Lyrics Château de cartes (Remastered Version) - Lorage
Si
vous
laissez
passer
cette
chance
C'est
votre
cœur
qui
va
devenir
Aussi
sec
et
cassant
que
mon
squelette.
C'est
l'automne,
l'année
prend
des
rides
quand
j'écris
ces
rimes
Les
feuilles
mortes
me
rappellent
le
blues
que
l'hiver
apporte
Ma
vie
un
navire
sans
gouvernail,
Et
j'vois
pas
l'avenir
sans
qu'on
s'en
aille
Parce
qu'ici
j'vois
pas
la
rive
à
l'horizon
sans
maille
J'ai
pas
r'tourné
ma
veste
mais
Changé
de
cap,
j'ai
répété
chaque
étape
Jusqu'à
c'que
je
m'éclate
avec
ce
château
d'cartes
Ma
plume
au
bord
du
gouffre
et
quand
le
vent
souffle
je
doute
Mais
un
gamin
d'ma
ville
m'a
dit
qu'il
m'écoutait
en
boucle
J'ai
pas
d'majeur
en
l'air
Je
vais
tirer
la
langue
de
Molière
J'ai
pas
d'master
en
lettre
Mais
j'ai
un
alphabet
à
démolir
Et
c'est
écrit
que
le
bonheur
est
temporaire
Celui
qui
sait
pas
lire
forcément
va
pâlir
avec
ce
temps
polaire
Fini
les
somnifères
et
pour
une
fois
je
me
rappelle
de
mes
textes
Merde,
ils
racontent
tous
à
quel
point
j'me
déteste
Dur
à
décrire
mais
vieux
comme
un
Homme
de
Neandertal
Dur
de
t'écrire,
comme
si
la
Poste
avait
un
an
de
retard
Sans
jamais
te
parler
j'apprends
à
te
connaitre
Croiser
tes
yeux
clairs
était
la
Plus
belle
faute
à
ne
jamais
commettre
Chère
Lara,
voilà
mon
message
à
ton
égard
À
l'harmonie
de
ton
regard,
à
ton
violon
sur
le
boulevard
Mois
après
mois
tu
montes
un
piédestal
dans
ma
conscience
Et
conséquence:
j'suis
tombé
de
l'escalier
de
ma
confiance
Mon
esprit
t'analysa
et
t'idéalisa
L'image
de
ton
regard
parle
à
mon
âme,
t'es
ma
Mona
Lisa
J'avais
peur
du
chaos
mais
j'ai
finit
par
t'approcher
Pour
que
l'effet
papillon
laisse
ses
battements
nous
rapprocher
Qu'est-ce
que
t'en
penses
ma
belle?
J'aimerais
qu'on
parte
ensemble
Parler
la
langue
de
Babel
Avant
que
la
tour
parte
en
cendres
Parte
en
cendres,
parte
en
cendres
Parte
en
cendres,
parte
en
cendres
C'est
l'automne,
l'année
prend
des
rides
Quand
j'écris
ces
rimes
Si
autant
en
emporte
le
vent
Un
rien
emportera
mes
cris
(Emportera
mes
cris,
emportera
mes
cris,
emportera
mes
cris)
L'énergie
circule
là
où
la
pensée
va,
nous
on
n'y
pensait
pas
Mais
l'amour
s'évapore,
Un
instant
de
guerre
et
six
mois
d'paix
s'effacent
Ma
plus
grande
peur
c'est
devenir
un
numéro
que
plus
personne
appelle
Dans
la
descente
on
appelle
à
peine
à
l'aide
à
en
perdre
haleine
Beaucoup
sont
partis
mais
toi
t'es
toujours
là
T'as
beaucoup
d'empathie
même
quand
Le
coup
d'la
vie
joue
au
jeu
du
foulard
Je
me
sens
comme
cette
tente
rouge
qui
nous
a
jamais
lâché
Qui
nous
a
vu
nous
enlacer,
qui
nous
a
vu
nous
embrasser
Rappelle-toi,
ce
matelas
neuf
dans
ce
vieux
van
Dans
lequel
on
dormait
pas
mais
où
j'ai
pu
rêver
dans
tes
yeux
vagues
Enlacée
dans
mes
bras
Viens!
