paroles de chanson Depuis hier (Deuxième partie) - Benoît Dorémus
Depuis
hier,
ta
mère
interdit
qu'on
touche
Aux
lumières,
elle
a
éclairé
le
couloir,
la
douche
La
cave,
les
waters,
le
compteur
tourne
à
fond
C'est
éteint
dans
ta
chambre
et
on
peut
rien
y
faire
Depuis
hier,
je
perds
les
mots
et
les
notions
L'imaginaire
en
rond,
les
aiguilles
de
travers
À
chaque
sirène
au
loin,
j'ai
le
sang
qui
s'fige
J'te
foutrais
au
pain
sec
pour
c'que
tu
m'infliges
Petit
Poucet
d'la
Lune,
allô,
ici
ta
mère
J'te
parle
en
pensée
mais
j'suis
très
en
colère
Passe-nous
ce
petit
coup
d'fil
anonyme
Qui
dirait
à
peu
près
quand
tout
ça
se
termine
Ton
p'tit
frère
s'est
mis
dans
l'idée
qu't'es
à
la
guerre
J'sais
pas
d'où
y
sort
ça,
est-ce
qu'il
exagère?
Il
a
découvert
qu'une
maman
pleure
aussi
Depuis
hier,
à
croire
que
tout
l'monde
a
grandi
Je
l'envie,
je
le
plains
Je
l'admire,
je
le
crains
Quand
je
pense
qu'il
sait
tout
Quand
je
pense
qu'il
ne
sait
rien
Moi,
j'ai
dormi
un
peu,
j'espère
que
toi
aussi
Et
sous
un
toit,
je
crois
qu'il
a
pas
plu,
si?
J'te
vois
bien
dans
l'étui
d'ta
guitare
acoustique
Elle,
t'as
qu'à
la
cramer,
ça
chassera
les
moustiques
À
ton
âge,
je
croyais
qu'j'aurais
jamais
mon
âge
J'étais
le
roi
du
monde
et
même
des
alentours
On
fonce
en
dos
crawlé,
sans
savoir
où
on
nage
J'ai
bouffé
du
sable,
on
dirait
qu'c'est
ton
tour
J'ai
recompté
mon
fric,
rien
n'a
disparu
T'as
mis
quoi,
dis-moi
tout,
dans
l'sac
que
tu
traînes?
Un
couteau,
des
bouquins?
T'es
plus
con
qu'j'aurais
cru
J'suis
pas
riche
mais
l'pognon,
c'est
c'qu'y
fallait
qu'tu
prennes
Petit
Poucet
lointain,
sache
qu'on
n'a
rien
éteint
La
maison
n'est
pas
grande,
mais
elle
se
voit
de
loin
Y
aura
pas
de
question,
si
t'es
là
à
midi
Je
promets
plus
rien,
si
t'es
là
que
mardi
Je
l'envie,
je
le
plains
Je
l'admire,
je
le
crains
Quand
je
pense
qu'il
sait
tout
Quand
je
pense
qu'il
ne
sait
rien
Je
répertorie
tes
fréquentations
mauvaises
Et
c'qu'on
aurait
mal
fait,
y
a
tellement
d'hypothèses
Petit
Poucet
vengeur,
mais
qu'est-ce
qu'on
a
pu
dire?
Ta
maman
voit
l'horreur
des
scénarios,
les
pires
Et
toi,
tu
vois
plus
loin
qu'le
bout
d'ton
nez
Et
y
a
pas
d'horizon,
cette
rivière
n'a
qu'une
rive
Et
puis
c'est
si
profond
qu'y
faut
pas
s'étonner
Que
tout
l'monde
en
meure,
et
que
les
psys
en
vivent
Je
te
parle
du
haut
des
années
qui
s'empilent
Et
font
que,
dans
tes
yeux,
j'ai
l'air
à
moitié
folle
Mais
rame
encore
un
peu,
tu
vas
trouver
ton
île
Petit
Poucet
perdu,
à
chacun
sa
boussole
Quand
tu
l'auras
fini,
ton
petit
tour
du
monde
On
ne
pensera
plus
aux
effets
ni
aux
causes
On
ne
cherchera
pas
de
vérité
profonde
Tout
est
grave
et
normal,
c'est
dans
l'ordre
des
choses
Je
l'envie,
je
le
plains
Je
l'admire,
je
le
crains
Quand
je
pense
qu'il
sait
tout
Quand
je
pense
qu'il
ne
sait
rien
Je
l'envie,
je
le
plains
Je
l'admire,
je
le
crains
Quand
je
pense
qu'il
sait
tout
Quand
je
pense
qu'il
ne
sait
rien
Je
l'envie,
je
le
plains
Je
l'admire,
je
le
crains
Quand
je
pense
qu'il
sait
tout
Quand
je
pense
qu'il
ne
sait
rien
1 Bilan carbone
2 Comment vont les autres?
3 Tu dors à contre-jour
4 Paris
5 T'as la loose !
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7 Je sors avec une étudiante
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12 Ne pas lire avant 2020
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