paroles de chanson An Distro Euz A Vro-Zaoz - Tri Yann
Etre
partez
Pouldergat
ha
partez
Plouare,
Ez
euz
tudjentil
iaouang
o
sevel
eunn
arme
Evit
monet
d′ar
brezel,
dindan
mab
ann
Dukez,
En
deuz
dastumet
kalz
tud
euz
a
beb
korn
Vreiz;
Evit
monet
d'ar
brezel,
dreist
ar
mor,
da
Vro-zoz.
Me′m
euz
ma
mab
Silvestik
e
ma
int
ouz
he
c'hortoz;
Me'm
euz
ma
mab
Silvestik
ha
n′em
euz
nemet-han
A
ia
ha
heul
ar
strollad,
gand
marc′heien
ai
ban.
Evit
mollet
d'ar
brezel,
dindan
mab
ann
Dukez,
Evit
mollet
d′ar
brezel,
dreist
ar
mor,
da
Vro-zoz.
Eunn
noz
e
oann
em
gwele,
ne
oann
ket
kousket
mad,
Me
gleve
merc'
hed
Kerlaz
a
gane
son
ma
mab;
Ha
me
sevel
em′chaonze
raktal
war
ma
gwele:
Qtrou
doue!
Silvestik,
pekc'h
oud-de-breme?
Marteze
em
oud
ouspenn
tric′hant
leo
deuz
va
zi
Pe
tolet
barz
ar
mot
braz
d'ar
pesked
da
zibri;
Mat
kerez
bea
chommet
gant
da
vamm
ha
da
dad,
Te
vize
bet
eurejed
breman,
eurejed
mad;
Achuet
oa
ann
daou
vloaz,
achuet
oa
ann
tri:
- Kenavo
d'id,
Silvestik,
ne
n′az
gwelinn
ket
mui;
Mat
kaffenn
da
eskern
paour
tollet
gand
ar
mate,
Oh!
me
ho
dastumefe
hag
ho
briatefe...
Ne
oa
ked
he
c′homz
gant-hi,
he
c'homz
peurlavaret,
Pa
skoaz
eul
lestr
a
Vreiz
war
ann
ot,
hen
kollet,
Pa
skoaz
eul
lestr
a
Vro
penn-da-benn
dispennet,
Kollet
gant-han
he
raonnou
hag
he
wemou
breet.
Leun
a
oa
a
dud
varo;
den
na
ouffe
lavar,
Na
gout
pe
geit
zo
amzer
n′en
deuz
gwelet
ann
douar.
Ha
Silvestik
ae
eno,
hogen
na
mamm
na
tad,
Na
mignon
n'en
doa,
siouaz!
karet
he
zaou-lagad′.
Traduction
du
texte
en
français:
Le
retour
d'Angleterre
Entre
la
paroisse
de
Pouldergat
et
la
paroisse
de
Plouaré,
Il
y
a
de
jeunes
gentilshommes
qui
lèvent
une
armée
pour
aller
à
la
guerre,
Sous
les
ordres
du
fils
de
la
Duchesse,
Qui
a
rassemblé
beaucoup
de
gens
de
tous
les
coins
le
la
Bretagne;
Pour
aller
à
la
guerre,
par
delà
la
mer,
au
pays
des
Saxons.
J′ai
mon
fils
Silvestik
qu'ils
attendent;
j'ai
mon
fils
Silvestik,
Mon
unique
enfant,
part
avec
l′armée,
à
la
suite
des
chevaliers
du
pays.
Pour
aller
à
la
guerre,
sous
les
ordres
du
fils
de
la
Duchesse,
Pour
aller
à
la
guerre,
par
delà
la
mer,
au
pays
des
Saxons.
Une
nuit
que
j′étais
couchée,
et
que
je
ne
dormais
pas,
J'entendis
les
filles
de
Kerlaz
chanter
la
chanson
de
mon
fils;
Et
moi
de
me
lever
aussitôt
sur
mon
séant:
Seigneur
Dieu!
Silvestik,
où
es-tu
maintenant?
Peut-être
es-tu
à
plus
de
trois
cents
lieues
d′ici,
Ou
jeté
dans
la
grande
mer,
en
pâture
aux
poissons.
Si
tu
eusses
voulu
rester
près
de
ta
mère
et
de
ton
père,
Tu
serais
marié
maintenant,
bien
marié;
Deux
ans
s'écoulèrent,
trois
ans
s′écoulèrent:
- Adieu,
Silvestik,
je
ne
te
verrai
plus.
Si
je
trouvais
tes
pauvres
petits
os,
jetés
par
la
mer
au
rivage,
Oh!
je
les
recueillerais,
je
les
baiserais
Elle
n'avait
pas
fini
de
parler,
Qu′un
vaisseau
de
Bretagne
vint
se
perdre
à
la
côte;
Qu'un
vaisseau
du
pays,
fracassé
de
l'avant
àl′arrière,
Sans
rames,
les
mâts
rompus,
se
brisa
contre
les
rochers.
Il
était
plein
de
morts;
nul
ne
saurait
dire
Ou
savoir
depuis
combien
de
temps
il
n′avait
vu
la
terre;
Et
Silvestik
était
là;
mais
ni
père,
ni
mère,
ni
ami,
hélas!
N'avait
aimé
ses
yeux!
1 Au pied d'un rosier (Laride)
2 Le vieux Laudia
3 Kalonkadour
4 Cantic war sujet an Anaon
5 With a bing-tow-row-row
6 La petite Perrine, la marchande de coccinelles
7 Les Pailles D'Or Brisées
8 Sur la fosse au boulot
9 Cad E Sin Don Te Sin
10 Galvadeg En Tri Kant Mil Soudard
11 An Distro Euz A Vro-Zaoz
12 Kerfank 1870
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