Текст песни Maître Griboux - Bon Débarras

Maître Griboux maussade et solitaire
Devenu vieux chasseur qui a perdu son flair
Même le vieux hibou haut perché dans les airs
Devinait le vieux loup à ses venues passagères
Tracasse la grimace en grimaçant sa faim
S'en alla à la chasse pour se faire un festin

Ragoût de poulardes braisées
Des huards poêlés
Puis des moineaux cloutés!
Couscous-cous, popotte à la moutarde
Tout en poussant sa faim plus forte que les arbres

Maître Griboux a les deux flancs collés
Se souvint tout à coup de sa jeunesse passée
Il rôdait de bonheur parmi les hordes sauvages
Il était le seigneur de tous les paysages
Tracasse la grimace en grimaçant sa faim
S'en alla à la chasse pour se faire un festin

Des grives à la bonne femme
Des hiboux pochés
Des dindons chaussés
Ragoût de poulardes braisées
Des huards poêlés
Des moineaux cloutés!
Couscous-cous, popotte à la moutarde
Tout en poussant sa faim plus forte que les arbres

Maître Griboux a le rhume dans les os
Mal de flair en museau, l'humeur à fleur de peau
Dans un mauvais abri au milieu de l'hiver
Par le froid qui sévit à hurler sa misère
Tracasse la grimace en grimaçant sa faim
S'en alla à la chasse pour se faire un festin

Pigeonneaux en estouffade
Et des oies pantouflardes
Des grives à la bonne femme
Des hiboux pochés
Des dindons chaussés
Ragoût de poulardes braisées
Des huards poêlés
Des moineaux cloutés!
Couscous-cous, popotte à la moutarde
Tout en poussant sa faim plus forte que les arbres

Maître Griboux, vieillard et vagabond
Il chassait des petits bouts, mais pas de la bonne façon
Faisait craquer les branches éloignant les oiseaux
En boitant de la hanche il rêvait au repos
Tracasse la grimace en grimaçant sa faim
S'en alla à la chasse pour se faire un festin

Grenouilles à la commère
Perdreaux en crapaudière
Pigeonneaux en estouffade
Et des oies pantouflardes
Des grives à la bonne femme
Des hiboux pochés
Des dindons chaussés
Ragoût de poulardes braisées
Des huards poêlés
Des moineaux cloutés!
Couscous-cous, popotte à la moutarde
Tout en poussant sa faim plus forte que les arbres