paroles de chanson La paresse - Juliette
Je
dédie
cette
aubade
en
forme
de
berceuse
Aux
ramiers,
aux
oisifs,
aux
clampins,
aux
cossards
Aux
rêveurs,
aux
passifs,
aux
lambins,
aux
ronfleuses
Aux
testeurs
de
hamacs,
aux
cancres,
aux
flemmards
Aux
poilus
de
la
main
fatigués
de
naissance
Aux
planeurs,
à
la
sieste,
aux
repos
du
guerrier
Aux
lève-tard,
aux
couche-tôt,
au
monde
du
silence
Aux
membres
inactifs,
à
la
mouche
tsé-tsé
Adepte
du
berceau
dès
ma
plus
tendre
enfance
J'aimais
passionnément
la
Belle
au
Bois
Dormant
Et
encore
aujourd'hui
j'ai
le
coeur
qui
balance
Entre
Marie
Tudor
et
les
rois
fainéants
Mais
qui
donc
le
premier
a
inventé
la
bulle?
Mais
qui
donc
l'a
coincée,
le
Diable
ou
le
Bon
Dieu?
Qui
prétend
de
concile
en
conciliabule
Que
l'éternel
repos
est
l'avenir
du
pieux?
Je
voudrais
devenir
député
ou
ministre
Il
paraît
qu'à
la
Chambre,
on
baille
à
qui
mieux-mieux!
Les
débats
sont
rasants,
les
discours
sont
sinistres
Et
c'est
dans
ces
métiers
que
l'on
vit
le
plus
vieux
A
moins
que
mes
refrains
ne
mènent
à
la
gloire
Ce
serait
le
summum
et
je
serais
ravie
D'être
le
Roi
Sommeil
mais
je
n'ose
pas
croire
Que
je
pourrais
un
jour
détrôner
Moustaki
Lorsque
j'ai
composé
cet
air
soporifique
J'ai
pris
le
plus
grand
soin
et
le
plus
grand
plaisir
A
coucher
doucement
sur
le
papier
musique
Une
pause
parfois
et
souvent
des
soupirs
Pour
finir
ma
chanson
voilà
que
j'ai
la
flemme
Par
malheur
mes
amis
si
vous
ne
dormez
pas
Si
le
coeur
vous
en
dit
achevez-la
vous-même
Sans
faire
trop
de
bruit
en
fredonnant
tout
bas:
Moins
fort!
Encore
moins
fort...
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