paroles de chanson Vulgaire & cruel - Euphonik
J′emmerde
les
banques
qui
financent
la
mort
du
monde
Israël
a
des
tanks,
la
Palestine
crève
sous
les
bombes
J'emmerde
vos
prêts
et
vos
crédits,
ma
richesse
vient
d′ailleurs
Que
des
putains
en
haut-tailleur,
prêts
à
me
vendre
ma
propre
vie
Le
tiers-monde
croule
sous
les
dettes,
ici
l'argent
est
roi
Les
plus
riches
font
la
loi,
les
plus
pauvres
crèvent
dans
le
froid
J'emmerde
celui
qui
ferme
les
yeux
et
l′ignorant
dans
la
foulée
J′avoue
avoir
douté
quand
j'ai
vu
ce
monde
s′écrouler
J'emmerde
le
nationalisme,
le
monde
est
mon
pays
Tout
ce
qui
nous
divise
n′apporte
que
le
conflit
Ils
nous
vendent
l'insécurité
ici
comme
ailleurs
Ils
ont
semé
la
peur
et
dans
nos
cœurs
l′obscurité
J'emmerde
ce
après
quoi
on
court,
que
tu
sois
fille
ou
garçon
Tout
est
faussé
de
toute
façon,
j'emmerde
la
haine
et
l′amour
J′emmerde
la
musique,
les
labels
et
les
major
Je
lèverai
mon
majeur
devant
toutes
vos
machines
à
fric
J'emmerde
l′auditeur
bien
trop
stupide
en
vérité
J'emmerde
le
rap
qui
porte
son
lot
de
vanité
Que
ce
siècle
aille
se
faire
foutre,
ils
ont
vendu
leur
âme
Les
mots
avant
les
armes,
avant
les
morts,
avant
les
larmes
J′emmerde
les
droits
de
l'homme,
les
droits
du
travail
L′esclavage
est
moderne,
je
nous
vois
comme
du
bétail
J'emmerde
la
politique,
que
des
gros
porcs
en
costume
J'écris
à
titre
posthume
loin
de
toutes
vos
polémiques
J′emmerde
la
justice,
aveugle
au
plus
haut
point
Mon
avis
est
tranché,
que
ce
monde
en
soit
témoin
Les
preuves
sont
bien
désuètes,
souvent
condamnés
à
tort
Bientôt
pour
une
plaquette
tu
seras
condamné
à
mort
J′emmerde
l'éducation,
qu′elle
soit
scolaire
ou
parentale
J'ai
compris
que
tu
ne
vaux
rien
si
ta
vie
n′est
pas
rentable
Chacun
est
maître
de
son
destin,
en
prendre
conscience
m'a
assommé
Faire
des
choix
c′est
assumer,
n'écoute
plus
leur
baratin
J'emmerde
tous
vos
drapeaux,
que
vous
portez
en
haute
estime
Au
de
nom
de
qui?
Au
nom
de
quoi?
On
viole,
on
assassine
Par
la
même
occasion,
j′emmerde
la
religion
Ne
me
parlez
plus
d′amour,
ici
la
haine
est
légion
J'emmerde
la
démocratie
qui
l′est
juste
en
apparence
J'emmerde
la
jeunesse,
bien
trop
stupide
en
l′occurrence
Et
tant
qu'on
y
est,
j′emmerde
la
France
hautaine
comme
je
la
hais
Quand
elle
est
pleine
d'arrogance,
je
ne
m'impose
aucun
filtre
De
Madrid
à
Bayonne,
c′est
pour
mes
frères
que
l′on
bâillonne
Bien
sûr
que
je
bouillonne
J'emmerde
vos
puissances
mondiales,
rien
de
très
surprenant
Quand
certains
crèvent
la
dalle,
on
investit
dans
l′armement
On
est
tous
en
quête
de
paix
mais
ils
déclencheront
des
guerres
Les
dés
sont
pipés,
j'ai
vu
des
tanks
face
à
des
pierres
J′emmerde
l'histoire,
amnésique
on
ne
retient
rien
Parfois
j′en
viens
à
croire
qu'on
crèvera
comme
des
chiens
Siècle
21ème,
comme
un
suicide
sous
la
pluie
On
a
bâti
ce
système,
le
vide
pour
seul
appui
Bien
souvent
je
me
perds,
j'observe,
j′anticipe
Je
fous
ma
vie
en
l′air
non
je
préserve
mes
principes
Ici
tout
m'effraie
comme
un
homme
sans
clairvoyance
Entre
les
dogmes
et
les
croyances,
il
n′y
a
plus
rien
de
vrai
À
l'embranchement
des
rues
