paroles de chanson L'époque, ses fruits - Virus , Lucio Bukowski
C'est
l'histoire
d'un
arbre
qu'a
été
coupé
D'une
feuille
de
papier,
j'suis
parvenu
à
faire
un
voilier
J'avoue,
j'galérais,
j'avoue,
j'galérais,
j'avoue
D'une
feuille
de
papier,
j'suis
parvenu
à
faire
un
voilier
J'avoue,
j'galérais,
j'avoue,
j'galérais,
j'avoue
J'étais
même
pas
payé,
voyez,
j'ai
l'art
de
voyager
léger
De
large
en
large,
pourquoi
toujours
vouloir
vous
protéger
Prions
pour
être
stérile,
tu
veux
savoir
quel
effet
ça
fait
D'être
un
gosse
raté
au
destin
ghostwrité
Qu'ensuite,
on
t'dise
"Faut
qu't'atterrisses,
t'es
puéril"
Vieux,
j'ai
testé
leur
prison,
c'est
pas
terrible
L'époque
a
ses
raisons,
paraît-il
C'est
nous
qu'on
paye,
qui
dit
mieux
C'est
nous
qu'on
paye,
qui
dit
mieux
C'est
nous
qu'on
paye,
qui
dit
mieux
C'est
nous
qu'on
paye,
qui
dit
mieux
C'est
nous
qu'on
paye
Les
Trente
Glorieuses
se
sont
gavées
puis
nous
ont
chiés
durant
les
trente
suivantes
Personne
ne
fait
la
fête,
tous
boivent
beaucoup
pour
rire,
c'est
différent
Deux
doigts
dans
la
chatte
et
la
beauté
changera
de
style
de
vie
Deux
doigts
dans
la
gorge,
l'Histoire
nous
gerbe
dans
des
villes
de
bruit
Où
la
fureur
rend
nos
silences
nocifs
Plus
besoin
d'hameçon
depuis
qu'les
princes
nous
pêchent
à
l'explosif
J'ai
dans
le
crâne
quelque
chose
de
mieux
qu'leurs
têtes
livides
Préfère
être
un
primitif
mourant
qu'une
putain
d'bête
civique
Il
n's'agit
plus
de
liberté
mais
de
piétiner
des
gens
pour
de
la
pâte
à
tartiner
Vous
comprenez,
ça
devient
voyant,
les
cafards
s'marrent
tout
bas
Ils
ont
lu
le
Testament
et
savent
que
tout
leur
reviendra
Au
premier
fils
de
pute
encravaté,
ils
donneront
leur
confiance
Et
ils
le
feront
quand
il
dira
"Signe
en
bas
avec
ton
sang"
L'esprit
critique
a
le
HIV
La
bêtise
se
diffuse
comme
traînée
d'foutre
dans
un
bordel
helvète
J'pense
qu'on
mérite
l'effondrement
Et
y
a
qu'nous
qu'ça
fait
flipper,
pour
le
reste,
ce
sera
un
soulagement
Rien
n'rachète
la
destruction
Pas
besoin
de
lire
du
Conan
Doyle
pour
en
tirer
des
déductions
Connard,
fais
l'plein,
demain,
c'est
pénurie
Tu
feras
cent
bornes
de
plus
avant
d'piger
qu'l'issue
est
tellurique
A
voté,
s'est
fait
baiser
La
démocratie
n'jouit
pas,
l'État
s'est
déjà
retiré
À
la
mèche
rebelle,
ils
sauront
dire
"Bon,
maintenant,
tu
t'assieds"
Qu'il
puisse
potasser
sur
son
potentiel
putassier
Quel
prétentieux,
vouloir
patienter
en
dehors
d'cette
queue
J'carbure
à
l'essentiel,
hommage
à
ceux
Qui
seront
sûrs
d'eux
aucune
semaine
sur
deux
J'fais
l'enfant,
tu
t'en
occupes,
pas
dupe
mais
du-per
sans
mes
repères,
excuse
du
peu
J'me
vexe
plus
quand
on
m'traite
de
fils
de
pute
J'sais
qu'y
a
pire
que
moi,
endiablé,
j'vais
baiser
l'but
J'me
l'suis
promis,
jamais
d'ma
vie
j'aurais
dû
croiser
un
cro-mi
J'crois
qu'il
est
trottoir,
d'où
l'oeuvre
d'art
qu'j'fais
d'un
vomi
Sur
les
pompes
d'un
haut
placé,
qui
dit
mieux
Qui
dit
mieux,
qui
dit
mieux,
qui
paiera
les
pots
cassés
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