Текст песни L'Omnibus automobile - Erik Satie , Philippe Entremont , Régine Crespin
C'était
pendant
l'horreur
du
quatorze
juillet
Il
faisait
chaud,
très
chaud
sur
la
place
Pigalle
Un
gros
ballon
sans
bruit,
gravement
obusé
Par
la
route
céleste,
unique
et
nationale
Il
faisait
soif,
très
soif
et
le
petit
Judou
Esclave
du
destin,
montait
de
bas
en
haut
Il
était
environ
neuf
heures
trente-cinq
La
douce
nuit
venait
de
tomber
avec
grâce
Et
le
petit
Judou
pleurait
sur
le
bassin
Lorsque
je
vis
passer
au
milieu
de
la
Place
un
omnibus
automobile,
entendez-vous?
Avec
de
grands
yeux
verts
et
rouges
de
hibou
L'omnibus
était
vide
et
l'écriteau
complet
Détaché
sur
fond
bleu,
ci-cet
lettre
de
flamme
Je
suis
mise
au
galop,
le
monstre
qui
passait
En
écrasant
avec
des
airs
d'hippopotame
Des
femmes,
des
enfants,
des
chiens
et
des
sergios
Des
députés
et
des
tas
d'autres
animaux
Enfin,
il
s'arrêta,
place
de
l'Opéra,
et
je
Vis
qu'il
était
chargé
de
sacs
de
plâtre
Ces
sacs,
me
dit
le
conducteur,
ces
sacs
sont
Là
pour
remplacer
le
voyageur
acariâtre
Nous
faisons
des
essais
depuis
plus
de
vingt
mois
Et
ces
sacs
sont
pour
nous
autant
de
gens
de
poids
Mais
pourquoi
des
jupons?
Conducteur
de
l'auto
qui
venait
d'écraser
ces
piétons
anonymes?
Pourquoi
des
sacs
plutôt
que
ce
cher
populo?
C'est
mort,
répondit-il,
sur
un
ton
de
maxime
C'est,
voyez-vous,
pour
éviter
les
accidents
de
Personnes
qui
pourraient
bien
naître
dedans
C'était
pendant
la
guerre
du
14
juillet
Il
faisait
chaud,
très
chaud
sur
la
place
Pigalle
Un
gros
ballon
sans
bruit,
gravement
obusé
Par
la
route
céleste,
unique
et
nationale
Il
faisait
soif,
très
soif
Et
le
petit
Judou,
prisonnier
du
destin,
montait
de
bas
en
haut
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