prisées,
les
mêmes
ragots
qui
se
colportent
Le
fardeau
que
je
porte
a
le
regard
du
méprisé
J′emmerde
la
religion,
une
fois
de
plus
je
le
redis
Tout
ce
qui
nous
divise
n'apporte
que
le
conflit
J′emmerde
les
médias,
on
frôle
tous
la
lobotomie
Digérer
l'information
revient
à
manger
son
vomi
Que
la
vérité
raisonne,
avant
de
voir
nos
mines
flétries
Quand
les
petits
jouent
les
hommes,
les
vrais
hommes
se
font
petits
Même
alpagué
par
des
chimères,
on
luttera
sans
relâche
Et
puisque
le
soleil
meurt,
il
y
a
comme
un
vent
de
rage
J'emmerde
la
femme
et
sa
splendeur,
à
toutes
les
femens
enragées
Il
n′y
a
pas
plus
féministe
qu′un
homme
engagé
Ils
voudraient
te
voir
docile,
on
n'est
plus
au
Moyen-Âge
Il
y
a
celles
qui
se
respectent
et
celles
qui
salissent
votre
image
J′emmerde
la
femme
objet,
matérialiste
et
immature
On
ne
masque
pas
le
vide
derrière
une
couche
de
peinture
J'emmerde
la
femme,
tout
comme
je
l′aime
profondément
La
repousse
comme
un
démon
quand
elle
m'attire
comme
un
aimant
J′emmerde
les
hommes,
de
ceux
qui
se
croient
meilleurs
J'emmerde
la
violence
conjugale
dans
les
deux
sens
d'ailleurs
J′emmerde
les
pédophiles
et
la
justice
une
fois
de
plus
Qu′on
les
condamne
ou
qu'on
les
bute,
qu′on
leur
tranche
le
prépuce
J'emmerde
les
hommes,
les
plus
faibles
d′esprits
Le
biceps
est
un
muscle
mais
le
cerveau
aussi
Des
chemins
d'incertitudes,
des
doutes,
des
peurs
semées
Et
sur
nos
routes
l′amour
se
met
entre
chagrin
et
solitude
J'emmerde
la
publicité
aguicheuse
et
pervertie
Ils
me
vendent
un
pot
de
yaourt
avec
une
pute
en
bikini
Tout
se
joue
dans
le
paraître,
regarde
bien
autour
de
toi
Dis-toi
qu'une
personne
sur
trois
est
soit
un
fou
ou
soit
un
traître
J′emmerde
l′homophobie,
ils
sauront
dorénavant
Qu'ils
se
font
prendre
en
sodomie
par
tous
les
gouvernements
J′emmerde
l'ouverture
d′esprit
quand
personne
n'a
la
clé
J′emmerde
la
poésie
quand
la
rime
est
bâclée
N'en
déplaise
à
ceux
qui
parlent,
qui
me
jugent
sans
courtoisie
Je
me
dois
d'être
moi
et
à
vrai
dire
je
n′ai
pas
choisi
J′emmerde
la
norme
qui
me
pousse
à
avoir
honte
À
l'heure
où
les
gens
dorment
je
réinvente
le
monde
J′emmerde
les
nouveaux
Gandhi,
les
nouveaux
Che
Guevara
Remballez
vos
gueules
de
rat,
vos
manières
de
bandits
Ne
brandis
aucune
bannière,
dans
une
révolte
intérieure
On
franchira
leurs
barrières,
que
ce
futur
soit
meilleur
J'emmerde
la
violence
animale
à
travers
un
trou
de
serrure
Tous
ces
mannequins
anorexiques
qui
défilent
en
fourrure
J′emmerde
la
cigarette
que
j'allume
tous
les
quarts
d′heures
Promis
un
jour
j'arrête,
le
jour
où
s'arrête
mon
cœur
J′emmerde
le
poison
dans
nos
verres,
pour
la
nouvelle
année
On
trinque
à
la
santé,
à
tous
nos
regrets
d′hier
J'emmerde
les
pessimistes,
je
parle
de
moi
en
vérité
J′emmerde
les
optimistes,
loins
de
toute
réalité
J'emmerde
le
pétrodollar,
ce
monde
est
devenu
dingue
Des
guerres
pour
de
l′or
noir
et
des
innocents
qui
trinquent
J'emmerde
le
climat,
le
réchauffement
climatique
Ça
dérange
qui
dis-moi,
la
fonte
des
glaces
en
Antarctique?
Tous
le
monde
se
fout
de
tout,
on
est
loin
d′être
productif
Suis-je
le
premier
fautif?
