Текст песни Printemps Tardif (feat. Euphonik) - VII feat. Euphonik
Mon
esclavage
aboli
dans
un
trou
béant
La
mélancolie,
la
mélodie
du
néant
Un
calibre
pour
gommer
tout
c'que
mon
crâne
regrette
Gars
t'es
pas
libre,
t'appartiens
à
c'que
ta
banque
te
prête
Froid
comme
un
iceberg,
moi
j'ai
choisi
l'ascèse
Et
comme
les
Rosenberg
j'partirai
sur
la
chaise
Désolé
chef
pour
le
taff
mais
moi
j'suis
HS
Les
Ché
moderne
croupissent
tous
dans
les
QHS
J'suis
l'envers
de
la
lettre,
idolâtre
ou
la
bête
Mais
qui
marche
à
quatre
pattes
pour
que
Skyrock
l'appelle?
Vendre
mon
âme,
à
l'arrivée
quel
or
j'aurai?
Entre
le
nord
de
la
Corée,
la
Grèce
de
l'aube
dorée
Choisir
quoi
entre
Valls
et
Bonnet
de
Soral
Combien
s'endorment
dans
la
rue
sans
couverture
sociale?
Colonial
on
est
là
chez
nos
darons
violeurs
Les
costards
des
banksters
et
les
barons
voleurs
Si
ma
haine
se
consolide,
laisse-moi
briser
les
chaînes
Que
les
clichés
restent
à
l'ancienne
comme
des
photos
polaroïd
Suis-je
réel
dans
une
chambre
sans
fenêtre?
Fleur
immortelle
comme
un
arbre
centenaire
D'illusion
on
se
meurtrit
car
on
a
dupé
nos
sens
En
quête
de
quintessence
à
la
Krishnamurti
Les
souvenirs
se
fanent,
moi
dans
le
rap
j'arrive
Germinal
interminable
en
ce
Printemps
tardif
L'amour
est
solitaire
depuis
que
la
haine
est
collective
Nos
peines
sont
respectives
mais
on
est
loin
d'être
solidaires
Même
l'été,
l'hiver
se
réitère,
les
regards
sont
froids
Plus
facile
de
jouer
le
gangster
que
le
garçon
de
foi
Une
odeur
de
propane,
un
printemps
un
peu
triste
Le
temps
est-il
au
beau
fixe:
pour
l'héroïnomane...?
Dans
le
noir
de
vos
yeux,
je
nous
vois
vivre
à
genoux
Comment
peut-on
croire
en
dieu
si
même
le
diable
apprend
de
nous?
Au
fil
du
temps
rien
ne
se
dénoue,
si
tu
tombes
relève
toi
Serre-moi
contre
ton
buste
quand
j'ai
l'ombre
d'une
croix
De
la
poudreuse
dans
les
narines,
tous
des
requins
mourants
Si
la
vague
est
bleue
Marine:
j'irais
à
contre-courant
Aucune
conscience
pour
le
pognon,
on
est
face
au
pire
des
pleutres
Qui
prétend
être
neutre?
Le
silence
est
une
opinion
Malgré
les
tempéraments,
dans
l'espoir
je
me
démène
Nos
histoires
restent
les
mêmes,
mais
se
racontent
différemment
Nos
cœurs
des
murs
intacts,
repeints
à
l'aquarelle
Les
mots
ont
plus
d'impact
que
les
canons
d'Israël
Pour
les
enfants
du
Sahel,
de
Syrie
et
de
Gaza
Le
combat
est
perpétuel
face
aux
pourris
de
la
razzia
Rien
ne
sert
de
lutter,
tout
est
vain
me
dira-t-on
Ne
pas
tenter
c'est
rater,
tu
connais
le
dicton
Étrangement
ces
quelques
lettres,
moi
sans
peur
je
les
crayonne
A
l'embranchement
de
nos
êtres
y'a
comme
des
lueurs
qui
rayonnent
Le
rap
est
mort
pourtant
moi
je
me
sens
renaître
Différentes
sont
les
formes
que
les
démons
revêtent
A
notre
époque
mon
pote
la
bêtise
est
au
top
Les
xénophobes,
les
sexistes
et
les
homophobes
Révisionnistes
à
la
mode,
tous
mes
poils
se
hérissent
J'suis
le
ghetto,
le
BUND
et
les
tracts
en
yiddish
Je
suis
le
juif,
le
rom,
l'arabe,
la
femme
voilée
Celui
sur
qui
la
douce
France
aime
aboyer
Euphonik,
VII:
des
fantômes
dans
leurs
no
man's
land
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