Текст песни Aujourd’hui la neige revient - Pierre Lapointe
                                                Aujourd'hui 
                                                la 
                                                neige 
                                                revient
 
                                    
                                
                                                Les 
                                                froids 
                                                du 
                                                nord, 
                                                les 
                                                vents 
                                                malins
 
                                    
                                
                                                Après 
                                                quelques 
                                                mois 
                                                de 
                                                répit
 
                                    
                                
                                                Un 
                                                nouveau 
                                                royaume 
                                                prend 
                                                vie
 
                                    
                                
                                                Une 
                                                saison 
                                                sans 
                                                ta 
                                                présence
 
                                    
                                
                                                C'est 
                                                fou 
                                                combien 
                                                pèse 
                                                l'absence
 
                                    
                                
                                                Une 
                                                saison 
                                                avec 
                                                en 
                                                plein 
                                                cœur
 
                                    
                                
                                                Un 
                                                bouquet 
                                                de 
                                                tristes 
                                                douleurs
 
                                    
                                
                                                Tu 
                                                sais, 
                                                je 
                                                suis 
                                                comme 
                                                un 
                                                enfant
 
                                    
                                
                                                Abîmé 
                                                par 
                                                le 
                                                poids 
                                                du 
                                                temps
 
                                    
                                
                                                J'évite 
                                                manèges 
                                                et 
                                                feux 
                                                de 
                                                joie
 
                                    
                                
                                                Oui, 
                                                j'avoue, 
                                                j'ai 
                                                perdu 
                                                la 
                                                foi
 
                                    
                                
                                                Encerclé 
                                                par 
                                                d'immenses 
                                                arbres
 
                                    
                                
                                                Mon 
                                                cœur 
                                                est 
                                                maintenant 
                                                fait 
                                                de 
                                                marbre
 
                                    
                                
                                                Et 
                                                chaque 
                                                nouvelle 
                                                saison
 
                                    
                                
                                                Me 
                                                laisse 
                                                un 
                                                goût 
                                                de 
                                                trahison
 
                                    
                                
                                                La 
                                                mémoire 
                                                est 
                                                un 
                                                spasme 
                                                étrange
 
                                    
                                
                                                Une 
                                                pulsion 
                                                mouvante 
                                                qui 
                                                change
 
                                    
                                
                                                Abîmée 
                                                par 
                                                le 
                                                mouvement
 
                                    
                                
                                                Des 
                                                jours, 
                                                des 
                                                mois, 
                                                au 
                                                fil 
                                                des 
                                                ans
 
                                    
                                
                                                On 
                                                se 
                                                convainc 
                                                de 
                                                ceux 
                                                qu'on 
                                                aime
 
                                    
                                
                                                Entre 
                                                doux 
                                                souvenirs 
                                                et 
                                                haines
 
                                    
                                
                                                On 
                                                se 
                                                répare 
                                                tant 
                                                bien 
                                                que 
                                                mal
 
                                    
                                
                                                On 
                                                ferme 
                                                les 
                                                yeux 
                                                et 
                                                on 
                                                avale
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                quittais 
                                                pour 
                                                les 
                                                Amériques
 
                                    
                                
                                                Et 
                                                tu 
                                                étais 
                                                ma 
                                                république
 
                                    
                                
                                                Avec 
                                                toi 
                                                sur 
                                                ma 
                                                caravelle
 
                                    
                                
                                                Jusqu'à 
                                                ce 
                                                que 
                                                mon 
                                                courage 
                                                chancelle
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                portais 
                                                fièrement 
                                                mon 
                                                drapeau
 
                                    
                                
                                                Comme 
                                                une 
                                                nation 
                                                sur 
                                                mon 
                                                dos
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                ne 
                                                voulais 
                                                qu'être 
                                                avec 
                                                toi
 
                                    
                                
                                                D'Argentine 
                                                au 
                                                Venezuela
 
                                    
                                
                                                Mais 
                                                le 
                                                destin 
                                                m'a 
                                                rattrapé
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                me 
                                                suis 
                                                trouvé 
                                                propulsé
 
                                    
                                
                                                Trop 
                                                tôt, 
                                                trop 
                                                vite, 
                                                trop 
                                                au 
                                                nord
 
                                    
                                
                                                Mauvaise 
                                                adresse, 
                                                mauvais 
                                                port
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                croyais 
                                                maîtriser 
                                                la 
                                                chance
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                suis 
                                                seul 
                                                en 
                                                Nouvelle-France
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                voulais 
                                                l'été, 
                                                vient 
                                                l'hiver
 
                                    
                                
                                                    À 
                                                cela, 
                                                je 
                                                ne 
                                                peux 
                                                rien 
                                                    y 
                                                faire
 
                                    
                                
                                                Toi, 
                                                mon 
                                                amour, 
                                                toi 
                                                ma 
                                                jeunesse
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                pense 
                                                    à 
                                                toutes 
                                                nos 
                                                caresses
 
                                    
                                
                                                    À 
                                                ton 
                                                corps 
                                                noyé 
                                                de 
                                                beauté
 
                                    
                                
                                                    À 
                                                cette 
                                                peau, 
                                                belle 
                                                    à 
                                                croquer
 
                                    
                                
                                                Tu 
                                                es 
                                                l'été 
                                                et 
                                                moi 
                                                l'hiver
 
                                    
                                
                                                Il 
                                                faut 
                                                courir 
                                                vers 
                                                ta 
                                                lumière
 
                                    
                                
                                                Les 
                                                belles 
                                                années 
                                                passent 
                                                vite
 
                                    
                                
                                                C'est 
                                                pourquoi 
                                                il 
                                                faut 
                                                qu'on 
                                                se 
                                                quitte
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                t'aime, 
                                                je 
                                                t'aime, 
                                                je 
                                                t'aime, 
                                                je 
                                                t'aime
 
                                    
                                
                                                Je 
                                                t'aime, 
                                                je 
                                                t'aime, 
                                                je 
                                                t'aime, 
                                                je 
                                                t'aime
 
                                    
                                
                            1 Le serpent qui danse
2 La danse du conquistador
3 L’hymne au printemps
4 L’hymne à l’automne
5 Sag mir wo die Blumen sind
6 Les fleurs d’une autre dimension
7 L'hiver
8 Aujourd’hui la neige revient
9 Non je n’ai rien oublié
10 Le même café, la même rue
11 Gnossienne no 1
12 L’heure mauve 22
13 Youkali
14 Pépiphonie
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