Autant
coupable
que
vous
Dans
la
pire
des
solitudes,
on
cherche
les
bras
un
autre
soi
Mais
dans
des
draps
de
soie,
on
s'endort
seul
par
habitude
J'ai
refusé
l′autorité,
de
l′espoir
dans
le
fourreau
Ne
porte
en
moi
aucun
passé
car
je
suis
le
renouveau
Ils
me
jetteront
des
pierres
mais
si
demain
je
meurs
Ils
me
jetteront
des
fleurs
une
fois
six
pieds
sous
terre
J'emmerde
l′hypocrisie,
bien
souvent
à
haute
dose
J'emmerde
la
Saint-Valentin,
la
trahison
et
les
roses
Allez-y
haïssez-moi
si
ça
peut
vous
unir
J′ai
vu
vos
cœurs
brunir,
ce
sont
sûrement
vos
idées
noires
J'emmerde
les
suicidaires,
les
lâches,
les
courageux
J′emmerde
même
les
rageux
qui
ne
bougent
pas
l'auriculaire
J'emmerde
les
chrétiens,
les
juifs,
les
musulmans
J′emmerde
même
les
païens
et
les
non
pratiquants
Ils
veulent
un
Dieu
sur
mesure,
ce
n′est
pas
recevable
Car
si
un
Dieu
existe,
il
doit
être
incommensurable
Je
touche
à
la
perfection,
tu
me
parles
de
blasphème
Mais
ta
sainte
croix
suprême
n'est
qu′une
personnification
J'emmerde
les
réseaux
sociaux,
son
côté
machiavel
Je
reste
un
peu
soucieux
quand
la
lutte
n′est
que
virtuelle
Mon
rap
est
une
caresse
ou
un
poing
dans
la
gueule
J'emmerde
l′acharnement,
tu
ne
seras
plus
jamais
seul
Pour
les
plus
faibles
qu'on
oublie,
n'ayez
plus
peur
de
décevoir
Pour
toutes
les
causes
perdues,
j′insuffle
un
vent
d′espoir
Conquistador
ou
fils
de
chien,
je
rappe
avec
insistance
Les
génocides
Amérindiens,
qu'ils
ont
passé
sous
silence
J′emmerde
l'Amérique,
que
ce
monde
prend
pour
modèle
J′emmerde
mon
ex
tant
qu'on
y
est,
j′emmerde
les
infidèles
J'emmerde
les
guerres
raciales,
blanc
ou
noir
c'est
la
même
L′amour
avant
la
haine,
je
mène
ma
guerre
à
la
loyale
J′emmerde
la
starification,
je
suis
seul
dans
ce
tunnel
J'emmerde
la
glorification
d′un
Maître
Gims
ou
d'un
Bruel
Je
réapprends
à
sourire,
conscient
que
la
mort
nous
pend
au
nez
Chaque
jour
est
le
dernier,
je
rappe
comme
si
j′allais
mourir
J'arrive
comme
une
bouffée
d′air
quand
ces
connards
brassent
du
vent
Ma
rime
est
légendaire,
laisse
les
mâchoires
en
suspend
Allons
enfants
de
la
patrie,
le
jour
de
gloire
n'arrivera
pas
J'emmerde
les
bavures
policières,
ici
la
violence
est
une
loi
Pas
là
pour
me
faire
des
potes,
les
trois
quarts
sont
des
putes
Si
j′avais
voulu
des
tunes,
j′aurai
fait
de
la
Pop
Toujours
fidèle
à
mon
art,
mon
processus
de
création
Quand
les
trois
quarts
se
sucent
et
visent
la
procrastination
Je
ne
rentre
pas
dans
leurs
cases,
c'est
mon
côté
misanthrope
Je
les
fume
et
je
les
écrase,
ils
sont
comme
mon
paquet
de
clopes
Si
tout
le
monde
se
sent
visé
C′est
que
je
vous
ai
tous
pris
pour
cible
Faire
de
l'or
avec
de
l′art,
croyais-tu
que
c'était
possible?
Moi
qui
me
croyais
seul,
j′ai
plus
d'une
ombre
qui
me
suis
Discret
comme
un
linceul,
je
remplis
les
cœurs,
pas
les
Bercy
À
7 milliards
contre
un,
j'ai
accepté
le
duel
J′ai
rendu
coup
pour
coup,
vulgaire
et
cruel
1 Histoire d'amour
2 Étrange comme je t'aime
3 Il y a ton sourire
4 Amour & turbulences
5 Justine
6 Vice et trahisons
7 Le syndrome de Narcisse
8 Le voyage de Nina Scarlette
9 Solitaire
10 Élise
11 Petit pays de pluie
12 Mr. Gainsbourg
13 Sakura
14 Vulgaire & cruel
15 La cavalière sans tête
16 Itô noe
17 Tout va bien, je vais mal
18 Les enfants perdus
19 Fantôme
20 Nos jours heureux
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