paroles de chanson Course contre la honte (Instrumental) - Grand Corps Malade
Eh
Tonton,
est-ce
que
t'as
regardé
dehors?
Sur
l'avenir
de
nos
enfants
il
pleut
de
plus
en
plus
fort
Quand
je
pense
à
eux
pourtant,
j'aimerais
chanter
un
autre
thème
Mais
je
suis
plus
trop
serein,
je
fais
pas
confiance
au
système
Ce
système
fait
des
enfants
mais
il
les
laisse
sur
le
chemin
Et
il
oublie
que
s'il
existe,
c'est
pour
gérer
des
êtres
humains
On
avance
tous
tête
baissée
sans
se
soucier
du
plan
final
Ce
système
entasse
des
gosses
et
il
les
regarde
crever
la
dalle
Tonton
on
est
du
bon
côté
mais
ce
qu'on
voit,
on
ne
peut
le
nier
J'ai
grandi
au
milieu
de
ceux
que
le
système
a
oubliés
On
vit
sur
le
même
sol
mais
les
fins
de
mois
n'ont
pas
le
même
parfum
Et
chaque
année
monte
un
peu
plus
la
rumeur
des
crève-la-faim
Le
système
a
décidé
qu'y
avait
pas
de
place
pour
tout
le
monde
Tonton,
t'as
entendu
les
cris
dehors,
c'est
bien
notre
futur
qui
gronde
Le
système
s'est
retourné
contre
l'homme,
perdu
dans
ses
ambitions
L'égalité
est
en
travaux
et
y'a
beaucoup
trop
de
déviations
Eh
Tonton...
On
va
faire
comment?
Dis-moi
Tonton,
on
va
faire
comment?
Est-ce
que
les
hommes
ont
voulu
ça,
est-ce
qu'ils
maîtrisent
leur
rôle
Ou
est-ce
que
la
machine
s'est
emballée
et
qu'on
a
perdu
le
contrôle
Est-ce
qu'y
a
encore
quelqu'un
quelque
part
qui
décide
de
quelque
chose
Ou
est-ce
qu'on
est
tous
pieds
et
poings
liés
en
attendant
que
tout
explose
Difficile
de
me
rassurer
Tonton,
je
te
rappelle
au
passage
Que
l'homme
descend
bel
et
bien
du
singe
pas
du
sage
Et
c'est
bien
l'homme
qui
regarde
mourir
la
moitié
de
ses
frères
Qui
arrache
les
derniers
arbres
et
qui
pourrit
l'atmosphère
Y'a
de
plus
en
plus
de
cases
sombres
et
de
pièges
sur
l'échiquier
L'avenir
n'a
plus
beaucoup
de
sens
dans
ce
monde
de
banquiers
C'est
les
marchés
qui
nous
gouvernent,
mais
ces
tous
ces
chiffres
sont
irréels
On
est
dirigé
par
des
graphiques,
c'est
de
la
branlette
à
grande
échelle
Eh
Tonton,
on
va
faire
comment,
tu
peux
me
dire?
Comme
il
faut
que
tout
soit
rentable,
on
privatisera
l'air
qu'on
respire
C'est
une
route
sans
issue,
c'est
ce
qu'aujourd'hui,
tout
nous
démontre
On
va
tout
droit
vers
la
défaite
dans
cette
course
contre
la
honte
Eh
Tonton...
On
va
faire
comment?
Dis-moi
tonton,
on
va
faire
comment?
Entre
le
fromage
et
le
dessert,
tout
là-haut
dans
leur
diner
Est-ce
que
les
grands
de
ce
monde
ont
entendu
le
cri
des
indignés
Dans
le
viseur
de
la
souffrance,
y'a
de
plus
en
plus
de
cibles
Pour
l'avenir,
pour
les
enfants,
essayons
de
ne
pas
rester
insensibles
Ma
petite
gueule
d'amour,
mon
Polo,
mon
ami
Châtaigne
On
va
rien
lâcher,
on
va
aimer
regarder
derrière
pour
rien
oublier,
ni
les
yeux
bleus
ni
les
regards
noirs
On
perdra
rien,
peut-être
bien
un
peu,
mais
ce
qu'il
y
a
devant,
c'est
si
grand
Ma
petite
gueule
d'amour,
mon
Polo,
mon
ami
Châtaigne
T'as
bien
le
temps
d'avoir
le
chagrin
éternel
S'ils
veulent
pas
le
reconstruire
le
nouveau
monde,
on
se
mettra
au
boulot
Il
faudra
de
l'utopie
et
du
courage
Faudra
remettre
les
pendules
à
l'heure,
leur
dire
qu'on
a
pas
le
même
tic
tac,
que
nous,
il
est
plutôt
du
côté
du
coeur
Fini
le
compte
à
rebours
du
vide,
du
rien
dedans
Ma
gueule
d'amour,
mon
petit
pote
d'azur
il
est
des
jours
où
je
ne
peux
rien
faire
pour
toi
Les
conneries
je
les
ai
faites,
et
c'est
un
chagrin
qui
s'efface
pas
Faut
pas
manquer
beaucoup
pour
plus
être
le
héros,
faut
pas
beaucoup
Je
t'jure
petit
frère,
faut
freiner
à
temps
Va
falloir
chanter
l'amour,
encore
plus
fort
Y'aura
des
révolutions
qu'on
voudra
pas,
et
d'autres
qui
prennent
leur
temps,
pourtant
c'est
urgent
Où
est
la
banque?
Il
faut
que
je
mette
une
bombe,
une
bombe
désodorante,
une
bombe
désodorante
pour
les
mauvaises
odeurs
du
fric
qui
déborde
Pas
de
place
pour
les
gentils,
pour
les
paumés
de
la
vie
Chez
ces
gens-là,
on
aime
pas,
on
compte
Ma
petite
gueule
d'amour,
mon
Polo,
mon
ami
Châtaigne
P'tit
frère,
putain,
on
va
le
reconstruire
ce
monde
Pour
ça,
Tonton,
faut
lui
tendre
la
main
Tonton,
il
peut
rien
faire
si
t'y
crois
pas
Alors
faudra
se
regarder,
se
découvrir,
jamais
se
quitter
On
va
rien
lâcher
On
va
rester
groupé
Y'a
les
frères,
les
cousines,
les
cousins,
y
a
les
petits
de
la
voisines,
y'a
les
gamins
perdus
qui
deviennent
des
caïds
de
rien,
des
allumés
qui
s'enflamment
pour
faire
les
malins
Y'a
la
mamie
qui
peut
pas
les
aider,
qu'a
rien
appris
dans
les
livres,
mais
qui
sait
tout
de
la
vie
À
force
de
ne
plus
croire
en
rien,
c'est
la
vie
qui
désespère
Faut
aimer
pour
être
aimé
Faut
donner
pour
recevoir
Viens
vers
la
lumière,
p'tit
frère
Ta
vie
c'est
comme
du
gruyère,
mais
personne
te
le
dis
que
tu
as
une
belle
âme
Ma
petite
gueule
d'amour,
mon
Polo,
mon
ami
Châtaigne
On
va
rien
lâcher
On
va
aimer
regarder
derrière
pour
rien
oublier
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