paroles de chanson Quitte la tess - R.E.D.K.
Je
connais
le
mode
de
vie
de
vampire,
ça
va
sans
dire
je
connais
les
joies,
les
peines
Oui,
tu
m'as
compris,
j'ai
purgé
plus
de
trente
piges
dans
les
HLM
Là
où
les
combines
et
les
conflits
des
cons
sont
les
convives
de
la
haine
Là
où
les
nantis
et
les
bandits
font
que
la
colombe
bat
de
l'aile
Que
les
corbeaux
gardent
haine,
ragent
et
pensent
qu'à
becter
Marre
de
gober
des
miettes
et
se
contenter
d'un
tas
de
restes,
ils
veulent
le
monde
à
leurs
pieds
Faire
le
mille-million
sans
laisser
de
traces,
de
toute
évidence,
on
le
sait
N'est-ce
pas,
ici
tout
est
bidon,
la
tête
dans
le
guidon,
ici
les
petits
picolent,
sans
respect
Et
marre
d'entendre
que
les
faux
caïds
mènent
la
danse,
avec
de
gros
calibres
Sur
le
bas
ventre,
pour
eux
de
la
cocaïne,
y'en
a
trop,
car
trop
qui
ont
le
bocal
vide
Et
les
parents,
ça
les-ça
les
traumatise,
c'est
effarant,
c'est
pour
ça
que
trop
balisent
Puis
se
focalisent
sur
les
faux
pas
des
tocards
car
trop
rêvent
de
la
loca
vida
Marre
que
les
couz'
marquent
le
coup,
rate
le
coche
et
du
coup
Rappelez
vous
que
ma
génération
ne
peut
pas
croire
que
les
mots
font
plus
mal
que
les
coups
J'reste
debout
avant
que
les
vices
d'Iblis
m'agressent,
que
le
peu
d'patience
que
j'ai
ne
disparaisse
Faudrait
que
j'quitte
la
tess
Loin
des
soucis,
loin
du
ghetto
Loin
des
soupirs,
loin
des
métaux
Faudrait
que
je
vide
ma
tête,
que
le
Dîn
m'apaise
Et
que
je
quitte
la
tess
Loin
des
soucis,
loin
du
ghetto
Loin
des
soupirs,
loin
des
métaux
Faudrait
que
je
vide
ma
tête,
que
je
disparaisse
Loin
du
ghetto
Marre
d'entendre
qu'ils
veulent
ta
place,
puis
que
les
mecs,
face
à
face,
nient
De
voir
que
les
mythos
prennent
place,
que
les
polémiques
messes-basses
fassent
leur
nid
Marre
de
voir
des
chiens
de
la
casse,
des
rapaces,
faire
la
chenille
Au
pied
de
l'immeuble
d'une
meuf
qui
a
fait
de
son
appart
un
chenil
D'entendre
le
voisin
qui,
trop
tôt,
bosse
en
mode
perceuse,
qui
mériterait
des
parpaings
Mais
marre
d'entendre
les
motos-cross
qui
jouent
le
rôle
de
berceuse
et
de
réveil
matin
De
voir
que
des
potos
lâches,
trop
relax,
enfin,
disons
Que
certains
auraient
pu
finir
pros,
dommage,
finissent
en
promenade,
en
prison
Et
marre
de
voir
le
temps
s'écouler
et
débouler,
j'en
ai
marre
que
le
manque
nous
pousse
à
bout
Et
de
voir
qu'on
a
toujours
pas
ce
qu'on
voulait,
que
le
boulet
à
nos
bask'
est
toujours
loin
d'être
un
atout
Et
oui
marre
de
voir
des
potes
écroués
et
puis
rouler
dans
le
drame
déguisé
qui
porte
la
cagoule
De
se
faire
contrôler
par
des
poulets,
dans
la
foulée,
à
peine
sortis
de
nos
cages
à
poules
Marre
des
coups,
des
plaies,
d'l'hemoglobine,
rien
à
foutre
de
faire
des
compromis
Marre
des
fous
des
faibles,
et
puis
des
sous
des
traîtres,
et
la
souterraine
économie
Marre
d'entendre
le
voisin
du
dessus
qui
kiffe
sa
fête
Avant
que
je
ne
craque,
le
frappe
et
lui
brise
la
tête
Faudrait
que
j'quitte
la
tess
Loin
des
soucis,
loin
du
ghetto
Loin
des
soupirs,
loin
des
métaux
Faudrait
que
je
vide
ma
tête,
que
le
Dîn
m'apaise
Et
que
je
quitte
la
tess
Loin
des
soucis,
loin
du
ghetto
Loin
des
soupirs,
loin
des
métaux
Faudrait
que
je
vide
ma
tête,
que
je
disparaisse
Loin
du
ghetto
Dans
l'vrai,
j'pourrais
te
dresser
toute
une
liste
des
choses
qui
nous
poussent
à
vouloir
quitter
la
cité.
Mais
ce
sont
ces
mêmes
choses
qui
font
son
charme
et
qui
nous
poussent
à
y
rester.
Reste
à
voir
ce
que
l'avenir
nous
réserve
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