paroles de chanson Les miens - Kery James
Et
tous
les
gens
des
cités
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
enfants
d'immigrés
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
gens
des
quartiers
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
gens
des
ghettos
lèvent
leurs
mains.
Les
miens,
arabes
et
noirs
pour
la
plupart
d'entre
eux,
J'ai
grandi
parmi
eux,
je
connais
leur
histoire.
Dans
l'oubli
de
moi-même,
j'ai
écrit
leurs
mémoires.
J'les
aime,
j'te
prie
d'y
croire.
J'ai
tant
chanté
leurs
souffrances,
Eux
ces
français
pourtant
étrangers
en
France.
Je
n'ignore
pas
que
profonde
est
leur
déchirure,
La
mienne
je
tente
de
soigner
par
l'écriture,
Bien
sûr
que
j'ai
en
moi
une
part
d'eux.
Bien
que
j'étouffe
cette
rage
qu'ils
cultivent
en
banlieue.
Et
c'est
toujours
de
la
tristesse
que
tu
peux
lire
dans
mes
yeux,
Et
tant
de
tendresse
qui
se
manifeste
de
mes
vux,
envers
ces
habitants
du
quartier,
banlieues,
cités,
Trop
cités,
qu'on
a
souhaité
lier
a
l'insécurité.
Leur
différence
naît
dans
le
regard
des
autres,
Parfois
conséquence:
la
violence
c'est
autre.
J'viens
de
la
banlieue,
une
France
à
part,
Et
y
a
pas
que
la
distance
qui
nous
sépare.
La
cité
a
ses
codes,
son
langage,
son
silence
ses
modes
Ses
méthodes
et
sa
lecture
du
monde.
REFRAIN:
Et
tous
les
gens
des
cités
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
enfants
d'immigrés
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
gens
des
quartiers
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
gens
des
ghettos
lèvent
leurs
mains.
C'est
vrai
que
parmi
les
miens
y
a
des
dealers,
Des
tueurs
et
des
braqueurs,
Des
crapules
mais
aussi
des
durs
au
grand
cur,
Des
étudiants
des
patrons
des
sportifs.
Y
a
des
innocents
et
des
fautifs,
Nos
rues
sont
pleines
de
talents
cachés,
transformés
en
talents
gâchés.
Sous-estimant
la
valeur
du
temps
Je
me
pose
une
question:
"Les
miens
sont-ils
naïfs
ou
inconscients?"
Lorsque
l'envie
domine
la
raison,
Je
vois
les
miens
en
vie
mais
en
prison.
De
toute
façon,
même
libres
ils
se
sentent
comme
prisonniers,
Rejettent
le
bon
sens
comment
un
fou
que
t'essaies
de
raisonner.
Torturés
par
les
regrets,
Je
crois
que
les
miens
pleurent
mais
en
secret.
Ils
sont
si
loin,
qu'ils
n'arrivent
plus
à
revenir,
Ce
qu'ils
voudraient
être
ils
n'arrivent
plus
à
l'devenir.
Ils
refusent
un
avenir
sans
oseille,
Souvent
victimes
d'une
adolescence
sans
modèles.
En
bas
des
tours
le
temps
leur
échappe
Leurs
vies
se
consument,
Splifs
au
bec,
regards
noirs,
avenir
confus.
Et
certains
tapent
dans
la
coke,
Mais
la
plupart
t'diront
que
c'est
jamais
eux
mais
les
autres.
Combien
des
miens
ne
sont
pas
ce
qu'ils
voulaient
être,
Ne
font
pas
ce
qu'ils
voulaient
faire,
Ne
vivent
pas
ce
qu'ils
voulaient
vivre,
Ils
se
croient
condamnés
a
l'échec,
inégalités
sociales
comme
prétextes.
En
faite,
la
délinquance
un
héritage
maudit,
Que
les
plus
vieux
leur
lèguent
depuis
leur
plus
jeune
âge.
