle
révèle
qu'c'est
à
l'intox
qu'elle
nous
crève
Portrait
de
l'époque
Aucun
scrupule,
aucune
larme
quand
elle
farde
son
visage
Dans
son
pull
elle
planque
des
armes,
regarde
un
peu
le
paysage
Prends
garde,
elle
joue
l'immaculée,
quand
elle
te
cause
des
banques
Derrière
propose
broliques
et
tanks,
déjoue
pour
mieux
nous
en****
Enfin
bref,
c'est
l'ingratitude
qu'elle
batise,
pactise
Son
attitude
attise
le
froid,
la
faim
même
dans
nos
fiefs
Elle
serre
des
mains
sans
vergogne,
dort
sur
ses
deux
oreilles
Et
moi
j'espère
que
mes
vers
cognent,
que
demain
n'est
pas
son
pareil
Elle
confond
victime
et
bourreau,
ment,
se
morfond
à
l'écran
Mais
au
fond
elle
a
du
cran
quand
elle
blâme
ma
team
au
barreau
Elle
s'autoproclame
légitime,
équitable
face
au
gens
Mais
à
la
table
des
dirigeants,
elle
parle
argent
sans
les
centimes
Sous
les
sentiments
elle
se
masque,
perverse
et
corrompue
Elle
converse
à
bâtons
rompus,
quand
ça
va
mal
envoie
les
casques
Endettée
jusqu'au
cou,
la
vois
débauchée
en
Gucci
Et
pour
moi,
pour
nous,
pour
beaucoup
c'est
elle
qui
a
fauché
Colucci
Pleine
d'égo
en
talon
aiguille,
dans
nos
contes
elle
s'implique
Et
si
sans
honte
elle
te
réplique
qu'on
est
égaux
elle
fait
l'anguille
Sans
répit,
déboussolé
sous
sa
couverture
Les
petits
braquent,
veulent
l'ouverture
puis
craquent,
qui
va
les
consoler?
Quand
seule
elle
joue
l'affolée,
même
pâle
elle
ne
flippe
pas
De
nos
gueules
elle
a
raffolée,
et
nous
parle
de
triple
A
Derrière
ses
faux
cils,
c'est
la
dureté
qu'elle
ravigote
Des
plans
de
carrière
qu'elle
dégote
avec
sureté
aux
plus
dociles
Elle
vise
nos
domiciles
dans
nos
LCD
teintés
Sa
bétise
est
un
missile
guidé
par
la
TNT
Elle
élève
même
en
exemple
d'ex-X
actrices
Dans
mon
cortex
des
cicatrices
lorsque
tous
ces
rêves
il
contemple
Sur
ses
épaules
de
la
fourrure
car
c'est
une
prédatrice
C'est
elle
qui
tient
la
serrure,
le
monopole
de
la
matrice
Du
pain
que
des
miettes,
entre
mouettes
on
se
bouscule
Au
loin
moi
je
souhaite
qu'elle
bascule
et
la
dépeint
pour
sa
fillette
1 Lettres de noblesses
2 Portrait de l'Epoque
3 Spleens et Premières
4 Quelques rimes sous le ciel
5 Mes points d'interrogations
6 Trajectoires
7 Le charme de nos chimères
8 Chrysoprase
9 Jugement de valeurs
10 Comme une soif...
11 Comme une soif...
12 Ninjutsu
13 Le sourire de Kitano
14 Mélodie d'un jour de Juin
15 Requiem pour encre fine
16 Baroud d'honneur
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