paroles de chanson Personnalisé - Henri Salvador
(Henri
Salvador/Jacques
Vauclair)
Je
me
promène
dans
une
cite
banalisée
J'y
vois
des
cubes
d'un
goût
trivial
Des
boutiques
personnalisées
et
un
jardin
peu
végétal
Je
cherche
en
vain
dans
les
allées
l'attrait
de
ce
plan
quinquennal
Pour
m'y
dépersonnaliser
sans
retomber,
dans
les
social...
Façades
aussi
blêmes
que
la
peau,
graphisme
et
slogans
d'élection
Balcons
fleuris,
nul
oripeau
témoignent
d'une
civilisation
J'étais
venu
quérir
un
toit
dans
une
cité
qui
n'en
a
pas
Et
le
bâtiment
F,
au
fond
tout
droit,
ne
guidera
jamais
mes
pas
Je
pense
à
la
maison
de
grand-mère
en
hiver
Abritée
sous
un
toit
de
chaume
À
ses
vieux
murs
rongés
de
lierre
et
à
l'âtre
chaud
dans
le
home
Je
pense
à
la
brume
en
hiver,
à
l'odeur
de
la
cheminée
Aux
croix
imprimées
sur
les
pierres
du
four
où
je
venais
rêver
Façades
de
béton
sans
une
âme,
aux
fenêtres
glacées
d'effroi
Vous,
les
vedettes
du
grand
programme
de
la
cité
des
rues
sans
joie
Non
je
ne
pourrai
pas
m'habituer
à
tous
vos
cubes
banalisés
Non
je
ne
pourrai
pas
m'habituer
au
manque
d'originalité
D'une
vie
personnalisée.
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