paroles de chanson Etrange journée - Lomepal , Walter
Aujourd'hui
c'est
une
étrange
journée,
là
j'endure
mes
fautes
Le
temps
d'bouger
j'sens
plus
mes
côtes
le
ventre
ouvert
J'ai
du
sang
sur
les
os,
ma
tempe
brûle
et
chauffe
Et
comme
de
par
magie
j'regarde
ma
vie
partir
dans
l'angle
du
rétro
Maintenant
qu'j'lutte,
c'est
trop
tard
J'perds
le
sens
de
la
réalité
devant
ce
passé
abîmé
J'ai
rendu
mes
dommages
entre
l'calme
et
ma
tête
fatiguée
J'pense
à
ma
femme
j'aimerais
réavoir
la
chance
de
la
déshabiller
J'pense
à
mes
gosses
Anne,
Maude
et
Thomas
J'sais
pas
comment
leur
avouer
que
papa
vole
des
dollars
J'les
reverrai
pas,
comme
c'est
dommage
Tant
pis
c'est
la
vie
qu'j'ai
choisis
Il
reste
qu'un
verre
moisi
où
j'mélange
alcool
et
soda
Faut
qu'j'presse
d'amputer
c'virus
mes
doigts
n'répondent
plus
L'espoir
se
consume
en
même
temps
qu'l'essence
du
véhicule
Ma
voiture
me
commande,
inactif,
j'quitte
ma
ville
J'fais
une
croix
sur
le
trône
quand
j'ai
les
doigts
sur
le
volant
Mon
corps
fatigue
mes
mots
flanchent
j'ai
froid,
putain
La
mort
arrive
j'perds
trop
d'sang
et
j'vois
plus
rien
Ma
vision
a
cédé,
aujourd'hui,
c'est
une
étrange
journée
Où
il
y
eu
apparition
de
l'addition
à
payer
A
Scheffer
6h30
du
mat'
je
cherche
la
course
magique
Un
touriste
ou
deux,
histoire
d'lui
faire
le
tour
d'ma
ville
J'arpente
les
Champs
jusqu'à
Magenta
Quelques
espèces
en
poche,
les
sommes
notées
sur
un
agenda
Un
kinf
essaie
de
marchander
mais
je
ne
marche
pas
Si
tu
essaies
de
m'escroquer,
tu
finiras
au
Val-de-Grâce
J'enchaine
les
tours
pour
quelques
putes
qui
finiront
au
Sens
Je
prends
à
bord
tout
style
de
fou
que
Paris
recense
Des
mecs
bourrés
aux
p'tites
sous
coke
De
la
pute
de
luxe
aux
sosies
des
Rita
Mitsouko
Paris
la
nuit
l'équivalent
d'un
nid
d'soûlauds
Le
Boulevard
de
la
Chapelle
renommé
"Boulevard
des
vides-goulots"
Je
passe
de
la
magie
des
Quais
à
l'ambiance
glauque
de
Stalingrad
Du
costard
cravate
aux
camés
aux
canines
crades
Toujours
les
même
punters
qui
tourne
sur
les
maréchauds
Les
mêmes
poundés
qui
bicravent
maïs
et
marrons
chauds
Les
euros
Passent
d'une
main
à
l'autre
Mais
tout
va
bien
tant
que
l'argent
rentre
Une
bonne
dose
de
courage
et
l'appétit
de
400
ventres
Les
taxis
rôdent
en
espérant
que
les
boites
se
vident
En
attendant,
j'prends
mon
café
dans
un
bar
de
nuit
J'assume
plus
d'être
parmi
vous,
vivre
en
autarcie
me
tente
C'est
trop
tard,
j'ai
ma
valise,
on
fonce
vers
d'autres
perspectives
J'serre
la
ceinture
autour
d'mes
espérances
et
file
en
trom'
J'voudrais
tout
laisser
derrière
moi,
L'passé
m'encombre
et
j'en
perds
mes
rimes
J'ai
enterré
le
cadavre
de
mes
victimes
donc
j'me
vide
de
mes
remords
Dévie
du
chemin
des
nobles
et
ce
sans
m'faire
saisir
Tu
veux
bien
m'faire
plaisir,
accélère,
J'lui
siffle
mon
couteau
dans
sa
gorge
J'ai
dépassé
les
bornes
mais
fallait
qu'j'calme
mes
nerfs
Putain,
c'est
crade
pourtant
de
nature
posée
Le
fossé
entre
pensée
et
acte
nait
à
Présent
face
à
l'atrocité
d'mon
projet
Et
faut
qu'le
vice
me
lâche,
lamine
ma
vie
Je
fuis
évite
les
flics,
casse
une
fille
et
puis
je
vise
le
large
Méprise
la
vie
de
l'homme
comme
il
l'a
tant
fait,
vicelard
Yeux
sanglants,
j'entends
gémir,
j'engrange
les
cris,
je
kiffe
le
hall
Un
exutoire
comme
t'écrirais
des
textes
de
Rap
J'déteste
les
mecs
qu'on
m'vend
comme
perle
rare
J'les
égorge,
paix
à
leur
âme
Les
choses
ont
changé
depuis
qu'j'ai
quitté
l'nord
de
Lisbonne
Ma
terre
natale,
les
têtes
s'arrachent
y
a
des
tonnes
de
discorde
Quand
j'vois
l'baromètre
de
ma
vie,
je
n'trouve
pas
l'sommeil
Depuis
qu'ma
femme
est
partie,
je
ne
parle
qu'à
des
boites
aux
lettres
Loin
du
monde
des
aristos,
j'compte
plus
les
jours
qui
s'additionnent
Et
plus
rien
m'intéresse
même
si
j'vois
tout
du
fond
de
ma
p'tite
loge
Il
paraît
que
l'zonard
du
5ème
est
devenu
psychopathe
Ça
s'sentait
y
manquait
rien
pour
que
ça
vire
au
drame
Et
que
dire
du
grand
brun
du
batiment
C
En
cavale,
il
s'croit
libre
mais
sait
bien
que
sa
vie
s'enferme
Et
la
tise
rend
laid,
j'pense
à
sa
femme
et
ses
3 gosses
Un
autre
cas
d'folie
à
force
de
caresser
l'alcool
Mais
moi
j'craquerais
pas
même
si
j'connais
la
rancœur
de
la
Terre
J'prends
mon
balais,
faut
qu'j'me
dépêche,
j'ai
l'ascenseur
à
faire
En
bas,
les
gosses
se
déchaînent
et
les
hommes
me
débectent
A
force
de
nettoyer
leurs
tonnes
de
Déchets
mes
draps
sentent
leurs
saletés
J'me
raccroche
à
c'que
j'ai,
je
n'retiens
que
l'amour
Et
j'salue
l'taxi
du
1er
qui
revient
de
sa
course
Moi
j'me
raccroche
a
c'que
j'ai
je
n'retiens
que
l'amour
Et
j'salue
l'taxi
du
1er
qui
revient
de
sa
course
Aujourd'hui
c'est
une
étrange
journée
un
peu
comme
tous
les
jours...
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