paroles de chanson Mon vieux - Jean-Jacques Goldman , Lââm
Dans
son
vieux
pardessus
râpé
Il
s'en
allait
l'hiver,
l'été
Dans
le
petit
matin
frileux
Mon
vieux.
Y
avait
qu'un
dimanche
par
semaine
Les
autres
jours,
c'était
la
graine
Qu'il
allait
gagner
comme
on
peut
Mon
vieux.
L'été,
on
allait
voir
la
mer
Tu
vois
c'était
pas
la
misère
C'était
pas
non
plus
l'paradis
Hé
oui
tant
pis.
Dans
son
vieux
pardessus
râpé
Il
a
pris
pendant
des
années
L'même
autobus
de
banlieue
Mon
vieux.
L'soir
en
rentrant
du
boulot
Il
s'asseyait
sans
dire
un
mot
Il
était
du
genre
silencieux
Mon
vieux.
Les
dimanches
étaient
monotones
On
n'recevait
jamais
personne
Ça
n'le
rendait
pas
malheureux
Je
crois,
mon
vieux.
Dans
son
vieux
pardessus
râpé
Les
jours
de
paye
quand
il
rentrait
On
l'entendait
gueuler
un
peu
Mon
vieux.
Nous,
on
connaissait
la
chanson
Tout
y
passait,
bourgeois,
patrons,
La
gauche,
la
droite,
même
le
bon
Dieu
Avec
mon
vieux.
Chez
nous
y
avait
pas
la
télé
C'est
dehors
que
j'allais
chercher
Pendant
quelques
heures
l'évasion
Tu
sais,
c'est
con!
Dire
que
j'ai
passé
des
années
A
côté
de
lui
sans
le
r'garder
On
a
à
peine
ouvert
les
yeux
Nous
deux.
J'aurais
pu
c'était
pas
malin
Faire
avec
lui
un
bout
d'chemin
Ça
l'aurait
p't'-êt'
rendu
heureux
Mon
vieux.
Mais
quand
on
a
juste
quinze
ans
On
n'a
pas
le
coeur
assez
grand
Pour
y
loger
tout's
ces
chos's-là
Tu
vois.
Maintenant
qu'il
est
loin
d'ici
En
pensant
à
tout
ça,
j'me
dis
"J'aim'rais
bien
qu'il
soit
près
de
moi"
PAPA...
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