Текст песни Peuple manifestant - Sáez
J'ai
lu
ton
tweet
mon
camarade,
suppôt
des
multinationales
Putain
mon
vieux
t'es
mal
tombé,
tu
m'en
veux
pas
j'vais
pas
tweeter
C'est
bien
tenté,
bien
essayé,
avec
tes
potes
collaborants
Oui
d'essayer
de
faire
passer
pour
des
fous
les
indépendants
Je
suis
du
peuple
travailleur,
j'suis
pas
du
show-biz
à
quatre
pattes
Avec
moi
les
fils
du
labeur,
ceux
qui
font
pousser
des
tomates
Ceux
qui
en
ont
marre
de
se
faire
baiser
par
les
rois
de
l'intermédiaire
Par
ces
gens-là
qui
ne
créent
sûr
autour
d'eux
que
la
misère
Merci
bien
mon
monsieur,
mais
non
merci
toi
mon
bon
maître
Puis
attention
les
miséreux
un
jour
pourraient
couper
des
têtes
A
force
de
faire
pisser
les
yeux.
De
mon
populaire
ouais
t'en
veux?
Alors
mon
vieux
j'vais
t'en
donner
de
quoi
parler
dans
tes
papiers
T'as
lu
la
presse
puisqu'il
paraît
on
parle
de
moi
dans
les
torchons
Des
foires
à
bobos
pour
camés
qui
vient
paver
son
p'tit
rebond
Pour
avoir
son
p'tit
truc
à
dire,
pour
mentir
aux
populations
Pis
bien
sûr
avec
les
sourires
du
temps
des
collaborations
A
écouter
les
journalismes,
tous
les
avocats
des
notables
Les
concessionnaires
du
fascisme,
ça
y
a
du
fric
dessous
la
table
Ah
ouais
c'est
sûr
y
a
du
média
pour
aller
défendre
pognon
Tu
sais
tous
ces
gens-là
qui
paient,
publicités
dans
les
torchons
Moi
je
resterai
poing
levé
du
peuple
des
indépendants
Moi
j'y
peux
rien
si
je
suis
né
du
peuple
des
manifestants
Faut
boycotter
l'collaborant,
pis
faut
protéger
nos
cultures
Puisqu'ils
viennent
violer
nos
champs,
piétiner
nos
littératures
Puisque
mon
cœur
est
compagnon
de
ces
gens-là
le
poing
levé
Toujours
en
moi
l'insoumission
contre
les
maîtres
des
progrès
Je
resterai
le
paysan,
sur
l'établi,
sur
le
papier
Contre
les
macros
du
pognon,
contre
les
rois
des
enculés
La
Société
t'es
pas
contente
quand
on
te
traite
de
vieille
salope
Tu
trouves
vulgaires
les
mots
d'en-bas,
attends
vas-y
j'm'allume
une
clope
J'vais
t'raconter
un
peu
d'ici
la
gueule
que
t'as
pour
la
misère
Tous
les
quotidiens
des
cercueils
à
la
fin
du
mois
qui
galèrent
Agriculteurs
prêts
au
suicide,
instituteurs
en
dépression
Toujours
pour
nourrir
les
avides
du
grand
culte
Consommation
Educs-spé,
les
mains
dans
la
suie,
pour
t'éviter
les
rebellions
Faudrait
pas
trop
qu'les
ordures
remontent
trop
au
nez
du
pognon
Peuple
de
collège,
de
lycée,
laissé
aux
pornos
et
aux
joints
Ouais
mais
t'as
raison
Société,
valait
mieux
enlever
le
Latin
Ouais
pis
surtout
dans
cette
époque
où
chacun
cherche
une
origine
Pour
mieux
réformer
l'orthographe,
oublier
les
gréco-latines
Bah
ouais
la
Grèce
ma
Société,
tu
sais
le
berceau
des
cultures
Le
pays
d'où
viennent
tes
musées
puis
d'où
vient
ta
littérature
Non
toi
tu
préfères
la
saigner
pour
enrichir
sûr
les
banquières
Non
toi
tu
paries
sur
des
dettes
pour
mieux
saigner
les
ouvrières
Non
ils
sont
mieux
avec
leur
I-Phone
pour
les
éduquer
à
la
thune
Les
progénitures
des
misères
de
ceux
qui
f'ront
jamais
fortune
Ça
