paroles de chanson C'est gris - Kekro
Ni
sympa,
ni
risible,
le
gris
réside
dans
mon
appart'
J'suis
pas
lyriciste
moi,
j'écris
les
récits
d'un
monde
à
part
J'm'use
grave,
cette
fumée
m'démonte,
J'reste
l'inahler
tard,
quel
minable
état,
Vu
que
ce'rap
c'est
fuir
mes
démons
j'reste
inarrêtable
J'prend
sur
moi,
j'en
ai
sur-marre,
l'époque
est
fade,
J'suis
bloqué,
j'assure
l'mois,
Mais
sur
l'marbre
les
bouquets
fanent,
jures!
Tant
d'gaffes
démunissent,
la
route
du
vice
sans
freins,
Mais
où
sont
les
juges
quand
des
gosses
Finissents
sans
fringues
dans
des
caves
de
ministres?
Des
belles
vies
là?
Des
trous
pour
entasser
les
peaux
plutôt,
Des
belles
villas,
des
tours
pourront
caser
les
pauvres,
Puis
d'autres...
ALors
moi
j'm'allie
plus,
qu'on
l'dise
leurs
médias
mentent,
C'est
noir,
leurs
lois
manipulent,
courtisent
l'or,
les
diamants,
Hé!
Deux,
trois
pur,
j'ai
dû
fonder
tant
de
désespoir
Tenter
l'exploit
on
n'y
croit
plus,
J'ai
l'dos
vouté
d'encaisser
c'poids,
Écrase
ton
cul
de
pét',
la
froideur
est
douce,
Aucune
peine,
on
se
défonce,
J'serais
occupé
entre
vingt
heures
et
douze.
On
taffe
à
la
chaîne,
les
maillons
courent,
Les
larmes
des
parents
coulent,
Les
lardons
partent
en
couille
et
baillent
en
cours,
On
vit
ça,
sincère,
et
mon
visage
se
cerne
de
fou,
Toutes
leurs
versions
tu
peux
ressasser
Mais
l'offishal
se
sert
de
vous.
Ce
monde
est
anthracité
et
devient
assez
décevant,
Nan
ne
trainez
pas
là,
J'vois
des
gens
quasi
défunts,
assis
devant
l'entrée
des
palaces,
En
ville
des
clochards
mais
d'vant
l'éclipse
l'humain
ferme
les
yeux,
S'trouvera
irréprochable
devant
l'église,
les
mains
vers
les
cieux,
Ouais
l'existence
c'est
s'planter,
d'abord
tu
vis
quand
t'es
gosse,
Ensuite
tu
danses
les
yeux
bandés
au
bord
du
vide,
On
n'a
pas
tous
au
frais
ta
crossover,
ta
pitance
immense,
Nous
on
a
trop
souffert,
le
torse
en
feu,
tapis
dans
le
ciment,
Les
cinq
lettres,
t'attendais
pas
à
un
coup
d'bonheur
dans
l'accroche,
Pâle,
j'ai
l'moral
dans
les
bask',
un
double
noeud
dans
la
gorge.
On
n'est
qu'des
parasites
dans
leur
débats
racistes,
En
temps
d'désespoir,
assis,
J'tente
d'enterrer
ces
bad
dans
des
seize
barres
acides,
Grisâtre,
peu
d'visages
dignes,
en
ville,
Ça
deale
et
pour
un
bif
ça
tire
Car
pour
une
Vizati
le
vice
attire.
J'voulais
un
grand
ciel
mais
tant
d'seize
aigris,
Obscènes
et
grises
sont
les
pensées
qu'j'met
dans
ces
écrits.
Ce
monde
fait
peur,
des
revues
sur
des
filles
sales,
La
fureur
sur
les
visages,
Des
pleurs,
des
refus
sur
des
visas,
des
bleus.
On
vit
ça,
sincère,
et
mon
visage
ce
cerne
de
fou,
Toutes
leurs
versions
tu
peux
ressasser
Mais
l'offishal
se
sert
de
vous.
Nos
putains
d'vies
s'divisent
en
paye,
un
nombre
codifié
de
mois,
Impossible
d'y
vivre
en
paix,
moi,
J'rentre
quand
il
fait
noir,
qu'ont-ils
fait
de
moi?
Est-ce
tout?
Mate,
on
s'disperse
et
la
distance
laisse
tout
mal,
Pas
de
resto,
d'la
tristesse
et
d'la
tise
dans
l'estomac,
On
vide
des
sprays
à
une
dizaine
en
centre-ville,
Qu'on
s'sente
revivre,
On
file
discret
car
les
kisdés
se
concentrent
trop
vite,
Vivre
dans
l'ombre
c'est
casse-gueule,
J'nettoie
ce
qu'on
est
tâche
par
tâche,
Les
dents
longues,
j'ne
suis
qu'un
squelette,
Regarde
c'que
l'état
se
partage,
Peu
de
gars
sûrs,
faut
du
courage,
qu'on
revoit
nos
codes,
J'te
parle
pas
de
bleu
azur
quand
je
te
dis
qu'on
rame,
Qu'on
voit
nos
côtes,
Conteste!
Mais
c'est
plus
si
peace
quand
les
gars
s'arment,
Ils
nous
veulents
dans
ce
précipice,
qu'on
s'taise,
Qu'on
s'précipite
dans
les
ginz-am
Regarde
ça,
des
tas
de
blèmes,
moi
j'vise
à
vivre
juste
un
soir
sans
Mais
dur
d'être
vide
d'inspi,
Quand
tu
t'vois
vivre
d'un
SMIC
jusqu'à
soixante,
Je
m'en
bats
les
frères,
pourvoie
ces
cris
ou
vote
ces
lois,
Je
bad,
j'me
plains
mais
vrai
pour
moi
c'est
gris,
Pour
d'autres
c'est
noir.
Ouais
c'est
vrai
qu'on
parle
en
vers,
Qu'on
a
des
proches
que
l'état
enferme
Mais
au
fond
n'avons-nous
tous
pas
pris
du
ballon
ferme?
On
vit
ça,
sincère,
et
mon
visage
se
cerne
de
fou,
Toutes
leurs
versions
tu
peux
ressasser
Mais
l'offishal
se
sert
de
vous.
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