paroles de chanson Les cités grises - Émile Proulx-Cloutier
Je
marche
et
marche
dans
ma
ville
d'hiver
Puck
étourdie
cherche
filet
désert
Minuit
frissonne
et
la
foule
hurlante
Pop
la
pillule
du
lendemain
qui
chante
Des
vies
ardues,
des
vies
ardentes
Des
vies
cousues
de
files
d'attente
Font
l'amour
en
cachette,
font
l'amour
en
jaquette
Des
rires
coulent
aux
abords
des
tavernes
Speaker
au
max,
'tit
coeur
en
berne
Le
dernier
match
qu'ils
ont
vu,
la
dernière
fille
qu'ils
ont
bu
On
vit
au
coeur
des
cités
grises
On
gave
la
banque
à
même
la
banquise
On
attend
une
paye
ou
un
pays
Cent
mille
écrans
blanchissent
la
nuit
On
regarde
les
GI
partir
en
djihad
La
terre
promise
a
l'air
ben
maussade
La
moitié
du
monde
attend
un
signe
du
ciel
Pendant
que
j'rêve
à
des
corps
de
pixel
Deux
indiens
las
réchauffent
aux
feux
rouges
Attendent
qu'un
huard
tombe,
que
les
siècles
bougent
La
main
des
vainqueurs
a
écrit
l'histoire
La
mémoire
de
blanc,
mes
blancs
de
mémoire
S'il
faut
frimer
pour
cacher
nos
frimas
S'il
faut
tracher
pour
suer
nos
tragédies
Maman
y
faisait
tellement
plus
chaud
en'dans
toi
Moi
j'ai
juste
fait
ce
qu'on
m'a
dit
Protège
ton
nid,
protège
ton
nip
Ouvre
ton
coeur
après
le
bip
Perd
pas
d'amis,
perd
pas
ta
mise
Je
vous
en
pris,
je
vous
emprise
Le
jour
se
lève
sur
l'amour
en
décombre
Et
on
se
tire
plus
vide
que
son
ombre
La
bouche
du
métro
souffle
chaude
sur
moi
Le
long
des
quai,
la
foule
chante
tout
bas
Attention! N'hésitez pas à laisser des commentaires.