Текст песни Été 2006 - Carbonne

J'ai quitté la maison
Mais j'sais qu'un jour ou l'autre j'finirais par rentrer
De janvier à décembre
J'ressens comme un vide dans mon coeur en parlant d'elle
J'en perd la raison
Quand j'pense à tout ce qu'on a mis entre parenthèses
J'ai quitté la maison, ouais
J'ai quitté la maison, ouais
Été 2006 dans le salon, à la télé Zidane face au Brésil
Frigo vide et problème d'argent
Papa qui joue de la guitare dans la cuisine
Les fissures s'invitent sur le plafond
À l'image des cicatrices qui se dessinent
Total 90 nouveau ballon
Dans la cour tout les autres ont tout ce que tu désire
Sur la route y a des pièges et du vent
C'est pour ça j'ai perdu du temps
(aïe aïe aïe)
On a versé des larmes et du sang
Pour pouvoir s'écarter du banc
(aïe aïe aïe)
Elle m'demande où je nous voit dans dix ans
Moi j'sais même pas ce que j'ferais dimanche
(aïe aïe aïe)
Passé m'a fait grincé les dents
À présent j'fais danser les gens
(aïe aïe aïe)
J't'accordais pas le temps qu'il fallait
Dans ma tête j'écoutais l'enfant qui parlait
Il me disait suis tes rêves et ta vocation
J'y repense j'm'allume dans la location
Si j'suis parti c'est qu'il le fallait
Dans la nuit j'écoute à fond mal à mente
Quand ma nostalgie est dure à calmer ouais
(aïe aïe aïe)
J'ai quitté la maison mais j'sais qu'un jour j'finirais par rentrer
De janvier à décembre
J'ressens comme un vide dans mon coeur en parlant d'elle
(aïe aïe aïe)
J'en perds la raison
Quand j'pense à tout ce qu'on a mis entre parenthèses
J'ai quitté la maison, ouais
J'ai quitté la maison, ouais
(aïe aïe aïe)
J'veux laisser une trace de mon vivant
J'le fait pour mes proches enterrés
Pour que maman se repose sur le divan
Que le futur arrête de l'inquiéter
J'ai compris en prenant de la distance
Que mon cœur se rapproche de mes racines
Été 2006, soleil brulant
Y'a des souvenirs comme ça qui restent a vie
Peu importe le chemin et la distance
A la fin tu retournes à la case départ
J'me rappelle de mes dix ans
Avec grand père à table qui nous parlait d'avant
La j'suis dans un sale état
Tout mes rêves ne font que me parler d'argent
J'préférais quand tu me parlais d'toi
(aïe aïe aïe)
J'ai quitté la maison
Mais j'sais qu'un jour ou l'autre j'finirai par rentrer
De janvier à décembre
J'ressens comme un vide dans mon cœur en parlant d'elle
J'en perd la raison
Quand j'pense à tout ce qu'on a mis entre parenthèses
J'ai quitté la maison, ouais
J'ai quitté la maison, ouais
(aïe aïe aïe)
(Aïe aïe aïe)
(Aïe aïe aïe)