paroles de chanson Pas très belle - Pierre Perret
J'passais
place
de
la
République
Mon
bénard
fendait
le
blizzard
J'avais
les
valseuses
faméliques
Et
d'la
nostalgie
dans
l'calebard
Je
m'suis
dit
voyant
cette
Lulu
Vendr'
ses
marrons
chauds
dans
le
froid
Cette
gosse
qui
se
caille
les
parois
À
des
stalactites
dans
l'velu
Elle
n'était
pourtant
pas
très
belle
Un
œil
à
Quimper,
l'autre
à
Pau
Comment
ne
pas
voir
que
chez
elle
Les
trous
d'nez
soulevaient
son
chapeau
J'm'approchais
au
bord
d'l'agonie
Tant
qu'elle
était
bien
bousculée
Dans
le
but
de
lui
réchauffer
Tout
c'qui
était
en
hypothermie
"Courons
chez
toi"
dis-je,
"ma
petite
gueule"
"Tes
nibards
me
filent
le
bambou"
"Rien
qu'pour
faire
le
tour
de
tes
meules"
"J'pourrais
visiter
le
Poitou"
Elle
n'était
pourtant
pas
très
belle
Mais
grâce
à
ses
dents
écartées
On
voyait
pas
qu'ses
vermicelles
Cachaient
ses
oreilles
décollées
J'ai
à
peine
frôlé
sa
nervure
Qu'elle
m'a
présenté
les
DOM-TOM
Je
lui
ai
dégrippé
la
serrure
Elle
m'a
caressé
l'opossum
Et
tout
en
guidant
ma
bouture
Vers
le
plus
étroit
des
jardins
Sans
même
un
soupçon
de
levure
Elle
m'a
fait
gonfler
le
petit
pain
Elle
n'était
pas
belle
comme
Lucrèce
Mais
à
part
ça,
elle
avait
tout
Des
signes
extérieurs
de
richesse
Qui
vous
mettent
la
nouille
hors
des
clous
Y
a
pas
qu'les
filles
des
magazines
Qui
s'font
buriner
l'concasseur
Moi,
c'est
ma
vilaine
si
divine
Qui
m'a
fait
sauter
le
curseur
Ainsi
perdura
l'aventure
L'amour
devînt
une
addiction
Nous
essayâmes
tant
de
postures
Qu'elle
s'est
pété
l'nez
dans
l'action
Elle
n'était
pourtant
pas
très
belle
Mais
ce
coup
du
sort
bienheureux
Lui
remit
tout
en
place
à
merveille
C'est
la
plus
jolie
du
Perreux
C'est
tous
les
jours,
le
jour
de
gloire
Elle
veut
que
j'abreuve
son
sillon
Elle
veut
même
que
j'porte
en
sautoir
Ses
poils
du
cul
en
médaillon
Et
maintenant,
je
vends
ses
marrons
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