Manau - Le curé et les loups paroles de chanson

paroles de chanson Le curé et les loups - Manau



On les entend mais on ne les voit jamais dans la nuit contre le vent
Ils attendent impatients, fous de rage et d'envie de sang
À l'affût du moindre corps qui s'est affaibli
Voici venu le temps on les revoit traîner par ici
En clan, en meute, en formation toujours bien définie
Les dents dehors, affamés prêt à combler l'appétit grisant
Qu'ils ont depuis que l'hiver a posé son nid
Un drôle de sentiment a envahi tous les gens du pays
Priez, et que personne ne sorte dehors quand le soir est tombé
N'amusez pas la mort, Ankou saura vous retrouver
Au-delà du décor, le tableau n'est pas étranger
Vous le connaissez bien mes frères, ils reviennent chaque année
Allez et que chacun ne rentre chez lui sans une torche allumée
Afin que je puisse le voir du haut de mon clocher
Je ne suis que le père, l'enfant du pays, le curé
Mais je ne laisserais pas faire les bêtes s'amuser du berger
Pardonnez mes offenses, moi qui n'ai jamais écouté
La moindre différence, pour mieux vous condamner
Pardonnez ce silence, ces mots que je n'ai pas contés
Et si vient la violence elle ne fait que passer
Souvent quand je pense à mes ouailles et à notre communauté
Je n'ai que des sentiments de bonheur et d'amitié
Moi qui n'ai jamais eu vent de grands pêcheur égarés
Même les courants n'ont pas suffi à me les éloigner
Avé Marie que chacun de nous par ton esprit soit béni
Que le vilain comprenne qu'il n'est pas ici chez lui
Qu'il rappelle ses chiens, sa meute, son malheur, son envie
Sous la protection de ses saints ce village non n'est pas maudit
Alors n'ayez pas peur mes amis de ces loups errants
Ces rôdeurs de la nuit venus dévorer nos enfants
Si le danger existe c'est de la colline qu'il descend
Profitant de ces temps si tristes, ainsi sauront les mécréants
Pardonnez mes offenses, moi qui n'ai jamais écouté
La moindre différence, pour mieux vous condamner
Pardonnez ce silence, ces mots que je n'ai pas contés
Et si vient la violence elle ne fait que passer
Bien sur la nuit a pris dans ses bras le village puis est passée
Elle a tourné la page sur un soir d'hiver et glacé
À deux pas du rivage, le bruit des hommes fatigués
Les bateaux et leurs équipages venaient tout juste de rentrer
Ils ont pris la rue principale tout en braillant très fort
Y-a-t-il personne de matinal ici dans ce vieux port?
Les rires fusaient, les blagues résonnaient fort dans ce décor
Mais arrivés à la grande place tout s'arrêta net
Et alors ils virent les enfants sur le côté en train de pleurer
Les femmes agenouillées sur le parvis et apeurées
Devant un corps sans vie complètement déchiqueté
Son serment dans la main écrit ainsi nous quitta le curé
Pardonnez mes offenses, moi qui n'ai jamais écouté
La moindre différence, pour mieux vous condamner
Pardonnez ce silence, ces mots que je n'ai pas contés
Et si vient la violence elle ne fait que passer
Pardonnez mes offenses, moi qui n'ai jamais écouté
La moindre différence, pour mieux vous condamner
Pardonnez ce silence, ces mots que je n'ai pas contés
Et si vient la violence elle ne fait que passer



Writer(s): Martial Christian Tricoche


Manau - Le village Panique celtique 2
Album Le village Panique celtique 2
date de sortie
07-11-2012



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