paroles de chanson Comme les pierres qui roulent - Hugues Aufray
Je
revois
ce
temps
quand
belle
au
vent
Tu
jetais
en
riant
aux
mendiants,
quelques
sous
On
te
disait:
gare
petite!
tu
vas
trop
vite
Tu
nous
prenais
tous
pour,
oui,
des
fous
Tu
aimais
tant
plaisanter
Et
te
moquer
des
paumés
ça,
ça
t'amusait
Tu
parles
moins,
moins
qu'hier
Et
tu
fais
moins,
bien
moins
la
fière
Quand
tu
pointes
à
la
cantine,
le
cœur
en
exil
Mais
où
vont
ces
filles,
ces
sans
domicile
Cette
foule
sans
nom,
inconnue
d'horizon
Ces
exclus
que
l'on
foule
Comme
des
pierres
qui
roulent
Tu
as
fait
la
grande
école,
miss
solitude
Mais
tu
as
passé
tes
études
à
rêver,
à
te
griser
Là-bas
personne
n'a
su
t'enseigner
A
vivre
la
rue
Aujourd'hui
tu
te
sens
nue,
éperdue
Tu
disais
moi
jamais
compromise
Avec
ces
vagabonds
mais
surprise
Là,
tu
réalises
Ah
non
qu'ils
n'échangent
pas,
que,
des
devises
Quand
tu
vois
leurs
yeux
défaits
Comme
des
valises
Et
quand
tu
leur
proposes
un
petit
deal
Tendre
et
fragile
Mais
où
vont
ces
filles,
ces
sans
domicile
Cette
foule
sans
nom,
inconnue
d'horizon
Ces
exclus
que
l'on
foule
Comme
des
pierres
qui
roulent
Tu
n'as
jamais
regardé
le
cœur
De
ces
clowns
jongleurs
Quand
ils
donnaient
pour
toi
tant
d'ardeur
Tu
'as
jamais
su
voir
où
est
le
vrai
bonheur
Et
qu'il
ne
faut
jamais
compter
Que
sur
sa
propre,
oui,
ferveur
Tu
aimais
mieux
monter
le
cheval
de
chrome
De
ton
diplomate
Qui
portait
à
l'épaule
une
siamoise
Une
acrobate
Mais
soudain
tu
découvres
et
alors
tout
se
gâte
Non,
qu'il
n'était
pas
vraiment
pour
toi,
L'aristocrate
A
qui
tu
as
déjà
livré
tous
tes
secrets,
les
plus
subtils
Mais
où
vont
ces
filles,
ces
sans
domicile
Cette
foule
sans
nom,
inconnue
d'horizon
Ces
exclus
que
l'on
foule
Comme
des
pierres
qui
roulent
Princesse
de
côte
d'azur,
tes
amis
prestigieux
Buvaient
souvent
aux
victoires
Et
au
jeu
de
tes
yeux
Échangeant
en
cachette
les
gadgets
mystérieux
Qu'il
est
temps
de
mettre
au
clou,
ou
au
feu
Oh!
il
le
sait
bien,
oui,
qu'il
t'amuse
Ton
Napoléon,
ce
gueux,
aux
belles
phrases
Si
confuses
Oh!
va
vers
lui
il
t'appelle
mais
ne
lui
refuse
Rien
quand
tu
n'as
plus
rien
Tu
n'as
même
plus
d'excuses
Tu
deviens
l'invisible
aux
sondages
Des
listings
d'état
civil
Mais
ou
vont
ces
filles,
ces
sans
domiciles
Cette
foule
sans
nom,
inconnue
d'horizon
Ces
exclus
que
l'on
foule
d'enfants
nus
Dans
la
houle
Toutes
ces
épaves
qui
coulent
Dans
un
monde
qui
s'écroule
Sous
des
pierres
qui
roulent,
oh!...
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