licencie
des
ouvriers,
ça
fait
des
peuples
de
chômeurs
Qu'est-ce
que
t'en
dis
toi
paysan,
qu'est-ce
que
t'en
dis
toi
travailleur
Ça
prend
ça-comme
pis
ça
vous
chie
sur
tous
les
champs
de
nos
cultures
Sûr
y
a
du
média
pour
vous
dire
qu'on
est
pas
sur
la
dictature
Démocratie
enfantée
ouais
du
fascisme
consommant
Puisqu'ici
il
n'est
de
sacré,
ouais
que
la
couleur
de
l'argent
Pis
tu
crois
que
y
aurait
politiques
pour
protéger
les
populaires
Non
ils
préfèrent
faire
des
tweets
pour
divertir
la
ménagère
Pour
eux
la
culture
c'est
sucer
les
p'tites
riquaines,
stars
du
ciné
C'est
pas
pour
le
prix
des
tomates,
c'est
pas
pour
le
cœur
ouvrier
Dessinateurs
assassinés,
des
salles
de
concert
en
charnier
Pis
t'as
qu'à
voir
un
peu
les
feux
d'artifices
au
14
juillet
Mais
ça
va
t'envoyer
des
bombes,
ouais
pour
flinguer
l'ami
syrien
Quand
y
a
du
pétrole
faut
qu'ça
tombe,
sur
des
pays
pauvres,
des
gamins
Et
continuent
les
attentats,
et
continue
la
propagande
Pour
les
soupes-opéra
du
soir,
puisque
le
peuple
en
redemande
Entre
les
pestes,
les
choléras,
sûr
prolifère
la
pourriture
De
ces
tristes
pays
perdus
qui
pissent
eux-mêmes
sur
leur
culture
Qui
violent
eux-mêmes
ouais
leur
Histoire,
pis
qui
vont
te
parler
d'identité
Pour
passer
deux
ans
dans
la
rue,
pour
ou
contre
le
mariage
gay
Pis
y
a
Karim
ouais
qui
galère
tu
sais
juste
pour
se
trouver
un
toit
Tu
sais
pour
les
délits
de
faciès
nous
on
attend
toujours
tes
lois
Ouais
je
sais
c'est
dur
à
rentrer
dans
ton
p'tit
cerveau
Société
Mais
faudra
bien
que
tu
t'foutes
dans
le
crâne
qu'Ahmed
est
un
prénom
français
Y
a
pas
à
dire
ma
Société,
t'as
raison
t'es
pas
une
salope
T'es
une
grande
dame,
pis
t'as
raison
oui
vaut
mieux
interdire
la
clope
Continue
comme
ça
mon
pays,
puis
t'as
qu'à
voir
de
l'autre
côté
D'la
Manche
ou
bien
de
l'Atlantique,
à
quoi
ils
mènent
tes
progrès
Du
Brexit
ou
bien
des
Riquains,
l'humanisme
à
anglo-saxonne
Ceux
qui
bombardent
des
pays
pour
vous
vendre
des
téléphones
Ouais
mais
le
peuple
il
est
content,
ouais
d'avoir
vendu
ses
enfants
Contre
un
peu
de
calme
au
dîner,
et
puis
les
singes
aiment
bien
cliquer
Peuple
d'écolières,
d'écoliers,
putain
qu'on
a
laissé
violer
Par
des
peuples
d'enculés,
sûr
de
la
Silicon-Valley
Ceux
qui
censurent
les
paires
de
seins
pour
mettre
des
guerres
en
direct
Bah
ouais
mon
vieux
chez
les
mondains
ça
fait
du
blé
quand
tu
t'connectes
Mais
toi
t'es
pas
collaborant,
ah
ouais
non
toi
t'es
révolté
Quand
le
Printemps
viendra
mon
frère,
on
sait
pour
qui
t'iras
voter
Et
puis
les
autres,
les
p'tits
médias,
à
raconter
n'importe
quoi
Faudrait
sûrement
pas
remettre
en
cause
c'est
sûr
le
p'tit
confort
bourgeois
Qui
pourrait
ouais
t'en
inventer
une
vie
pour
écrire
à
ta
place
Ah
ouais
mais
non
ça
c'est
déjà
plus
difficile
à
mettre
en
place
"Paraît
qu'il
a
pété
les
plombs",
"Non
mais
ses
chansons
divulguées",
"En
mp3
les
littéraires",
"Ouais
beh
alors,
la
belle
affaire",
"Y
a
pas
d'quoi
en
chier
une
pendule",
"Pis
t'as
vu
il
a
dit
"salope!
