paroles de chanson Memento mori - Lucio Bukowski
Ce
matin
je
respire
mais
je
suis
un
homme
mort
À
la
recherche
veine
d'un
étrange
sycomore
L'écriture
me
sauve
quand
il
n'y
a
plus
d'air
Mes
poèmes
finiront
à
la
soupe
populaire
Les
rues
s'entrelacent,
encore
des
nuées
d'ânes
Dénuées
d'art,
têtu
et
tard
XXX
on
brodait
la
naissance
La
peur
au
ventre,
angoissé
par
essence
Je
retire
mon
linceul
pour
mieux
le
foutre
au
sale
Mes
rêves
ramassaient
par
le
Samu
social
Tout
n'est
qu'enfer
et
le
ciel
n'est
qu'appât
Vous
et
moi
savons
bien
qu'on
en
sortira
pas
Ma
vie
est
simple
et
modeste
comme
la
sept
La
tienne
sent
le
shit,
la
routine
et
la
cess
Disons
qu'au
final
on
en
reste
au
même
point
Devenant
compost
pour
les
gosses
de
demain
J'imagine
mieux
mais
me
tire
avant
l'heure
M'imagine
vieux
mais
je
meurs
avant
l'or
Il
me
reste
peu
de
temps
comme
pour
Dylan
Thomas
On
crèvera
tout
seul,
anonyme
dans
vos
masses
J'ai
rien
à
offrir
si
ce
n'est
des
chansons
Des
images
et
des
traits
détachées
du
Canson
Si
ça
te
touche,
c'est
que
j'ai
égalé
Dieu
J'ai
rien
contre
les
tiens,
j'préfère
m'éloigner
d'eux
Ce
matin
je
respire
et
c'est
quand
même
jouissif
J'apprécie
mieux
en
chute
libre
ce
récif
D'un
récit,
j'ai
reçu
plus
de
sens
que
de
foi
D'un
récit,
j'ai
reçu
plus
de
larmes
que
de
voix
Que
de
fois
on
échoue
en
bons
démons
déchus
Ils
parlent
de
péchés,
seul
héritage
échu
Moi
j'aime
bien
trop
la
vie
pour
ignorer
la
tienne
Mon
royaume
est
semé
pour
ta
chevelure
ébène
Je
pense
à
la
mort
au
moins
une
fois
par
jour
Jamais
de
la
mienne
et
c'est
là
le
parjure
J'ai
peur
pour
les
miens
mais
je
connais
les
règles
J'voudrais
juste
un
peu
d'temps,
juste
un
peu
d'air
La
putain
osseuse
se
pavane
dans
les
rues
A
chaque
mort
je
resonge
combien
de
fois
j'ai
ri
La
paix
de
l'âme
ne
s'ra
jamais
qu'une
trêve
Rien
ne
s'échappe
au-delà
de
nos
lèvres
La
putain
osseuse
se
pavane
dans
les
rues
A
chaque
mort
je
resonge
combien
de
fois
j'ai
ri
La
paix
de
l'âme
ne
s'ra
jamais
qu'une
trêve
Rien
ne
s'échappe
au-delà
de
nos
lèvres
Je
cache
mes
terreurs
dans
des
noyaux
d'ogives
Vulgaire
pantin
au
bout
d'un
stylo
ivre
Après
chaque
scène
je
m'sens
vide
et
lucide
Compter
les
cachets
est
une
forme
de
suicide
Je
tue
les
minutes
en
lisant
des
poèmes
Mes
coups
de
cafard
ne
sont
pas
vos
problèmes
Je
goûte
l'isolement
comme
le
roi
de
Defoe
Penser
la
mort,
c'est
la
subir
deux
fois
Je
gratte
mes
papiers
comme
de
beaux
épitaphes
N'ayant
que
des
mots
en
guise
d'héritage
Mes
ex-voto
étalées
sur
10
pages
Je
vis
en
sourdine
comme
vous
tous
et
puis
taffe
Je
gratte
mes
papiers
comme
de
beaux
épitaphes
N'ayant
que
des
mots
en
guise
d'héritage
Mes
ex-voto
étalées
sur
10
pages
Je
vis
en
sourdine
comme
vous
tous
et
puis
taffe
Attention! N'hésitez pas à laisser des commentaires.