paroles de chanson Je Reviendrai Avec La Pluie - VII
S'évader
à
coups
de
poing
sur
les
parois
Mes
yeux
dorénavant
se
compteront
par
trois
S'émanciper,
occidental
karma
L'immensité,
la
grande
vague
de
Kanagawa
Naïf,
t'as
opté
pour
cavale
et
gun
Mais
sache
qu'en
enfer
tout
le
monde
fait
cavalier
seul
Les
ficelles
dociles
de
la
courtoisie
Les
sourires
fragiles
de
la
bourgeoisie
T'as
beau
jouer
les
fiers,
ciel
et
terre
pactisent
Et
te
déclarent
la
guerre
toi
et
tes
flingues
factices
Première
cicatrice,
naître
et
quitter
ce
monde
J'avance
la
tête
tranchée
pendant
quelques
secondes
L'œil
de
Shiva,
le
jeu
de
Kali
Le
clan
rival
et
le
vacarme
des
calibres
Le
caractère
forgé
d'une
main
de
fer
Du
venin
dans
le
verbe,
mon
art
n'est
qu'éphémère
Cultiver
mes
idées
plutôt
que
mes
biftons
Une
orchidée
dans
une
fissure
de
béton
C'est
décidé,
j'ai
dessiné
ta
mort
comme
une
esquisse
Savoure
sa
senteur
exquise
Ces
trottoirs,
là
où
les
mafias
investissent
Il
est
trop
tard,
bien
et
mal
s'intervertissent
Dans
la
rue
la
violence
continue
à
régner
J'y
tisserai
ma
toile
comme
une
araignée
Au
crépuscule,
je
reviendrai
avec
la
pluie
D'un
paradis
gigantesque
ou
minuscule
Du
sang
d'encre,
un
pinceau
de
calligraphie
Hiver
gris
sous
un
soleil
de
canicule
Sans
scrupule,
je
reviendrai
avec
la
pluie
D'un
paradis
gigantesque
ou
minuscule
Une
lune
plus
triste
qu'à
son
habitude
Une
froide
esquisse
et
de
la
solitude
Moi
j'ai
fleuri
sous
le
soleil
et
l'acier
Dernier
de
l'empire
comme
Hailé
Sélassié
Le
sang
froid
mais
dans
les
veines
c'est
le
brasier
Le
mal
est
fait
tant
que
le
diable
est
rassasié
Compteur
du
passé
dans
un
théâtre
Kabuki
Une
balle,
on
détale
sur
nos
Kawasaki
T'auras
des
chaines
en
or
dans
ta
Porsche
Cayenne
La
dernière
des
chiennes
à
la
place
du
mort
D'humeur
maussade,
phrases
mornes
et
mots
sales
On
t'assassine
en
sous-main
comme
le
Mossad
Connard
ici
2Pac
c'est
du
Mozart
Toujours
en
deuil
comme
un
chauffeur
de
corbillard
Les
esprits
sommeillent
quand
les
hommes
se
meurent
Le
chant
des
corneilles
sous
des
saules
pleureurs
Sans
peur,
s'épanouir
simplement
Prendre
le
temps
de
contempler
l'océan
Toucher
le
fond
les
pieds
dans
le
ciment
Le
viseur
sur
le
front
depuis
mes
balbutiements
A
présent
les
tourments
n'arrivent
que
par
centaines
Le
tournant
quand
ne
poussent
que
les
chrysanthèmes
Libre
ou
pas,
on
prendra
la
perpétuité
La
vendetta,
du
sang
au
fond
des
bénitiers
Dorénavant
loin
des
monologues
infamants
Nonchalamment
je
fredonnerai
mon
testament
Au
crépuscule,
je
reviendrai
avec
la
pluie
D'un
paradis
gigantesque
ou
minuscule
Du
sang
d'encre,
un
pinceau
de
calligraphie
Hiver
gris
sous
un
soleil
de
canicule
Sans
scrupules,
je
reviendrai
avec
la
pluie
D'un
paradis
gigantesque
ou
minuscule
Une
lune
plus
triste
qu'à
son
habitude
Une
froide
esquisse
et
de
la
solitude
Moi
j'en
ai
marre
de
ce
ciel
caractériel
Ne
cherche
pas
ma
fortune
est
immatérielle
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