paroles de chanson La chanson - Michel Bühler
Y
avait
dans
les
carrefours
Des
orgues
de
barbarie
Les
chanteurs
venaient
des
faubourgs
Foulard
rouge
et
favoris
Les
gens
se
pressaient
autour
Et
reprenaient
au
refrain
C'était
des
chansons
d'amour
Filles
des
rues
qui
disaient
viens
C'était
des
rengaines
faites
pour
Que
chante
le
populo
Simples
comme
les
beaux
jours
Libres
comme
chants
d'oiseaux
Jeux
de
mots
qui
s'entrechoquent
Faux
naïfs
ou
faux
soldats
Y
avait
des
chansons
loufoques
Ça
vous
mettait
tout
en
joie
Y
en
avait
d'osées
salées
Qu'on
n'
chantait
qu'après
minuit
Les
filles
jouaient
les
offusquées
Mais
en
redemandaient
pardi
Y
avait
les
chansons
à
boire
Qu'on
braillait
entre
copains
C'était
faux
à
plus
pouvoir
Mais
bon
Dieu
que
ça
faisait
du
bien
Y
avait
les
chants
de
marins
Au
goût
de
rhum
et
d'écume
Six
mois
sur
la
mer
au
loin
Vagues
froid
tempêtes
et
brumes
Et
bûcherons
et
mineurs
Vignerons
et
charpentiers
Tous
chantaient
à
plein
bonheur
Et
ça
donnait
dignité
Jusqu'au
dernier
des
voleurs
Au
pire
gibier
de
potence
Chacun
avait
dans
le
cœur
Sa
complainte
sa
romance
Rappelez-vous
y
avait
encore
Les
plus
tendres
les
plus
belles
Les
chanson
comme
l'aurore
Espérantes
et
rebelles
Qui
disaient
aux
pauvres
gens
Le
temps
du
malheur
un
jour
Comme
s'épuise
le
vent
S'achèvera
pour
toujours
Ces
voix
des
vieux
camarades
Qui
n'pliaient
devant
personne
Luttes
grèves
barricades
Je
les
entends
je
frissonne
Y
avait
dans
les
carrefours
Des
orgues
de
barbarie
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