On
oublie
qu'une
fois
on
sera
vieux
Et
on
fait
des
cabanes
avec
les
draps
L'amour
est
si
fragile
et
le
casser
c'est
si
facile
Difficile
d'y
allier
racines,
j'aimerais
de
toi
tout
c'qui
m'fascine
T'es
ma
bataille
qui
n'a
plus
rien
à
perdre
Imagine
un
esprit
dans
lequel
la
guerre
kidnapperait
la
paix
J'te
croyais
mais
aujourd'hui
je
doute
de
toi
Et
toi
et
moi
on
est
les
mêmes
alors
J'comprends
pourquoi
je
doute
de
moi
Ta
marionnette
sur
la
corde
raide
manipulée
par
des
cordelettes
Épris
d'un
démon
dans
un
corps
de
rêve
J'ai
pédalé
à
en
crever
sans
avancer
Plus
on
est
de
fou,
plus
je
me
sens
seul
Je
me
sens
piégé
dans
un
ascenseur
T'as
tout
r'tourné
en
moi
comme
un
cambriolage
Et
moi
j'ai
perdu
les
pédales
comme
un
cycliste
dans
un
carambolage
Et
le
temps
passe,
et
l'amour
tient
pas
en
place
Les
sentiments
cassent,
de
nos
jours
on
répare
plus,
on
les
remplace
Remplace-place,
remplace-place
Remplace-place
C'est
l'automne,
l'année
prend
des
rides
Quand
j'écris
ces
rimes
Si
autant
en
emporte
le
vent
Un
rien
emportera
mes
cris
(Emportera
mes
cris,
emportera
mes
cris,
emportera
mes
cris)
L'énergie
circule
là
où
la
pensée
va,
nous
on
n'y
pensait
pas
Mais
l'amour
s'évapore,
Un
instant
de
guerre
et
six
mois
d'paix
s'effacent
Les
femmes
et
leur
beauté
sont
l'origine
de
tout
c'que
j'fais
M'ont
pas
épargné,
i
L
reste
des
cicatrices
de
leurs
menottes
sur
mes
poignets
Des
tâches
oui
car
j'en
ai
bavé,
j'ai
un
parcours
en
dents
de
scie
J'ai
craché
mon
dentier
sur
les
pavés,
boxant
le
monde
entier
J'articule
sec
sur
une
instrumentale
à
deux-mille
E
Vengeance
par
le
succès:
article
7 de
la
loi
du
milieu
J'devrais
défendre
mon
pré
carré
si
j'veux
qu'mon
cercle
soit
vertueux
Quitte
à
me
faire
tuer
et
retourner
vers
Dieu
Un
gène
suicidaire
mais
j'aime
la
vie,
faut
pas
qu'ça
t'gêne
Le
spleen
de
Baudelaire
passe
comme
une
irritation
passagère
Mon
masque
est
si
charmant,
J'comprends
qu't'aies
peur
de
mon
vrai
visage
Les
turbulences
font
place
aux
pleurs
à
l'atterrissage
Jaloux
de
la
manière
dont
t'es
heureuse
sans
moi,
j'me
rends
flou
Sûrement
mon
manque
de
confiance
en
moi
qui
me
rend
fou
J'ai
slalomé
entre
Bien
et
Mal,
entre
connard
et
bien
aimable
Entre
désirs
d'être
humain
et
d'animal
Et
j'ai
brûlé
mon
cahier
d'rimes
un
soir
de
rage
où
j'ai
perdu
la
foi
J'ai
crié
dans
l'orage
à
en
perdre
la
voix
Chaque
défi
de
la
vie
est
là
pour
t'apprendre
une
leçon
C'est
pour
apprécier
un
sourire
qu'on
avance
tous
en
grimaçant
Être
adulte
c'est
accepter
qu'on
sera
toujours
des
mômes
Et
être
enfant
c'est
nier
que
les
adultes
n'ont
pas
toujours
les
mots
Pour
mon
passé
j'suis
pas
navré,
j'suis
balafré
par
les
regrets
Pas
la
peine
de
parler
racine,
j'vais
replanter
les
graines
C'est
l'automne,
l'année
prend
des
rides
Quand
j'écris
ces
rimes
Les
feuilles
mortes
Me
rappellent
le
blues
que
l'hiver
apporte
Et
c'est
l'automne,
l'amour
part
à
la
dérive
Si
autant
en
emporte
le
vent,
un
rien
emportera
mes
cris
Ma
petite
Amélie,
vous
n'avez
pas
des
os
en
verre
vous
Vous
pouvez
vous
cogner
à
la
vie
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