""
"Puis
paraît
même
qu'en
concert,
il
boit
du
whisky,
il
fume
des
clopes"
Mais
ferme-la,
quand
on
sait
pas
de
quoi
on
parle
on
ferme
sa
gueule
T'as
cru
qu'on
était
un
troupeau,
ou
bien
qu'on
étaient
potes
ma
gueule
Toi
la
cynico-responsable
je
crois
ma
vieille
d'où
on
en
est
Tu
fous
la
honte
à
ton
pays,
tu
l'as
dit
relis
tes
papiers
Ces
gens
qui
parlent
sans
savoir,
qui
préfèrent
les
concerts
anglais
Ah
ouais
c'est
sûr
la
propagande
préfère
les
chanteurs
versaillais
Puis
d'un
p'tit
ton
condescendant
"Mais
t'as
pas
honte
triste
vendu,
D'aller
défendre
le
pognon
qui
prend
ta
culture
par
le
cul"
Ah
non
c'est
vrai
c'est
pas
la
tienne,
toi
tu
vends
des
publicités
Dans
ton
p'tit
journal
démago,
pis
les
patrons
faut
les
sucer
Non
mais
t'as
rêvé
ma
salope,
je
crois
qu'tu
t'es
gourée
de
trottoir
J'suis
pas
d'celles
qui
vont
tapiner
pour
aller
vendre
un
accessoire
Rends-toi
utile
à
quelque
chose,
pis
envoie-moi
un
exemplaire
Tu
sais
ça
m'servira
toujours
pour
me
torcher
les
soirs
de
bières
C'est
sûr
y
a
ceux
qui
font
des
tweets,
puis
ceux
qui
font
des
littéraires
Allez
retourne
sur
Instagram
pour
mettre
tes
photos
d'soirée
Voilà
20
ans
putain
qu'ça
dure,
entre
les
radios
et
les
télés
Au
gré
des
affiches
de
métro,
des
artisanats
censurés
Société
des
consommations
aime
pas
les
filles
dans
les
caddies
Mais
sûr
aime
la
prostitution,
en
mp3
les
poésies
Vas-y
remballe
la
marchandise,
ouais
va
t'trouver
d'autres
putains
Et
si
ma
petite
entreprise
connaît
la
crise,
elle
serre
le
poing
Eh
ouais
j'aime
pas
baisser
mon
froc,
je
sais
mon
vieux
c'est
pas
l'époque
Mais
qu'est-ce
que
tu
veux
j'y
peux
rien,
j'suis
difficile
à
mettre
en
cloque
Non
moi
j'fais
pas
dans
l'pathétique
des
démocraties
des
MacBook
Moi
je
me
torche
avec
ton
tweet,
puis
ton
communiqué
Facebook
Sur
son
Insta
l'humanité
à
la
gueule
des
cuvettes
de
chiottes
Société
m'en
veux
pas
tu
sais,
j'aime
pas
trop
baisser
ma
culotte
Les
états
d'urgence
pour
asseoir,
ah
ouais
c'est
sûr
tous
les
pouvoirs
Des
drapeaux
des
peuples,
oppression,
toujours
la
sodomination
C'est
l'évolution
inversée,
l'Humain
retourne
au
chimpanzé
Peuple
de
télé-réalité,
des
prolos
en
photos
de
soirée
Peuple
c'est
sûr
pour
sa
retraite,
toujours
prêt
à
manifester
Pour
aller
sauver
la
planète,
pour
le
climat
en
jet
privé
Peuple
clodo
sur
les
avenues,
peuple
des
cons
de
Panama
Peuple
préfère
rester
cocu,
peuple
préfère
cliquer
je
crois
Peuple
des
100
pas
dans
la
rue,
pour
les
chômeurs,
pour
les
clodos
Le
peuple
aime
bien
donner
son
cul,
ils
ont
ça
dans
le
sang
les
collabos
Des
millions
par
millier,
allez
applaudir
des
djs
Des
millions
pour
aller
voter,
toujours
pour
les
mêmes
enculés
Des
millions
pour
gagner
sa
place
de
pourriture
dans
les
charniers
Des
millions
pour
aller
prêcher,
des
millions
pour
aller
prier
Des
millions
dans
des
stades,
oui
pour
voir
un
ballon
rouler
Des
millions
c'est
mort
camarade,
y
a
qu'les
millions
qui
font
rêver
Des
millions
de
pauvres,
des
millions
de
pauvres,
des
millions
de
pauvres...
Allez
peuple
manifestants
vas-y
ramène-moi
l'échafaud
Des
radios
de
merde
à
gogo,
sûr
pour
abreuver
les
ghettos
Peuple
de
blogueurs
illettrés,
peuple
d'abrutis,
d'épilés
du
cerveau
Peuple
tatoué,
putain
mon
vieux
c'est
pas
gagné
Peuple
d'animateurs
télé,
y
a
du
people
à
l'Elysée
Peuple
bobos
peuple
bourgeois,
mes
populaires
retenez-moi
Et
puisque
tout
ça
finira
un
jour
sur
l'échafaud
je
crois
À
la
merde
que
fait
la
France,
faudrait
rétablir
la
potence
Des
millions
de
pauvres,
des
millions
de
pauvres,
des
millions
de
pauvres...
Внимание! Не стесняйтесь оставлять отзывы.