paroles de chanson Visages dans la foule - IAM
Freeman:
{Refrain:}
Regard
transparent
unique
anémique,
on
vit
comme
on
peut
Vé,
comme
on
peut
donner
c′qu'on
veut
Meme
en
étant
personne,
nos
coeurs
sonnent,
marre
des
creux
Anonymes
on
le
reste,
tels
des
lépreux
Shurik′n:
Le
jour
dort
encore
mais
lui
se
leve
Y
a
que
les
tours
et
les
chats
dehors
mais
lui
s'leve
A
chaque
fois
le
meme
effort,
jamais
de
treve
A
chaque
fois
le
meme
décor,
lentement
il
en
creve
Enchaîné
a
sa
chienne
de
vie,
chaque
morsure
l'affaiblit
Dans
un
puit
de
soucis
il
croupit
pres
des
portes
de
l′ennui
Sans
bruit
il
suit
le
film
jusqu′au
happy
end
ou
l'asile
Ou
le
fleuve
des
ombres
aboutit
et
vomit
ses
âmes
englouties
Le
coeur
souvent
dans
l′étui
il
maintient
sa
chair
a
l'abri
Le
front
rempli
de
plis
et
c′putain
de
crédit
qui
s'languit
La
tete
pleine
de
jour
comme
de
nuit,
peu
de
place
pour
le
répit
Il
faudrait
pas
que
sa
route
dévie
et
s′paume
dans
le
brandy
Héroique
a
chaque
acte
une
flamme
d'espoir
il
brandit
A
la
face
des
costumes
ou
se
glissent
les
bandits
Chez
lui
l'mépris
ça
détruit
pas,
ça
ragaillardit
Et
de
toute
façon,
y
a
la
queue
devant
les
portes
de
l′oubli
Juste
un
fantôme
de
plus
parcourant
le
parvis
Doté
de
la
force
des
siens,
guerrier
de
la
survie
Un
visage
dans
la
foule
flou
mal
défini
Un
visage
dans
la
foule
comme
tous
un
fait-dit
Freeman:
{Refrain:
x2}
Regard
transparent
unique
anémique,
on
parle
pas
d′mythes
Mais
d'gens
anodins
qui
s′battent
pour
un
but
Le
genre
d'humain
qui
marche
avec
des
valeurs
Ceux
qui
font
tout
pour
éviter
le
malheur
Akhenaton:
Aux
yeux
de
la
vie
c′est
une
femme,
une
mere
pas
un
numéro
d'sécu
Dont
l′regard
porte
le
poids
du
vécu
Séparée
d'son
mari,
reclu
Histoire
d'une
amourette
de
discotheque
qui
doucement
bascule
dans
la
tragédie
Le
drame
et
les
malentendus,
vicieuse
maladie
Calque
sa
vie,
sur
ce
que
l′assistante
sociale
a
dit
Lointains
paradis,
2000
et
ses
parasites
Son
pere
était
flic
tombé
sous
les
balles
des
séparatistes
Été
a
Biarritz,
le
sort
varie
Maintenant
elle
vit
a
Ris,
tristes
tours
grises
dans
la
banlieue
d′Paris
Visage
anonyme,
ange
esseulé
Les
gosses
partent
en
couille,
trop
fatiguée
pour
gueuler
Dans
l'bas
des
tours
ils
embrassent
la
nuit,
ivres,
crient
fort
Conscients
que
leur
mere
vit
une
petite
mort
Sarcophage
en
T1
dans
un
HLM,
étroit
bocal
Au
pied
dans
le
local,
ils
fument
du
hasch,
ces
cons
s′cachent
et
l'aiment
Le
jour
s′leve,
ils
partent
s'coucher
Leur
mere
pour
travailler
est
allée
s′doucher,
dehors
l'orage
Dehors
la
rage,
et
les
canines
de
la
vie
qui
mâchent
C'n′est
qu′une
image,
mais
dis-moi
qui
a
du
courage
et
qui
est
lâche
Milieu
du
boulevard,
que
savent-ils,
abattue
Une
femme
porte
plus
d'gloire
que
leurs
putains
d′statues
réunies
Ça
bouleverse,
quand
on
y
pense
Des
fois
vaut
mieux
regretter
ce
qu'on
rate
que
ce
qu′on
dépense
{Au
Refrain,
x2}
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