paroles de chanson La chute - Sadek
Johnny,
johnny,
johnny,
johnny,
johnny
J'ai
trop
de
haine,
autour
de
moi
on
m'a
beaucoup
déçu
J'suis
toujours
le
même,
même
si
ma
daronne
me
reconnaît
plus
Moi,
je
garde
en
tête
que
les
temps
changent
(les
temps
changent)
Et
que
Lucifer
était
un
ange
Étrange,
ils
m'appellent
que
quand
ça
les
arrange
L'amour
sincère,
lui,
va
dans
les
deux
sens
Je
vais
les
mettre
en
miettes,
j'ai
du
pain
sur
la
planche
Pour
mes
Manjaques
de
Casamance
Tousnis,
Bambaras,
Peuls
et
Berbères
Mon
rap:
un
petit
réverbère
qui
éclaire
toute
la
France
J'vais
les
uèt,
sur
ma
vie
que
personne
ne
m'arrête
J'traîne
avec
quelques
analphabètes
Qui
suivent
mes
instructions
à
la
lettre
Rien
à
foutre,
t'façon
on
a
rien
dans
la
tête
Y'a
même
des
mecs
qui
ont
fumé
des
mecs
Qui
ont
jamais
posé
leurs
lèvres
sur
une
cigarette,
jamais
Et
les
drames
s'accumulent
Pas
de
destin
fabuleux
Tu
vois
le
croque-mort,
salue-le
Pas
d'enterrement
qui
s'annule
On
a
besoin
d'un
bon
baveux
Qui
manie
l'art
de
la
ruse
Faut
pas
qu'il
connaisse
bien
la
loi
Mais
faut
qu'il
connaisse
bien
la
juge
J'accélère,
j'accélère
Roule
un
joint
de
frappe
pour
mes
partenaires
Belvedere
dans
la
glacière
Tous
les
feux
sont
verts,
donc
accélère
Accélère,
grave
déter'
Comme
tous
mes
frères
qu'ils
incarcérèrent
Mes
adversaires,
c'est
les
Lumières
Voltaire,
Jay
Z,
Jacques
Prévert
Rien
à
foutre
de
vous
offenser
Quand
les
portes
de
chez
nous
se
font
défoncer
À
six
heures
du
mat',
pendant
la
prière
Le
daron
menotté,
tête
collée
au
plancher
C'est
tentant
de
vider
le
chargeur
en
tremblant
Si
tu
me
vois
sur
le
banc
c'est
que
j'ai
pris
la
place
de
Laurent
Blanc
J'les
traumatise
en
chantant,
allez
cacher
les
enfants
Il
baise
ta
meuf
quand
t'es
à
l'entraînement
J'appelle
ça
un
poto
rentrant
J'veux
du
vécu,
paranormal,
habitué
Dépossédé
de
nos
quelques
écus,
à
découvert
même
à
la
Sécu'
Le
mur,
je
sais
pas
comment
l'éviter
Ça
m'étonne
plus
que
la
daronne
pleure
Même
quand
je
paie
deux-trois
guetteurs
J'ai
du
mal
à
dormir
en
sécurité
Dès
la
naissance,
déshérité
Les
dés
sont
lancés,
les
jeux
sont
faits
Mes
sentiments
ils
sont
partagés
Là
je
me
sens
loin
et
je
me
sens
prêt
Y'a
ceux
qui
restent,
qui
roulent
des
zdah
Ceux
qui
se
lèvent
pour
aller
taffer
Dans
les
deux
cas,
ça
ne
change
rien
Tout
le
monde
finira
bombardé
Y'a
ceux
qui
se
taisent
et
ceux
qui
bavardent
Ceux
qui
bavardent
finiront
canardés
Y'a
ceux
qui
l'ont
fait
et
ceux
qui
en
parlent
Mais
ceux
qui
l'ont
fait
n'ont
plus
envie
d'en
parler
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