paroles de chanson Les Yankees - Richard Desjardins
La
nuit
dormait
dans
son
verseau,
Les
chèvres
buvaient
au
rio,
Nous
allions
au
hasard
Et
nous
vivions
encore
plus
forts
Malgré
le
frette
et
les
barbares.
Nous
savions
qu'un
jour
ils
viendraient
À
grands
coups
d'axes,
à
coup
de
taxes
Nous
traverser
le
corps
de
bord
en
bord,
Nous
les
derniers
humains
de
la
terre.
Le
vieux
Achille
a
dit:
À
soir
c'est
un
peu
trop
tranquille.
Amis,
laissez-moi
faire
le
guet.
Allez!
Dormez
en
paix!
Ce
n'est
pas
le
bruit
du
tonnerre
Ni
la
rumeur
de
la
rivière
Mais
le
galop
De
milliers
de
chevaux
en
course
Dans
l'œil
du
guetteur.
Et
tout
ce
monde
sous
la
toile
Qui
dort
dans
la
profondeur:
Réveillez-vous!
V'là
les
Yankees,
v'là
les
Yankees,
Easy
come,
Wisigoths,
V'là
les
Gringos!
Ils
traversèrent
la
clairière
Et
disposèrent
leurs
jouets
de
fer.
L'un
d'entr'eux
loadé
de
guns
S'avance
et
pogne
Le
mégaphone.
Nous
venons
de
la
part
du
Big
Control,
Son
laser
vibre
dans
le
pôle,
Nous
avons
tout
tout
tout
conquis
Jusqu'à
la
glace
des
galaxies.
Le
président
m'a
commandé
De
pacifier
le
monde
entier.
Nous
venons
en
amis.
Maint'nant
assez
de
discussion
Et
signez-moi
la
reddition
Car
bien
avant
la
nuit
Nous
regagnons
la
Virginie!
V'là
les
Yankees,
v'là
les
Yankees
Easy
come,
Wisigoths
V'là
les
Gringos!
Alors
je
compte
jusqu'à
trois
Et
toutes
vos
filles
pour
nos
soldats.
Le
grain,
le
chien
et
l'uranium,
L'opium
et
le
chant
de
l'ancien,
Tout
désormais
nous
appartient,
Et
pour
que
tous
aient
bien
compris
Je
compterai
deux
fois
Et
pour
les
news
d'la
NBC:
Tell
me
my
friend
Qui
est
le
chef
ici?
Et
qu'il
se
lève!
Et
le
soleil
se
leva.
Hey
Gringo!
Escucha
me,
Gringo!
Nous
avons
traversé
des
continents,
Des
océans
sans
fin
Sur
des
radeaux
tressés
de
rêves
Et
nous
voici
devant
vivants,
Fils
de
soleil
éblouissant
La
vie
dans
le
reflet
d'un
glaive.
America!
America!
Ton
dragon
fou
s'ennuie,
Amène-le
que
je
l'achève.
Caligula,
ses
légionnaires,
Ton
président,
ses
millionnaires,
Sont
pendus
au
bout
de
nos
lèvres.
Gringo!
t'auras
rien
de
nous.
De
ma
mémoire
de
titan,
Mémoire
de
'tit
enfant:
Ça
fait
longtemps
que
je
t'attends.
Gringo!
va-t'en!
Va-t'en!
La
nuit
dormait
dans
son
verseau,
Les
chèvres
buvaient
au
rio,
Nous
allions
au
hasard
Et
nous
vivions
encore
plus
forts
Malgré
le
frette
et
les
barbares.
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