paroles de chanson Le gorille - Francis Cabrel
C'est
à
travers
de
larges
grilles
que
les
femelles
du
canton
Contemplaient
un
puissant
gorille
sans
souci
du
"qu'en
dira-t-on"
Avec
impudeur,
ces
commères
lorgnaient
même
un
endroit
précis
Que,
rigoureusement
ma
mère
m'a
défendu
de
nommer
ici
Gare
au
gorille,
gare
Voilà
que
la
prison
bien
close
s'ouvre
sur
le
bel
animal
On
ne
sait
pourquoi,
je
suppose
qu'on
avait
dû
la
fermer
mal
Le
singe,
en
sortant
de
sa
cage
crie
"c'est
aujourd'hui
que
j'le
perds"
Il
parlait
de
son
pucelage,
et
vous
aviez
deviné,
j'espère
Gare
au
gorille,
gare
Tout
le
monde
se
précipite,
hors
d'atteinte
du
singe
en
rut
Sauf
une
vielle
décrépite
et
un
jeune
juge
en
bois
brut
Voyant
que
toutes
se
dérobent,
le
quadrumane
accéléra
Son
dandinement
vers
les
robes
de
la
vieille
et
du
magistrat
Gare
au
gorille,
gare
Gare
au
gorille,
gare
"Bah"
soupirait
la
centenaire
qu'on
puisse
encore
me
désirer
"Ce
serait
extraordinaire
et,
pour
tout
dire,
inespéré"
Le
juge
pensait,
impassible
"qu'on
me
prenne
pour
une
guenon"
"C'est
complètement
impossible"
la
suite
lui
prouva
que
non
Gare
au
gorille,
gare
Car
si
l'on
sait
que
le
gorille,
aux
jeux
de
l'amour
vaut
son
prix
On
sait
qu'en
revanche
il
ne
brille,
ni
par
le
goût,
ni
par
l'esprit
Lors,
au
lieu
d'opter
pour
la
vieille
comme
l'aurait
fait
n'importe
qui
Il
saisit
le
juge
à
l'oreille
et
l'entraîna
dans
un
maquis
Gare
au
gorille,
gare
La
suite
serait
délectable
et
malheureusement,
je
ne
peux
Pas
la
dire,
et
c'est
regrettable,
ça
nous
aurait
fait
rire
un
peu
Car
le
juge,
au
moment
suprême
criait
"maman",
pleurait
beaucoup
Comme
l'homme
auquel,
le
jour
même,
il
avait
fait
trancher
le
cou
Gare
au
gorille,
gare
Gare
au
gorille,
gare
Gare
au
gorille,
gare
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