Alors
combien
peuvent
s'en
sortir,
Construire,
partir,
Ou
alors
partir
pour
construire
Pour
revenir,
pour
reconstruire,
et
instruire
les
nôtres.
REFRAIN:
Et
tous
les
gens
des
cités
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
enfants
d'immigrés
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
gens
des
quartiers
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
gens
des
ghettos
lèvent
leurs
mains.
Et
tous
les
fils
de
prolétaires
lèvent
leurs
mains,
Tous
ceux
qui
se
sentent
solidaires
lèvent
leurs
mains,
Tous
ceux
de
la
France
d'en
bas
lèvent
leurs
mains,
Lèvent
leurs
mains.
Ça
me
tue
de
voir
les
miens
s'entretuer,
Tirer,
tuer,
trop
s'y
sont
habitués.
Pourtant
nos
histoires
sont
les
mêmes,
Et
quand
on
s'
fait
face,
On
est
comme
face
à
face
à
nous-même.
On
a
la
rage
pour
les
même
raisons,
On
a
subit
les
mêmes
exclusions,
Reclus
dans
les
mêmes
quartiers,
Enfermés
dans
les
mêmes
prisons.
Nos
parents
ont
fait
preuve
du
même
courage,
Nous
aiment
du
même
amour,
Alors
pourquoi
tu
m'
dévisages?
Tandis
que
les
médias
nous
salissent,
Que
certains
nous
trahissent,
Complotent,
rêvent
en
secret
que
la
France
nous
bannisse.
Dans
leur
bouche,
avant,
on
était
tous
des
voleurs,
Maintenant
dans
leurs
reportages
on
est
tous
des
violeurs,
On
violerait
nos
surs
a
plusieurs,
On
y
verrait
une
justice,
une
fierté,
un
honneur,
Tu
sais
ce
qu'ils
se
disent,
normal
pour
des
extrémistes
en
puissance,
La
haine
succède
à
la
peur
et
eux
veulent
faire
flipper
la
France.
Frangin,
lève
ta
main,
si
t'as
une
sur
et
qu'
tu
la
respectes,
Lève
ta
main
si
t'as
un
frère
et
qu'il
te
respecte,
Lève
ta
main
si
t'es
conscient
que
la
cité
peut
être
un
drame,
Que
tu
sois
un
homme
ou
une
femme!
REFRAIN:
Et
tous
les
gens
des
cités
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
enfants
d'immigrés
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
gens
des
quartiers
lèvent
leurs
mains,
Et
tous
les
gens
des
ghettos
lèvent
leurs
mains.
Et
tous
les
fils
de
prolétaires
lèvent
leurs
mains,
Tous
ceux
qui
se
sentent
solidaires
lèvent
leurs
mains,
Tous
ceux
de
la
France
d'en
bas
lèvent
leurs
mains,
Lèvent
leurs
mains.
Celle-ci,
c'est
pour
tous
les
gens
des
quartiers,
banlieues
ou
cités
qu'on
a
souhaité
lié
à
l'insécurité.
Afrique
du
nord,
du
sud,
Antilles,
Europe,
Espagnols,
Portugais.
La
misère
n'a
pas
d'couleurs,
Au
royaume
des
rêves
brisés,
des
curs
brisés,
Des
sentiments
maîtrisés,
Quand
ils
ne
sont
pas
méprisés,
Ton
sens
de
la
survie
doit
y
être
aiguisé,
C'est
en
rage
que
les
faiblesses
sont
déguisées,
Les
miens
n'en
ont
pas
l'air
mais
ils
sont
épuisés,
Les
miens
je
les
représenterait
jusqu'au
dernier
1 J'aurais pu dire
2 Les miens
3 En feu de détresse
4 Ghetto super classe
5 Jusqu'au bout
6 Jusqu'au bout
7 Je revendique
8 Sincérité
9 Sincérité
10 Hardcore 2005
11 Hardcore 2005
12 La vie c'est
13 Nos rêves
14 Combien ?
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