paroles de chanson Vécu - La Fouine , Kamelancien
Yeah
Capitale
du
crime
K-Sba,
Fouiny
Baby,
Kamel
l'anc',
yeah
Maman
un
jour
tout
ira
mieux
pour
le
moment
ici
on
trime
grave
L'argent
est
sur
messagerie
notre
espoir
est
en
gardav'
On
priait
le
seigneur,
on
sera
pas
ingénieur
La
misère
emportait
la
promesse
de
nos
jours
meilleurs
Frérot
famille
nombreuse,
la
vaisselle,
les
poussières
Rajoutez
des
couverts
ma
mère
est
à
découvert
On
rêvait
d'se
barrer
partir
chercher
la
vie
belle
La
chance
n'est
pas
consentante
comme
dans
les
suites
du
Sofitel
J'connais
pas
le
futur,
j'me
rappelle
du
passé
J'apprenais
la
zik'
avant
d'apprendre
à
faire
mes
lacets
Ici
on
cherche
les
sous,
on
tend
pas
l'autre
joue
Sur
la
route
on
fait
du
mal
on
perd
des
frères
comme
Bandigou
J'rappe
pour
les
Blancs,
les
Africains,
les
Créoles
L'rap
est
mort
c'est
pour
ça
qu'sur
mes
chèques
y
a
autant
d'auréoles
C'est
perdu
d'avance,
merlich
j'retente
ma
chance
Concert
guichets
fermés
moi
qui
blindait
les
salles
d'audience
Des
fois
j'suis
le
Sheitan,
des
fois
j'suis
la
Sunna
Les
absents
ont
toujours
tort
à
part
Zyed
et
Bouna
Un
jour
on
t'oubliera
frère
un
peu
comme
Larusso
Laisse-les
foncedés
les
portes
du
succès
frérot
j'ai
l'trousseau
J'me
rappelle
des
hivers,
l'eau
froide
dans
la
baignoire
Quand
maman
pleurait
les
huissiers
lui
tendaient
des
mouchoirs
Dédicace
à
Ben
et
Haroune
J'vais
percer
sans
baisser
mon
Ice
Moon
Trop
d'bâtards
parlent
sur
moi
j'les
connais
à
peine
Depuis
j'écris
des
textes
sur
ma
motherfuckin'
pain
J'passe
mes
nuits
en
studio,
la
routine
comme
d'hab
J'sors
des
doubles
albums
car
mes
fans
veulent
du
rap
Baisser
les
bras
c'est
pas
pour
moi,
première
classe
à
bord
du
Airbus
J'en
ai
fait
du
chemin
depuis
mes
textes
à
l'arrêt
d'bus
Un
jour
j'rapperais
torse
nu
pour
pas
retourner
ma
veste
Rapper
avec
le
cœur,
sœur
c'est
tout
ce
qu'il
me
reste
J'finirais
comme
2pac,
BigL
ou
Biggie
Inch'allah
j'serai
dans
l'din
quand
j'rejoindrais
le
père
à
Ziggy
Lundi
on
s'fera
la
guerre,
Mardi
on
sera
des
frères
Peu
importe
la
semaine,
dimanche
on
dîne
au
cimetière
Fouiny
Babe
Grosse
pensée
pour
Jonathan
Camara
Et
tous
mes
frères
au
card-pla
enfermés
comme
Samara
Viens,
j'vais
t'raconter
mon
histoire
J'reviens
d'loin
moi,
j'reviens
du
Sahara
Tout
commence
en
primaire
On
m'annonce
le
décès
d'mon
grand
frère
et
j'vois
les
larmes
de
ma
mère
La
mère
elle
s'est
jamais
remise
de
ta
mort
Mohammed
Allah
Yrahmek
grand
frère
Choc
familial,
choc
émotionnel
Depuis
ce
jour
là
je
n'suis
plus
le
même
Bref,
j'arrive
au
collège
Avec
les
mecs
de
mon
quartier
on
déboule
comme
un
cortège
Sixième
B,
pff,
qu'est
ce
qu'on
n'a
pas
fait?
Avec
Choupap
Zbike
on
a
tout
redonné
On
a
grave
gol-ri
J'donnerai
tout
c'que
j'ai
pour
revivre
ces
moments,
ces
conneries
Au
quartier
y
a
encore
le
respect
On
s'mélange
pas
avec
les
grands,
non
tout
c'qu'on
fait
c'est
secret
On
s'contente
de
peu,
juste
une
bécane
Et
tu
pouvais
voir
des
gosses
super
ferhan
J'arrive
au
lycée,
en
BEP
Premier
jour
de
cours
je
sais
qu'j'vais
pas
bosser
Que
des
Noirs
et
des
Arabes
(oh!),
la
prof
est
traumatisée
Apeurée,
elle
s'est
barrée
Premier
tatou,
premier
tam-tam
Premier
regard
avec
les
femmes-femmes
À
c'niveau
là,
j'suis
timide,
discret,
réservé
Toutes
les
femmes
j'les
ignorais
C'est
l'bordel
au
quartier,
ça
devient
insupportable
La
cause
de
cette
guerre,
un
portable
J'comprends
rien,
le
quartier
se
divise
Des
clans
se
forment,
et
certains
se
déguisent
Bref,
faut
qu'je
taffe,
le
lycée
m'a
té-je
Et
si
j'continue
à
rien
faire
mon
père
va
m'té-je
Alors
j'ai
commencé
à
chercher,
j'me
suis
fait
pistonner
Tu
connais
des
boulots
où
t'es
bon
qu'à
porter
À
Rungis
à
moins
17
degrés
J'puais
le
poisson
même
après
m'être
lavé
Après
tout
ça,
y
a
eu
le
pe-ra
Tu
m'as
entendu
tout
niquer
sur
"Ça
sert
à
quoi?"
Ensuite
j'rencontre
une
femme,
six
ans
d'calvaire
Son
amour
n'était
pas
sincère
Lundi
on
s'fera
la
guerre,
mardi
on
sera
des
frères
Peu
importe
la
semaine,
dimanche
on
dîne
au
cimetière
Kamel
l'anc',
Ah
Les
yeux
baissés,
les
mains
tendues
au
ciel
Où
est
la
foi
j'aurais
tant
besoin
d'elle
À
l'approche
de
la
fin
les
gens
s'aident
On
s'rapproche
quand
les
galères
s'enchaînent
Les
yeux
baissés,
les
mains
tendues
au
ciel
Où
est
la
foi
j'aurais
tant
besoin
d'elle
À
l'approche
de
la
fin
les
gens
s'aident
On
s'rapproche
quand
les
galères
s'enchaînent
Les
yeux
baissés,
les
mains
tendues
au
ciel
Où
est
la
foi
j'aurais
tant
besoin
d'elle
À
l'approche
de
la
fin
les
gens
s'aident
On
s'rapproche
quand
les
galères
s'enchaînent
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