paroles de chanson Condkoï - Les Ogres De Barback
E
gendarme
à
cheval
Sur
de
drôles
d′idées
Me
lance
un
pourtant
banal
Vos
papiers,
s'il
vous
plaît
Or
si
l′on
considère
Que
la
France
est
aux
Français
Moi,
le
Français
m'exaspère
Mais
la
France
me
plaît
Et
si
j'aime
sa
terre
Son
fromage
et
ses
prés
Mille
fois
je
la
préfère
Remplie
de
sans-papiers
Situation
cocasse
Je
n′avais
que
sur
moi
De
vieilles
paperasses
Journaux
de
charme,
et
cætera
Le
regard
plein
de
haine
Il
me
dit:
"Suivez-moi!"
Je
lui
dis:
"Pas
la
peine
Mon
chemin
va
tout
droit
Moi
j′aime
marcher
seul
Loin
de
ta
colonie
Sur
les
routes
je
gueule
Que
vive
l'anarchie
Que
les
vaches
sont
mortes
Qu′on
les
a
remplacées
Par
des
poulets
qui
portent
L'odeur
de
leurs
aînés"
Il
me
lance
en
colère:
"Vous
êtes
bien
comique"
Je
lui
réponds,
sincère:
"Vous
êtes
bien
un
flic"
"Vous
aimez
rigoler"
Me
dit-il
à
nouveau
Il
me
prend
les
poignets
Les
menotte
en
mon
dos
Jamais
je
ne
panique
Et
je
lui
dis:
"Vois-tu
Ce
sera
plus
pratique
Pour
me
gratter
le
cul"
Mais
l′humour
s'absente
De
sa
tête
de
condé
Il
s′énerve
et
me
plante
Sa
plaque
sous
le
nez
Il
me
dit:
"C'est
pour
toi
Que
la
nation
travaille"
Je
lui
réponds:
"Non,
moi
J'élève
des
volailles
Je
les
engraisse
un
peu
Et
quand
elles
sont
prêtes
Là,
j′allume
un
grand
feu
Et
c′est
parti
pour
la
fête"
Le
dialogue
s'enlise
Alors
pour
compenser
Sa
matraque
fait
guise
De
réponse
aiguisée
Car
on
le
sait
le
verbe
Le
complément
d′objet
Bien
armés
exacerbent
Le
neurone
au
poulet
Neurone
qui,
disons-le
Ne
manque
pas
de
place
Dans
la
tête
des
bleus
Qu'il
y
a
de
l′espace
Tandis
que
les
coups
tombent
Sur
ma
peau
sans
défense
J'imagine
ma
tombe
Juste
après
la
sentence
Mais
comble
du
destin
Ou
hasard
tout
bête
Il
s′emmêle
les
mains
Et
se
tape
la
tête
Toujours
un
peu
plus
fort
Car
il
ne
comprend
pas
Que
moi
je
suis
alors
Déjà
très
loin
de
là
Le
lendemain
matin
On
a
pu
lire
en
une
D'un
journal
du
coin
Cette
histoire
d'infortune
"Le
mystère
demeure:
Rempli
de
désespoir
Un
flic,
à
la
bonne
heure
S′est
tué
hier
soir"
Ne
pensez
pas,
mesdames
Ne
jugez
pas,
messieurs
Que
je
n′suis
qu'un
infâme
Chansonnier
insoucieux
Ce
ne
sont
que
des
mots
Qui
forment
mes
s
Des
mots,
des
idéaux
Jamais
des
pistolets
Ce
ne
sont
que
des
mots
Qui
forment
mes
s
Des
chansons,
il
en
faut
Et
celle-là
me
plaît...
Des
chansons,
il
en
faut
Et
celle-là
nous
plaît
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