paroles de chanson Les adorables côtés de l'homme bon - Euphonik
Au
premier
jour
j'aurais
dépeint
mes
lendemains
les
plus
précieux
6 jours
avant
la
fin,
j'ai
les
mains
tournées
vers
les
cieux
Je
n'ai
pas
besoin
de
leurs
croyance
à
l'heure
où
ça
détruit
Ils
n'ont
aucune
reconnaissance
d'avoir
un
cœur
et
d'être
en
vie
L'ambiance
est
nocturne
alors
je
rappe
mes
confessions
Je
gratte
sans
concession
un
récit
dense
mais
taciturne
J'ai
attendu
l'éveil,
j'ai
vu
des
âmes
pourrir
Vivre
c'est
mourir,
un
peu
plus
que
la
vielle
Comme
un
esprit
de
vendetta
j'aurais
vé-esqui
les
prétentieux
Toujours
discret
et
silencieux
comme
un
calibre
Beretta
Je
ne
suis
pas
de
ceux
qui
friment
plutôt
l'éternel
incertain
Demeure
amoureux
de
la
rime,
de
son
aspect
divin
J'ai
déserté
les
cons,
la
terre,
j'ai
visé
l'infini
La
liberté
est
le
contraire
de
tout
ce
qui
la
définit
Même
dans
un
spectre
noir,
j'ai
décelé
la
lumière
J'ai
dû
fermer
les
yeux
pour
y
voir
un
peu
plus
clair
Au
second
jour,
quelques
ratures,
j'écris
seul
sous
la
grisaille
Et
décris
tout
ce
qui
nous
cisaille,
l'humain,
l'amour
et
sa
nature
Sous
l'œil
des
charognards,
chacun
veux
son
beurre
Ma
richesse
vient
d'ailleurs,
je
n'ai
pas
besoin
de
leurs
dollars
Même
si
le
ciel
est
nuageux,
même
si
tout
a
un
prix
Loin
des
autres,
j'ai
compris
que
l'enfer
c'est
le
"moi
je"
Pour
le
pire
ou
le
meilleur,
j'écris
je
reste
entier
Le
paradis
est
sous
nos
pieds,
alors
pourquoi
rêver
d'ailleurs
Je
ne
suis
pas
un
ange
ailé,
j'ai
encore
du
temps
à
vivre
Alors
je
rêve
d'un
amour
libre,
étrange
comme
tout
est
lié
Au-delà
des
conceptions,
des
images
que
l'on
se
fait
D'amour
en
déception,
dans
le
fond
est-ce
qu'on
se
hait?
La
vérité
n'a
rien
d'unique,
à
chaque
regard
son
attention
Ma
vision
bien
trop
pudique
sous
quelques
traits
sans
prétention
Le
dire
est
prétentieux
et
peut-être
que
je
me
trompe
Un
peu
perdu
je
ferme
les
yeux
et
j'attends
que
la
nuit
tombe
Troisième
jour,
j'ai
le
ciment
pour
paysage
La
voisine
me
dévisage,
sans
même
me
dire
bonjour
On
se
butte
à
la
tâche,
on
est
tous
dans
le
même
radeau
Je
ne
vois
que
des
putes
et
des
lâches
qui
nous
mènent
en
bateau
Et
le
moral
est
au
déclin,
dans
le
sondage
le
FN
monte
Une
course
contre
la
montre
de
qui
sera
le
plus
crétin
Plus
rien
n'a
de
sens
je
vois
les
gens
trimer
Tous
lassés
et
déprimés,
je
te
souhaite
bienvenue
en
France
Attends,
je
réhausse
le
tir,
histoire
que
je
vise
le
reste
Ici
tout
le
monde
se
déteste
mais
personne
n'ose
le
dire
Toujours
les
mêmes
que
je
dégueule,
qu'on
voit
dans
les
gros
titres
Y
a
de
quoi
se
sentir
seul,
vu
les
fachos,
les
hypocrites
C'est
les
mêmes
qu'on
jette
en
pâture,
l'impression
qu'on
rétrograde
Je
ne
vois
qu'une
dictature
sous
des
attraits
démocrates
C'est
l'esclavage
2.0,
je
vis
dans
le
monde
d'Orwell
On
vote
encore
pour
des
blaireaux,
toujours
et
encore
ouais
Une
quatrième
journée,
à
l'heure
où
je
réalise
Mon
cœur,
ma
triste
chrysalide
se
cristallise
dans
la
foulée
Soit
sûr
qu'on
te
dénigre
si
tu
fai
preuve
d'humanité
Hypersensible
en
vérité
comme
un
chat
dans
la
peau
d'un
tigre
On
est
devenu
tellement
immonde
entre
les
armes
et
les
Dieux
Je
n'oublie
pas
qu'on
vient
au
monde
avec
les
larmes
au
yeux
Gloire
aux
êtres
insensibles,
chacun
a
sa
version
du
mal
Assez
idiot,
on
se
prend
pour
cible,
c'est
