paroles de chanson Le Serpent Qui Danse - Francois Feldman
Que
j'aime
voir,
chère
indolente,
De
ton
corps
si
beau,
Comme
une
étoffe
vacillante,
Miroiter
la
peau!
Sur
ta
chevelure
profonde
Aux
âcres
parfums,
Mer
odorante
et
vagabonde
Aux
flots
bleus
et
bruns,
Comme
un
navire
qui
s'éveille
Au
vent
du
matin,
Mon
âme
rêveuse
appareille
Pour
un
ciel
lointain.
Tes
yeux,
où
rien
ne
se
révèle
De
doux
ni
d'amer,
Sont
deux
bijoux
froids
où
se
mêle
L'or
avec
le
fer
A
te
voir
marcher
en
cadence,
Belle
d'abandon,
On
dirait
un
serpent
qui
danse
Au
bout
d'un
bâton.
Sous
le
fardeau
de
ta
paresse
Ta
tête
d'enfant
Se
balance
avec
la
mollesse
D'un
jeune
éléphant,
Et
ton
corps
se
penche
et
s'allonge
Comme
un
fin
vaisseau
Qui
roule
bord
sur
bord
et
plonge
Ses
vergues
dans
l'eau.
Comme
un
flot
grossi
par
la
fonte
Des
glaciers
grondants,
Quand
l'eau
de
ta
bouche
remonte
Au
bord
de
tes
dents,
Je
crois
boire
un
vin
de
Bohème,
Amer
et
vainqueur
Un
ciel
liquide
qui
parsème
D'étoiles
mon
cÅâur!
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