paroles de chanson Les jours sans... - Lucio Bukowski
Le
cœur
a
ses
raisons
mais
la
raison
est
un
triple
pontage
Depuis
que
la
pureté
mord
dans
du
cuir
dans
des
soirées
bondage
L'esprit
crucifié
sur
l'autel
des
flicards
post-modernes
Les
marginaux
d'un
ancien
monde
dans
des
fosses
modèles
Je
mets
du
silence
dans
mes
cris
Le
ténia
du
temps
oublie
que
ma
mère
me
dit
que
j'ai
maigri
Et
si
la
vie
agit
entre
les
fils
des
sutures
de
nos
pleurs
La
cicatrisation
n'est
qu'une
étape
d'une
rupture
de
nos
peurs
Des
mois
que
je
n'rêve
plus
sauf
une
plume
entre
les
doigts
Mes
nuits
sont
des
journées,
mes
journées
boivent
des
brunes
entre
des
voies
Sans
issue,
du
coup,
j'me
plonge
dans
des
poèmes
épiques
Observant
le
ciel
ayant
perdu
sa
teinte
adriatique
Je
prends
bien
soin
des
espoirs
que
je
couve
M'endors
chaque
soir
sur
les
chansons
les
plus
tristes
que
je
trouve
Écoute
dans
le
noir
le
chant
des
rois
sur
des
enceintes
pourries
Et,
tout
ce
que
je
crois,
c'est
qu'enfin
un
bout
de
moi
sourit
Retiens
les
instants
de
joie
tout
près,
cela
te
servira
Les
jours
sans,
tu
f'ras
avec,
cela
te
guérira
Fermer
une
porte
inclut
d'en
ouvrir
une
autre
sur
un
paysage
neuf
Qui
entraînera
des
larmes
nouvelles
coulant
comme
sur
un
visage
veuf
Et
pour
étrange
qu'elle
soit,
la
douleur
est
une
alliée
de
marque
Et
pour
étanche
qu'elle
soit,
l'époque
chavire
en
logorrhée
de
masse
Réflexes
au
premier
lorsque
je
pénètre
dans
une
pièce
Repérer
chaque
issue
comme
quand
les
keufs
viennent
soulèv'
dans
une
tess'
En
fuite
pour
retrouver
des
couleurs
au
cœur
d'une
cohue
blême
D'ici
qu'on
laisse
nos
âmes
dans
des
carambolages
de
taules
humaines
Punaiser
un
poème
sur
le
mur
de
mes
amours
perdus
Atomiser
le
thème
afin
qu'le
rêve
dans
un
haïku
perdure
Étrangement,
j'élève
un
monde
à
l'abri
des
regards
Disons
que
j'essaye
de
tenir
bon
sous
l'obus
des
brocards
Et
souvenir
à
la
fois
mes
prisons
et
mes
temples
Cette
minute
est
sinistre
et
j'imagine
qu'on
se
ressemble
Espère
que
la
suivante
dissimulera
une
émouvante
clarté
Le
cœur
battant
quand
une
aube
nouvelle
me
parle
en
aparté
Retiens
les
instants
de
joie
tout
près,
cela
te
servira
Les
jours
sans,
tu
f'ras
avec,
cela
te
guérira
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