paroles de chanson À bout de souffle - Les Grandes Gueules
(Reprise
d'une
chanson
de
Claude
Nougaro)
Quand
j'ai
rouvert
les
yeux
Tout
était
sombre
dans
la
chambre
J'entendais
quelque
part
comme
une
sonnerie
J'ai
voulu
bouger
aïe
La
douleur
dans
l'épaule
droite
Tout
à
coup
me
coupa
le
souffle
Une
peur
affreuse
m'envahit
Et
mon
corps
se
couvrit
de
sueur
Toute
ma
mémoire
me
revint
Le
hold-up
la
fuite
les
copains
Qui
se
font
descendre
J'suis
blessé
mais
je
fonce
et
j'ai
l'fric
Je
glissai
la
main
sous
l'oreiller
La
mallette
pleine
de
billets
Était
là
bien
sage
deux
cents
briques
Somme
toute
ça
pouvait
aller
Mon
esprit
se
mit
à
cavaler
Sûre
était
ma
planque
chez
Suzy
Et
bientôt
à
nous
deux
la
belle
vie
Les
palaces
le
soleil
la
mer
bleue
toute
la
vie
Une
radio
s'est
mise
à
déverser
Un
air
de
piano
à
tout
casser
Je
connaissais
ce
truc
C'était
le
Blue
Rondo
à
la
Turk
Dave
Brubeck
jouait
comme
un
fou
Aussi
vite
que
moi
mettant
les
bouts
Soudain
la
sonnerie
du
téléphone
Mon
coeur
fit
un
bond
je
pris
le
récepteur
Allô
c'est
Suzy
ça
fait
deux
fois
que
j'appelle
Qu'est-ce
qu'il
y
a
y'a
un
car
de
flics
au
coin
d'la
rue
Je
restai
sans
voix
j'étais
foutu
Il
faut
que
tu
files
me
dit-elle
Descends
pas
sauve-toi
par
les
toits
Bon
Dieu
d'bon
Dieu
bon
Dieu
d'bon
Dieu
Encore
les
flics
vite
le
fric
Et
puis
l'escalier
de
service
Quatre
à
quatre
un
vasistas
Était
ouvert
sur
les
étoiles
Et
me
revoilà
faisant
la
malle
Parmi
les
antennes
de
télé
Ce
pognon
je
ne
l'aurai
pas
volé
Trente
mètres
plus
bas
dans
la
rue
Du
Colisée
c'était
la
cohue
J'en
peux
plus
j'en
peux
plus
J'ai
couru
comme
dans
un
rêve
le
long
des
cheminées
Haletant
la
mallette
à
la
main
je
vacillais
Sur
un
toit
s'amorçait
un
escalier
d'incendie
S'enfonçant
tout
au
fond
d'une
cour
Je
descendis
jusqu'en
bas
Et
me
voici
à
trois
pas
D'une
sortie
sur
la
rue
Quelle
rue
je
ne
le
savais
plus
Mais
tant
pis
je
suis
sorti
Et
de
suite
je
les
ai
vus
Quatre
flics
au
bout
d'la
rue
Pas
d'panique
j'ai
reconnu
Le
bar
du
Living
j'y
suis
entré
La
boîte
était
pleine
comme
un
oeuf
Deux
ou
trois
jazzmen
faisaient
le
boeuf
Je
brûlais
de
fièvre
je
voyais
Les
murs
les
bouteilles
qui
tournaient
Puis
quelqu'un
m'a
saisi
par
le
bras
J'me
retournai
Suzy
était
là
Toute
pâle
elle
me
souriait
De
nouveau
le
soleil
a
brillé
Dans
un
souffle
elle
me
dit
Viens
j'ai
la
voiture
tout
près
d'ici
Nous
sommes
sortis
mais
devant
moi
Un
poulet
a
crié
ne
bouge
pas
Avec
la
mallette
je
l'ai
frappé
Alors
le
coup
de
feu
a
claqué
Me
clouant
sur
place
Oh
Suzy
t'en
fais
pas
Je
te
suis
on
y
va
Les
palaces
Le
soleil
la
mer
bleue
Toute
la
vie
toute
la
vie
Toute
la
vie
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