paroles de chanson Le revenant - Jean Bertola
Calme,
confortable,
officiel,
En
un
mot
résidentiel,
Tel
était
le
cimetière
où
Cet
imbécile
avait
son
trou.
Comme
il
ne
reconnaissait
pas
Le
bien-fondé
de
son
trépas,
L′a
voulu
faire
- aberration!
-
Sa
petite
résurrection.
Les
vieux
morts,
les
vieux
"ici-gît",
Les
braves
sépulcres
blanchis,
Insistèrent
pour
qu'il
revînt
Sur
sa
décision
mais
en
vain.
L′ayant
astiquée,
il
remit
Sur
pied
sa
vieille
anatomie,
Et
tout
pimpant,
tout
satisfait,
Prit
la
clef
du
champ
de
navets.
Chez
lui
s'en
étant
revenu,
Son
chien
ne
l'a
pas
reconnu
Et
lui
croque
en
deux
coups
de
dents
Un
des
os
les
plus
importants.
En
guise
de
consolation,
Pensa
faire
une
libation,
Boire
un
coup
de
vin
généreux,
Mais
tous
ses
tonneaux
sonnaient
creux.
Quand
dans
l′alcôve
il
est
entré
Embrasser
sa
veuve
éplorée,
Il
jugea
d′un
simple
coup
d'œil
Qu′elle
ne
portait
plus
son
deuil.
Il
la
trouve
se
réchauffant
Avec
un
salaud
de
vivant,
Alors
chancelant
dans
sa
foi
Mourut
une
seconde
fois.
La
commère
au
potron-minet
Ramassa
les
os
qui
traînaient
Et
pour
une
bouchée
de
pain
Les
vendit
à
des
carabins.
Et,
depuis
lors,
ce
macchabée,
Dans
l'amphithéâtre
tombé,
Malheureux,
poussiéreux,
transi,
Chante:
"Ah!
ce
qu′on
s'emmerde
ici"!
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