paroles de chanson La java mondaine - Henri Salvador
On
passait
un
soir,
avenue
du
Bois
Et
le
p'tit
Hubert
dit
"Qu'est-ce
qu'on
voit?"
C'était
les
fusées
du
quatorze
juillet
On
a
décidé
d'
s'encanailler
Y
avait
un
p'tit
bal
au
métro
Jasmin
Qui
tournait
On
a
commencé,
la
main
dans
la
main
À
danser
La
marquis
Duleu
pour
les
douairières
Jouait
des
bretelles
à
sa
manière
Y
avait
des
saucisses
et
du
gros
rouquin
Par
tonneaux
C'était
féodal,
on
s'
rinçait
la
dalle
À
gogo
Et
ces
réjouissances
populaires
M'ont
tourné
la
tête,
j'y
vois
plus
clair
Et
je
repense
à
mon
ancêtre
de
jadis
Le
vieux
sénéchal
du
Millepertuis
Qui,
sans
sourciller,
sa
tête
alla
poser
Sur
une
guillotine
bien
aiguisée
Mais
je
me
disais
pendant
qu'on
dansait
Cet
air
tendre
Cette
vieille
Bastille,
comme
ils
ont
bien
fait
De
la
prendre!
Ça
n'
servait
à
rien,
toutes
ces
sales
pierres
Ah,
quelle
bonne
idée
d'
les
foutre
par
terre!
Tous
les
gens
riaient,
les
pétards
claquaient
Dans
la
nuit
Hubert
m'embrassait,
ah,
quel
animal!
C'est
exquis
Nous
étions
perdus
dans
cette
foule
Qui
nous
emportait
comme
une
houle
Et
je
repense
à
mon
ancêtre
de
jadis
Le
vieux
sénéchal
du
Millepertuis
S'il
nous
avait
vus
gambader
dans
la
rue
Il
en
serait
resté
sur
le...
ha
la
la
la
la
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