paroles de chanson Haute surveillance - Bernard Lavilliers
Chaque
fois
qu'on
me
serre
la
main
J'ai
l'impression
qu'on
me
tâte
le
pouls
Chaque
fois
qu'on
me
dit
à
demain
On
apporte
les
planches
et
les
clous
Chaque
fois
que
je
respire,
c'est
le
délire
Je
ne
mange
que
des
carottes
râpées
Je
surveille
mes
scellés,
mes
idées
On
mesure
mes
crises
et
mes
humeurs
Pas
trop
d'eau
et
pas
trop
de
vapeur
Chaque
fois
que
je
transpire,
c'est
le
délire
Chaque
fois
qu'elle
me
touche
la
queue
J'ai
l'impression
qu'elle
me
tâte
le
pouls
Chaque
fois
que
je
suis
amoureux
Faut
toujours
qu'elle
en
veuille
à
mes
sous
Chaque
fois
que
je
vais
en
mourir,
c'est
le
délire
Il
attend
que
je
ponde
un
quatrain
Nuit
et
jour
il
me
file
le
train
Je
me
shoot
pour
du
speed
et
de
l'huile
Je
m'encroûte
dans
une
piaule
à
Lille
Je
reviens,
j'ai
toujours
rien
à
dire,
c'est
le
délire
Si
je
griffonne
une
nappe,
il
l'emballe
Si
je
sifflote
deux
notes,
on
m'installe
Pour
huit
jours
dans
un
petit
studio
24
pistes
et
en
stéréo
Il
annonce
mon
album
va
sortir,
c'est
le
délire
Of
course
je
pourrai
truquer
Faire
du
rock,
de
la
variété
Utiliser
ma
dialectique
À
des
œuvres
bien
plus
sympathiques
Je
pourrai
militer
m'assagir,
c'est
le
délire
Chaque
fois
qu'on
me
serre
la
main
J'ai
l'impression
qu'on
me
tâte
le
pouls
Chaque
fois
qu'on
me
dit
"à
demain"
On
apporte
les
planches
et
les
clous
Chaque
fois
que
je
respire,
c'est
le
délire
Attention! N'hésitez pas à laisser des commentaires.