l'inversion
sentimentale
C'est
l'autopsie
de
mon
être,
de
tous
ceux
qui
m'entourent
Entre
les
menteurs
et
les
traîtres,
il
y
a
si
peu
d'amour
En
attendant
que
mon
heure
sonne,
je
lutte
à
la
Cassius
Klay
Paraît
que
mon
style
est
musclé,
que
j'écris
comme
personne
Les
hommes
ne
ressentent
plus,
on
est
devenu
tellement
vénal
L'humain
pense
peu
et
peu
qu'il
pense,
il
pense
mal
Il
suffirait
d'une
étreinte
ou
peut-être
d'un
geste
En
attendant
j'ai
la
crainte
de
devenir
tout
ce
que
je
déteste
Cinquième
jour,
mes
rimes
se
font
rares
Ils
te
vendront
du
rêve,
je
t'écrirai
mes
pires
cauchemars
Sous
un
ciel
de
béton,
je
ne
vois
plus
les
étoiles
Car
dans
le
plus
grand
des
calmes,
ils
font
pousser
des
maisons
Dans
un
semblant
de
clarté,
on
sombre
d'époque
en
époque
Si
je
me
trompe
je
m'en
moque,
on
verra
bien
100
ans
après
Bon
qu'à
courber
l'échine,
bon
qu'à
faire
couler
du
sang
Peut-être
qu'en
2100,
on
baisera
des
machines
Ils
disent
que
l'amour
est
mort,
tous
coupable
en
vérité
Alors
j'irai
porter
plainte
pour
crime
contre
l'Humanité
Ici
plus
rien
n'a
de
sens,
crois-moi
l'avenir
est
sombre
Je
suis
tellement
en
avance
qu'on
buzzera
sur
ma
tombe
Mon
cœur
est
une
coque
percée,
à
l'heure
où
tout
est
glauque
Mon
destin
est
tracé
comme
celui
d'un
dealer
de
coke
Même
si
la
vie
est
dure,
le
futur
c'est
maintenant
Immortelle
mon
écriture
a
l'apparence
d'un
testament
Sixième
jour,
j'ai
fait
le
tour
de
mes
désirs
Mais
au
fond
rien
n'y
fait,
je
n'éprouve
plus
aucun
plaisir
Suis-je
devenu
comme
eux?
Me
suis-je
vidé
de
mon
être?
Il
me
reste
qu'un
vœu
et
c'est
celui
de
disparaître
Respectable
et
sous-côté,
je
suis
l'éternel
inconnu
Mes
adorables
cotés,
je
ne
les
reconnais
plus
Le
temps
qui
passe
est
une
énigme
mais
les
heures
me
sont
comptées
Mes
peurs
à
jamais
indomptées
demeurent
toujours
des
paradigmes
La
sensation
d'être
a
l'étroit,
vu
qu'en
moi
c'est
la
guerre
J'ai
l'impression
d'être
un
Cerbère
car
dans
ma
tête
on
est
trois
Des
rimes
entre
les
molaires,
suis-je
un
poète
ou
un
pirate?
Pour
être
honnête
une
disparate
car
je
suis
presque
bipolaire
J'écris
comme
je
frappe,
ceux
qui
rient,
qui
veulent
tacler
Aucune
rime
n'est
bâclée
puis
dans
le
fond
je
m'en
tape
Je
n'ai
pas
la
prétention
de
plaire,
rien
n'est
clair
dans
mon
cortex
J'ai
l'impression
de
me
perdre
quand
ils
confondent
amour
et
sexe
Septième
jour,
le
dernier
de
ma
vie
Je
manquerai
à
certains
même
si
incertain
je
l'écris
Au
fond
de
moi
je
l'espère,
je
n'ai
plus
peur
la
fin
approche
Pour
la
famille
et
les
proches,
que
le
bonheur
prospère
Même
si
les
mots
sont
cash,
vous
écrire
n'est
pas
facile
Je
n'ai
pas
l'amour
docile
mais
vois
ce
que
l'émotion
cache
Aujourd'hui
je
m'en
vais
mais
j'avoue
rien
d'honorable
L'être
humain
n'est
pas
mauvais
j'ai
vu
ses
côtés
adorables
Regarde
comme
c'est
étrange,
contre
nous-mêmes
on
lutte
Tu
as
l'ombre
d'un
ange
qui
s'est
brisé
la
nuque
On
est
tous
frères
et
sœurs
à
travers
ce
brouillard
Et
si
un
jour
tu
te
sens
seul,
dis-toi
qu'on
est
des
milliards
Ailleurs
le
soleil
brille
et
je
crois
qu'il
nous
ressemble
Le
sang,
la
seule
couleur,
l'unique
douleur
qui
nous
rassemble
Conscient
que
la
vie
est
brève
au
fond
de
moi
je
m'accroche
Un
canon
pointé
sous
la
gorge,
je
pars
le
sourire
au
lèvres
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