paroles de chanson Ludo - Lucio Bukowski
Salut
l'ami,
quoi
d'neuf
depuis
ces
dix
piges?
J'veux
dire
à
part
le
rap,
les
livres
et
les
litiges?
J'ai
vu
passé
les
morts
quand
notre
jeunesse
s'enterre
Pendant
qu'tout
autour
de
moi
de
plus
en
plus
sont
pères
J'espère
mieux
mais
je
crains
toujours
le
pire
Manière
simple
de
perdre
et
c'est
peu
de
le
dire
C'est
p't-être
qu'on
s'est
loupé,
noyé
dans
la
houle
Et
après
huit
ans
d'étude,
j'ai
l'impression
d'm'être
fait
rouler
Et
quoi
d'nouveau
depuis
l'époque
des
survêt'
Tacchini
Y'avait
plus
de
fous
qu'aujourd'hui
de
bars
à
Sashimi
Sale
chimie
que
mélange
des
jours
qui
te
rattrapent
Au
fait,
as-tu
encore
c'foutu
best
of
de
Kool
G
Rap?
J'retiens
le
positif
puisque
le
rare
est
précieux
Mais
j'n'ai
qu'une
plume
pour
marcher,
pour
planter
les
cieux
J'rêvais
d'autre
chose
mais
le
réel
me
colle
à
la
peau
Tant
d'nos
jours,
en
soirée
les
ados
tournent
à
la
coke
J'ai
beau
faire
l'dur,
jouer
la
carte
du
détachement
Frère,
je
t'ai
laissé
il
y
a
dix
ans
un
peu
lâchement
T'avais
la
tronche
d'un
type
rempli
de
nostalgie
Probable
qu'aujourd'hui
tu
grattes
encore
ta
poésie
Au
fait,
la
musique
ne
me
nourrit
toujours
pas
Et
j'insiste
mais
je
perds
patience
à
chaque
nouveau
pas
Disons
qu'dans
vingt
ans,
j'aurai
p't-être
des
idéaux
Et
surtout
l'air
d'un
con
à
50
piges
devant
mes
vidéos
J'ai
grandi
sans
la
savoir
quand
mes
espoirs
tanguaient
J'avais
des
vers
à
écrire
mais
le
temps
m'étranglait
Comme
Kafka
je
songe
à
des
portes
qui
s'entrouvrent
Apparemment
c'qu'on
cherche
n'est
jamais
ce
qu'on
trouve
Depuis
vient
le
silence,
mes
mots
flottent
et
puis
s'embrasent
La
mort
n'aura
pas
d'empire
selon
Dylan
Thomas
J'ai
traversé
une
ruelle
de
plus
vers
le
tombeau
Dans
trois
générations,
ton
nom
sera
plus
qu'un
écho
Souvent
j'ai
pensé
à
toi
et
comptais
les
décombres
Tu
m'as
raté
au
croisement,
faut
dire
j'étais
une
ombre
Celui
de
tes
semelles,
de
tes
doutes
et
de
tes
peurs
Peut-être
suis-je
l'éternelle
source
de
tes
pleurs
J'ai
tenté
de
lutter
mais
la
bataille
fut
sommaire
Tu
as
construit
ton
nid
dans
la
niche
de
mon
plexus
solaire
La
route
s'est
refermé
depuis
qu'on
a
le
choix
Ton
goût
pour
la
tristesse
à
balayer
ma
joie
Mâchoire
serrée
quand
l'air
rempli
cette
chambre
étroite
J'ai
toujours
eu
cette
attitude
discrète
et
droite
De
ma
banlieue
Est
à
mes
quasis
trente
berges
J'ai
fait
des
rencontres
mais
j'ai
toujours
les
mêmes
frères
Et
oui
l'ami,
rien
d'neuf
depuis
ces
dix
piges
J'veux
dire
à
part
le
rap,
les
livres
et
les
litiges
Si
j'avais
osé,
j't'aurais
écris
ce
texte
plus
tôt
Ils
t'appellent
tous
Lucio
mais
pour
moi
tu
restes
Ludo
T'as
beau
faire
l'dur,
jouer
la
carte
du
détachement
Frère
tu
m'as
laissé,
il
y
a
dix
ans
un
peu
lâchement
J'avais
la
tronche
d'un
type
rempli
de
nostalgie
Bien
sûr
qu'aujourd'hui,
je
gratte
encore
ma
poésie
Au
fait,
la
musique
ne
me
nourrit
toujours
pas
Et
j'insiste
mais
je
perds
patience
à
chaque
nouveau
pas
Disons
qu'dans
vingt
ans,
j'aurai
p't-être
des
idéaux
Et
surtout
l'air
d'un
con
à
50
piges
devant
mes
vidéos
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